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4,09

sur 298 notes
A ranger dans la catégorie polar.
Thriller prenant.
Originalité ? Sans doute la thématique "Peter Pan".
Sinon on retrouve les ingrédients habituels :
- la flic qui se débat avec son passé
- des meurtres violents qui s'accompagnent d'enlèvements d'enfants
- un Sud raciste.
Mais la mayonnaise prend et on passe un bon moment avec cette histoire.
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♫ C'est pas l'homme qui prend la mère ♪
Ben si.
Enfin l'homme...j'me comprends.
Un même modus opérandi. On tue maman qui est en haut, qui fait du gâteau, pendant que papa est...sans jamais prendre la vie de l'époux, puis l'on se barre avec le gamin, laissant la police sur les dents. Celles de la mère, bien évidemment.

Je découvre Manzor et j'adhère.
Un style punchy, une intrigue plutôt originale et des protagonistes fascinants qui ne tombent pas dans la caricature, font de ce tourne-page un tout qui se dévore plus qu'il ne se feuillette, un oeil cérébralement vissé sur NRJ12, le second sur le canard du jour pendant que le troisième parcourt rêveusement ledit récit tout en se délectant à l'avance du paiement de son troisième tiers provisionnel, sis en 8.

Une p'tite bévue notoire de ma part, ne pas m'être penché sur le précédent opus histoire de jouer la linéarité.
Dans les brumes du mal incitera à réparer prestement ce rendez-vous manqué.
Si j'avais un p'tit fa dièse de contrariété, ce serait rapport à la plausibilité terminale.
Le bouquin tient parfaitement la route concernant l'enquête, c'est un fait, mais s'achève, à mon sens, en eau de boudin et ce que l'on retient, au final, c'est un sentiment d'inachevé quant à l'épilogue pourtant essentiel dans le genre si particulier qu'est le polar.
Non pas qu'il remette en cause la construction fort bien calibrée du récit mais le fait de laisser un brin d'amertume en bouche m'autorise, conjecture-je, à lui retirer, le coeur serré, les 0,68 poïnts différenciant les incontournables des excellents romans.
Sévère mais juste...

Nonobstant et pour prouver la presque entière adhésion au projet :Manzor, encore !
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Merci à Masse critique et aux éditions Pocket pour cette lecture.

C'est mon premier livre de René Manzor. Il aurait peut-être été préférable de lire les autres avant afin d'être plus à l'aise avec le background de certains personnages, mais cela ne gêne en rien la compréhension de l'intrigue et le plaisir qu'on prend à la découvrir.

En effet, on prend du plaisir à lire ce livre, on est emporté et immergé comme dans un bon film, on sent bien l'écriture scénaristique de l'auteur. le rythme est excellent et empêche de poser le livre, alors qu'il serait raisonnable de dormir ! L'atmosphère est formidablement restituée, je sentais quasiment les odeurs de la nature sauvage. J'ai apprécié aussi le rapprochement avec les contes pour enfants, dont un en particulier dont je tairais le nom pour ne pas spoiler l'histoire.

Mon seul petit bémol est que j'ai trouvé qu'il y avait quelques petites facilités dans le déroulement de l'histoire, mais cela n'empêche en aucun cas de vouloir avidement continuer la lecture pour connaître le fin mot de ce thriller.

