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Citations sur Dans les brumes du mal (70)

Les premières gouttes de pluies remplacèrent, sur les joues du garçonnet, les larmes qu'il avait renoncé à verser depuis longtemps.
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- Les Sudistes détestent les bras longs. Surtout les bras du Nord. J'ai parlé au big boss local. Hensleigh. (Prenant l'accent du Sud :) Nos détectives sont licencies en criminologie. Pourquoi est-ce qu'ils auraient besoin d'une profileuse?
- Parce qu'ils n'ont pas étë foutus de retrouver les gamins, voilà pourquoi.
- J'ai préféré lui dire que vous étiez spécialiste en meurtres rituels et.. vous savez quo1? Ça la fait rire.
- Je suis née là-bas, monsieur. Je sais où je mets les pieds.
- Ils vont vous mettre direct au purgatoire.
- Au moins, je serai en terrain connu.
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si vous me donnez le choix entre le loup et le berger, déclara Dahlia, je choisis le loup. Ses attaques sont franches et motivées par la survie. Celles du berger, en revanche, sont bien plus dangereuses car ses crocs sont la confiance qu’il inspire ses victimes et ses juges
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Bon, eh bien j’espère vous avoir un tout petit peu aidé dans votre enquête. La recherche de la vérité est un puits sans fond dont nous espérons toujours remonter le saut
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Il sourit tristement en apercevant la girafe en peluche avec laquelle sa fille dormait encore. Et, tout naturellement, il serra le doudou contre lui, ferma les yeux et s’allongea sur ce lit qu’il avait bordé tant de fois…..
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Il s’attarda ensuite un moment devant les étagères de son bureau, s’intéressa aux romans qu’elle lisait, TWILIGHT de Stephenie Meyer, GANT OF THRONES de Georges R.R.Martin.
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Il poussa la porte de la chambre d’Alyssa qu’il avait remise en ordre et laissa trainer son regard sur toutes ces choses qui avaient une signification particulière pour elle : les posters de ses groupes musicaux préférés, sa collection de coquillages, ses vieilles poupées de chiffon, ses colliers, sa table de maquillage…il attrapa son flacon de parfum et le contempla dans la lumière, comme un philtre magique. Il retira le bouchon, le sentit pour attirer le fantôme d’Alyssa dans la pièce, puis versa quelques gouttes dans sa main et les appliqua sur son cou et sur sa nuque.
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Nathan esquissa un demi-sourire tout en fouillant dans le coffre de sa berline. Demi, car les mots creux qu’il venait d’échanger avec son partenaire n’avaient qu’un but : endiguer sa nervosité croissante. Chaque fois qu’il se rendait sur une scène de crime, Nathan ressentait le même malaise. Une sensation de vulnérabilité, et ce en dépit de ses quinze années de service et de son extrême compétence. À l’instar du médecin de guerre qui a peur d’être contaminé par le Mal qu’il s’évertue à combattre, Nathan se sentait dangereusement perméable à la monstruosité humaine. Et chaque piqûre de rappel le rapprochait de l’overdose. Voilà pourquoi il éprouvait le besoin de se rassurer avec ses rituels : un sujet de conversation superficiel pour désamorcer le trac, et les mêmes gestes professionnels avant la descente en enfer.
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De l’autre côté de la rue, à travers un pare-brise que ses essuie-glaces balayaient sans relâche, l’Ombre n’avait rien perdu de la scène. Ses mains gantées de cuir mirent le contact, tandis que dehors Mélissa poussait son fils sur la banquette arrière. La mère regagna tant bien que mal le siège du conducteur et démarra en trombe.
La Chevrolet s’éloigna, suivie de loin par le break Ford Country Squire.
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Assis sur son cartable rouge, Tom essayait de se convaincre que les retards de sa mère étaient liés à ces embouteillages, mais la rue était déserte à présent et Mélissa n’était toujours pas là.
Les premières gouttes de pluie remplacèrent, sur les joues du garçonnet, les larmes qu’il avait renoncé à verser depuis longtemps. Il se pensait différent des autres enfants. Sinon comment expliquer que sa mère éprouve le besoin de le frapper si souvent ? Elle disait vouloir extirper le Mal de son petit être, ce Mal que son mari lui aurait transmis par les gènes.
Pourtant, Tom ne voyait rien de mauvais chez son père. Luke travaillait dur toutes les nuits à l’hôpital pour nourrir sa famille. Et les rares moments qu’il consacrait à son fils, le matin sur le chemin de l’école ou les week-ends non travaillés, respiraient la complicité et l’affection. Mélissa, elle, y décelait une preuve de possession maligne, de connivence diabolique.
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