J'ai donc beaucoup aimé ce livre, reçu il y a moins d'une semaine, déjà lu et déjà prêté pour que d'autres puissent en profiter. Je ne vais pas me jeter de suite sur les autres livres de l'auteur, il faut varier les plaisirs, mais ils vont rejoindre ma PAL sans tarder.
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Sainte fesse ! Que c'est étonnant! Tellement que je n'y ai pas cru une seconde. "Dans les brumes du mal" c'est des meurtres de mères indignes et les enlèvements de leur enfant. Ça se passe en Caroline du Sud, pour la brume sûrement, les mangroves aussi, la végétation étouffante, la chaleur, les marais (heureusement ces descriptions sont assez bien réussies) . Mais bon, revenons à ces enfants au centre de ce roman. Des enfants entre 8 et 11 ans qui raisonnent presque comme des universitaires, des enfants capables de déceler les effets d'une drogue injectée dans leur corps et de tenter d'en contrer les effets, des enfants parlant comme des adultes avec des répliques chocs . Faudrait que je crois à ça ? Et nous arrive une profileuse du FBI, ex-enfant de la rue, docteur des rites vaudou et autres satanismes, un capitaine de police locale ex-enfant de la rue aussi, éduqué, veuf et père ...Comment arriver là quand ta vie s'est passée dans la rue ? Dommage car "Dans les brumes du mal" nous parle de la maltraitance infantile, de la folie des adultes, du fanatisme, des failles du système social oui dommage que ce genre de caractérisation des personnages nous gâche cette lecture. Et la fin ?? Sortie de nulle part , d'un chapeau quelconque (peut-être de celui de Peter Pan? ) ajoute à mon incrédulité. Bref, cette lecture ne me marquera pas, loin de là.
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Quand je ferme un livre mais encore plus un policier, je passe toujours quelques minutes à me repasser le livre dans la tête, vérifier que j'ai bien tout compris, que rien ne m'a échappé, que je ne suis pas passée à côté d'un indice et voir ainsi si tout est bien possible, cohérent ...Et c'est souvent après ce laps de temps, que je me dis finalement bon polar ou non. Alors celui là, je l'ai trouvé super dès les premières pages, pendant toute ma lecture et juste après la dernière page, mais après les quelques minutes de réflexion, il me semble qu'il manque un peu de finesse à l'intrigue, elle aurait pu être un peu plus fouillée pour lui donner de la cohérence, de la profondeur pour finalement en faire un excellent polar. Je suis un peu sur ma faim.
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On suit tout d'abord Nathan Miller, un flic noir de Charleston en Caroline du Sud, qui a su faire sa place au sein d'une ville où les personnes sont comme qui dirait légèrement racistes autant avec les noirs qu'avec les gens extérieurs à leur ville. Nathan a un passé difficile, passant d'un gamin des rues au meilleur des policiers de la ville. Il se retrouve à enquêter sur les disparitions des enfants et les meurtres des mères, après que Tom, un autre enfant se soit fait enlever. Mais il ne s'attend pas à recroiser la route de Dahlia Rhymes, agent du FBI, qui va intervenir dans cette affaire pour tenter de sauver son neveu qui n'est autre que Tom.

Dahlia est une personne avec un passé difficile, qui a également connu les galères et la rue, c'est d'ailleurs là qu'elle a rencontré Nathan, avant de devenir agent du FBI spécialisée dans les crimes rituels. Ensemble ils vont tout faire pour retrouver Tom, mais également comprendre le sens de ces mises en scènes vaudous sur les lieux du crime. Ils ne sauront pas au bout de leurs surprises et Dahlia va devoir confronter à son passé qu'elle a fui en quittant Charleston plus jeune. Et quel passé! C'est poignant, l'auteur ne nous épargne pas et on comprend mieux certains comportements avec son entourage proche et en même temps j'ai ressenti une certaine colère à l'égard de ces gens qui ont fait parti de son passé et qu'elle retrouve des années plus tard.

Mais c'est surtout une course contre la montre qui les attend, entre sauver Tom mais également arrêter les meurtres qui sévit dans la ville. Parce que oui, des meurtres il va continuer à y en avoir et vous serez même aux premières loges à certains moments.

Ce que je peux dire, c'est qu'on sent la patte du scénariste dans ses livres. A l'instar de le cri de Nicolas Beuglet, j'ai vraiment eu l'impression d'être présente dans cette ville, dans ces rues où l'on retrouve autant d'adultes que d'enfants. L'auteur a réussi à me toucher plus d'une fois mais surtout à faire bourlinguer mon imagination puissance 1000. Avec ses descriptions courtes mais efficace je n'ai vraiment eu aucun mal à imaginer certaines scènes, notamment celles des scènes de crime, mais également celles où une pointe d'appréhension s'insinue doucement jusqu'à ce que tu te sentes obligé de tourner les pages pour savoir ce qu'il va se passer par la suite.

Les descriptions, qu'elles soient des paysages ou des personnages, sont vraiment aboutis. Pour ma part, je n'avais pas besoin de plus. D'un parce que je ne suis pas fan des descriptions à rallonge sur trois pages qui m'ennuie plus qu'autre chose et de deux parce que j'apprenais l'essentiel sur les personnages. Je n'ai pas eu envie d'en savoir plus, ou du moins, les questions que je me posais, trouvait leurs réponses un peu plus tard. Et l'auteur a su inculquer un rythme au livre, de sorte qu'il n'y a pas réellement de temps mort et le peu de répit qu'il y a, c'est pour repartir de plus belle et plus loin encore. Et quand je dis plus loin… je dirais qu'on est pas forcément tout le temps épargné. Il y a quelques p'tits turn-overs qui redonne un souffle à l'enquête, à l'histoire qui m'a rendu toujours un peu plus accro.
Les personnages que l'on rencontre au fur et à mesure ont tous un rôle à jouer, notamment Jimmy, un gamin des rues, dont je ne m'étendrais pas dessus pour éviter de trop en dire. Mais ce que je peux en dire, c'est qu'il vous bluffera par sa personnalité et que moi, je me suis vite attachée à lui, notamment parce que j'ai adoré la relation qui s'instaure entre lui et Nathan.

Et puis l'histoire en elle-même. Elle est terrible… terrible car c'est malheureusement une réalité de tous les jours qui nous entoure. J'ai trouvé que pour la gravité du sujet (selon moi, toujours hein), on ne part pas dans le mélo dramatique. C'est ni trop ni pas assez. Forcément, l'empathie est stimulée à fond pour le coup et c'est ce qui fait aussi que j'ai eu du mal à m'arrêter dans ce thriller parce que je voulais savoir ce qui allait se passer et comment aller se finir toute cette histoire. Même si je me suis doutée assez vite du comment du pourquoi, ça ne m'a pas gâché le plaisir de lire et surtout, René Manzor a, une fois encore, réussi à me faire douter jusqu'aux dernières pages. J'étais p'tet sûre de moi mais j'ai quand même eu un léger doute à un certain moment haha.

J'ai apprécié également le côté ésotérique du thriller. Ca apporte un petit plus, tout comme dans Celui dont le nom n'est plus. Et c'est une autre croyance que je ne côtoie pas souvent dans d'autres livres. Ca apporte un peu de renouveau et on sent que l'auteur maîtrise son sujet. Après je ne suis pas une experte dans ce domaine loin de là, mais en tout cas l'auteur a su m'intéresser et me donner envie de toujours en savoir plus sur les différentes significations des symboles que l'on peut retrouver sur les scènes de crimes.

En bref, un thriller haletant qu'il vous sera difficile de lâcher, avec des rebondissements qui vous donne de toujours en savoir plus. Des personnages hauts en couleur, pour qui l'on se prend d'affection. Un thème difficile mais intéressant, un côté ésotérique qui donne un gros plus à l'histoire. Et surtout une fin qui vous donnera de découvrir et/ou de suivre cet auteur dans chacun de ses nouveaux livres.

Lien : https://unlivretoujours.word..
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Un polar comme je les aime : des personnages attachants avec leurs fêlures (mais pas trop) ; un décor dépaysant et une vraie ambiance ; un coupable insoupçonnable.

L'histoire a pour cadre la Caroline du Sud en plein été chaud. Tom a disparu et sa marraine, qui n'est autre que sa tante, agente du FBI résidant à New York se lance à sa recherche. Son coéquipier est un ancien ami tout aussi abîmé qu'elle par son enfance.

J'ai aimé que l'auteur me plonge dans les rues de Charleston au milieu des enfants fugueurs, ce qui m'a rappelé une série américaine que j'avais beaucoup aimée.

J'ai aimé les rapports distendus de Dahlia avec son fils et ses raisons.

J'ai aimé l'ambiance de ce roman qui m'a tenu en haleine jusqu'au bout sans courses poursuites et dont le rebondissement final m'a épaté.

Un auteur que je retrouverai avec plaisir.

L'image que je retiendrai :

Celle de la brume entourant l'île des moulins dans la mangrove.
Lien : http://alexmotamots.fr/dans-..
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Le petit Tom est enlevé et sa mère assassiné de manière particulièrement horrible. Comme d'autres avant… Son père appelle alors dans un appel à l'aide sa soeur, agent du FBI, à qui il n'a plus parlé depuis la fuite de cette dernière de la maison parentale. Spécialisée dans les crimes rituels, Dahlia Rhymes accepte donc de revenir pour retrouver son neveu, replongeant dans de douloureux secrets familiaux que la brume tiède et lourde des marécages étouffe sous une chape de non-dits et de ruralité…
Il s'agit là d'un petit thriller qui me paraît en première impression sans grande prétention et parfait pour une lecture détente. On suit une jeune femme empêtrée dans ses propres souffrances psychologiques qui se doit pourtant de surmonter les épreuves afin de progresser. de fausse piste en fausse piste, de secrets anciens aux nouveaux, de scandales étouffés aux rêves inaccessibles, elle doit donc faire le tri afin de trouver la solution. le personnage présente donc quelques traits clichés : un passé lourd, torturé, doué dans sa spécialité, rebelle et bravache, mais qui a réussi à s'en sortir à la force du poignet… Un tel personnage demande donc un soin particulier pour intéresser un tant soit peu et surtout se démarquer de ses confrères. A part le côté analytique des apparats mystiques du vaudou et le fait que la dame semble finalement bien se fondre dans cette univers lourd et collant, il faut dire qu'elle ne m'a particulièrement parue différente du lot. Pour moi, il manquait un quelque chose qui l'aurait rendue certainement plus attachante à mes yeux… Son ami Nathan, doté d'un passé presque aussi sombre, mais dont la vie est éclairé par la présence de sa fille Alyssa qui se comporte en vraie femme de la maison, puisque mère il n'y a plus, semble être presque une copie carbone de Dahlia et je trouve ça un peu dommage, en fait. Ni l'un li l'autre ne se distingue vraiment du coup…
En ce qui concerne l'intrigue elle-même, comme je l'ai dit plus haut, il ne s'agit pas d'un grand roman ambitieux. le fil se déroule tranquillement, les fausses pistes se multipliant presque à l'infini pour laisser une Dahlia toujours sur son point de départ... le dénouement quant à lui se joue sur une grosse cinquantaine de pages, presque sorti par magie du chapeau du magicien en un deus ex machina qui peut même être agaçant après toutes ces pages lues sans l'ombre d'une piste sérieuse… Une autre raison pour laquelle ma lecture s'est faite de manière détachée et sans une vraie adhésion. Encore une fois, il me manquait quelque chose pour vraiment piquer mon intérêt et c'est dommage…
Au final, ce thriller qui avait de bonnes idées et semblait prometteur s'est révélé un peu fade et convenu pour la lectrice difficile que je suis. Cela n'empêche qu'il est reste une lecture tout à fait recommandable si on veut simplement se vider la tête.
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Pour un roman avec un serial killer, ce roman est une petite bombe !!!
Une atmosphère très anxiogène. Des personnages très bien travaillé.
Une intrigue avec des retournements de situations et un dénouement exceptionnels !!!
Je ne peux que vous conseiller ce thriller qui m'a fait passer une nuit blanche !

Lien : http://livresdeblogue.blogsp..
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C'est le premier livre que je lis de RENE MANZOR et je dois dire que j'ai littéralement adoré.
L'intrigue est bien mené, son écriture est limpide, ses chapitres s'enchainent avec de supers rebondissements, bref tout ce qui me fait craqué dans un thriller comme celui là.
L'imagination de RENE MANZOR est débordante..............
Je vous conseille ce thriller qui a tous les ingrédients pour vous satisfaire.
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