Les chroniques de Pulpillac, tome 1 : Quand les poules avaient des dents

Quelle jolie couverture avec une découpe en forme de poulet, laissant apparaître nos petits héros et des couleurs très attirantes. Les illustrations à l’intérieur sont également très sympas, permettant de s'approprier l’histoire et les personnages.


Un livre jeunesse, pour les 9-12 ans.


Des personnages bien décrits, Aurélien, le narrateur, solitaire, qui aime écrire des histoires. Il décrit ses camarades, sous un angle influencé par les "rumeurs du collège", mais peu à peu, il va apprendre à les connaître et chaque personnalité va émerger sous un œil moins caricatural.


Aurore la "star du collège", Samir qui vient d'un quartier "difficile", dont la réputation des grands frères le précède...Jean-Martial, le gamin d'origine guadeloupéenne avec un accent (je dois dire qu'au départ cette insistance sur l'origine, m'a passablement énervé, et même mon fils n'a pas trop bien compris pourquoi l'auteur insistait sur cet aspect...), baraqué qui se bat souvent et Atsuko, mystérieuse, un brin décalée et étrange.


Pour autant, les préjugés vont sauter un à un et chaque personnage fera preuve de courage, malgré la peur. Mais pas seulement, puisque le courage de chaque personnage sera un miroir pour notre petit lecteur.


L'écriture simple et imagée de l'

auteur, permet sans difficulté de plonger dans l'ambiance, un brin glauque. Pour les gamins fans de sueurs froides et de suspense, s'est parfait.


L'intrigue est simple, accessible aux 9-12 ans (Même si j'ai parfois déploré un langage, parfois, trop familier (Mais bon, je sais bien que nous ne vivons pas dans le monde des Bisounours... Mais est-ce bien nécessaire de retranscrire des mots parfois grossiers...) qui traite d'écologie, de maltraitance envers les animaux avec les conditions d'élevage... Une approche intéressante sur la société de consommation qui ne manquera pas de faire réagir les petits lecteurs.


Mon fils de 11 ans, a apprécié sa lecture, mais ne s'est identifié à aucun des personnages. Il a été intrigué par l'histoire qui n'a pas manqué de le faire réagir.


Un bon roman jeunesse à faire découvrir aux gamins en quête de sensations fortes, permettant une approche intéressante sur la société de consommation. Je recommande une lecture par le parent avant, pour pouvoir en discuter et fournir des réponses aux questions qui ne manqueront pas.


Lecture faite dans le cadre de la masse critique de Babelio, que je remercie, ainsi que les éditions Lynks
Lien : https://julitlesmots.com/201..

Sur les conseils de Valou de la chaîne youtube Un temps pour elle (https://www.youtube.com/channel/UCGQDwN6Wd55hlC5VunIg3Mg) dans l'une de ses vidéos j'avais noté ce titre. Alors quand je l'ai vu en proposition au dernier MC Babelio j'ai tenté ma chance.
Ce roman jeunesse est en fait adressé à tous. Car outre l'humour parfois pince-sans-rire, il possède une deuxième lecture plus adulte.
Aurélien va en compagnie de sa classe partir en voyage scolaire aux alentours de Pulpillac, en pleine campagne. Au programme, camping en forêt, cuisine au feu de bois et peut être chants qui sait.
Mais certains événements vont un peu chambouler la trame de ce programme. Alors que l'installation du camp est en cours, Aurélien et quatre de ses camarades vont être envoyés au village faire des courses. Ces 5 ados ne se connaissent pas vraiment, se s'apprécient pas plus que cela et l'idée de faire ces courses est plus une corvée qu'une aventure sympa. Pour raccourcir le trajet ils vont passer par les bois et découvrir des choses surprenantes dans cette nature qu'ils ne côtoient pas si souvent que cela. Des choses surprenantes mais aussi un tantinet glauques et inhabituelles.
Mais le plus bizarre sera au village et à la coopérative avec les informations qu'ils vont soutirer aux rares habitants croisés.
C'est à partir de là que l'ambiance va prendre une tournure plus lourde, plus sombre comme la nuit qui tombe. Car des choses se promènent sous le couvert du bois. Des créatures qui rendent nos jeunes gens nerveux. Les paroles des villageois leur reviennent alors en tête. Et c'est le début de la psychose.
Un roman jeunesse vraiment prenant qui nous emporte dans un récit fantastico-terrifique à la Jurassic Park. En jouant sur les anagrammes l'auteur dénonce aussi certaines marques controversées de notre réalité. Mais il va aussi nous ouvrir les yeux sur l'élevage en batterie, sur les tortures animales et sur la mise en avant de la productivité sur l'humain. Ames sensibles je ne dirais pas de vous abstenir mais vous allez devoir ouvrir les yeux sur des choses que vous avez peut-être voulu vous cacher. Cela peut vous amener à reconsidérer certaines façon de vous alimenter ou de faire vos courses à l'avenir.
Revenons à nos moutons, ou plutôt ici nos poulets. Ces jeunes héros ont chacun un caractère bien distinct. Nous allons ainsi les découvrir au fil des pages. Apprendre à les connaitre et à voir par-delà les apparences. Entre « l'intello », le « costaud », le « jeune de la zup », la « geekette » et la « bombe » ce n'est pas gagné d'avance de trouver de quoi s'entendre. Mais parfois les évènements dramatiques permettent de mettre en avant les qualités de chacun. Ces petites forces qui les rendent uniques et complémentaires. Et Jean-Luc Marcastel sait là encore trouver les mots justes pour que chacun se sente touché par l'un ou l'autre de ces personnages. du coup on s'y plonge avec des frissons d'anticipation et une vision parfois terrifique de nos produits volaillers. J'ai adoré certains dialogues, les allusions et comme je le disais plus haut la dénonciation discrète mais présente des grands consortiums alimentaires et leurs exactions. En mettant du fantastique, l'auteur pousse peut-être un peu les conséquences mais nous fait réagir qu'elles sont tout de même belle et bien envisageables à plus ou moins long terme.
Un roman que je conseille donc aux petits et grands qui en auront chacun une image différente et qui pourront ainsi échanger sur leurs ressentis. Merci babelio et les éditions Lynks pur cette découverte. J'ai d'ores et déjà mis le tome 2 dans ma Wish List.
A noter aussi le travail magnifique de couverture avec le rabat et la découpe en forme de poulet qui donne du relief. Un autre bon point pour ce roman qui n'en manquait déjà pas.

Entre le club des cinq et Jurassic Park, j'ai aimé découvrir les péripéties fantastiques et terrifiantes de ces cinq adolescents.

Je vais commencer par ce que j'ai le moins aimé pour finir sur ce qui m'a plu dans cette histoire jeunesse.

Je ne peux pas dire que j'ai détesté quelque chose. Alors certes, au début, je n'étais absolument pas convaincue par les personnages. Je trouvais Jean-Martial insupportable et répétitif. Aurore, le personnage absolument parfait auquel, du coup, je ne trouve pas d'intérêt. Samir et Aurélien, bien trop discrets. Atsuko, me plaisait plus que les autres. En effet, elle est décrite comme la plus bizarre de l'école, une geekette mais elle est aussi courageuse et elle se fiche de ce que pensent les autres. Finalement, chacun des personnages prend sa place au fur et à mesure mais c'est vrai que je ne me suis pas attachée aux personnages même si ma préférence allait bien plus au final pour Samir.

De plus, je suis obligée de noter que je ne comprenais pas l'insistance sur les origines des personnages, enfin, en particulier Jean-Martial. Les adjectifs le concernant étaient redondants en plus de cela… Et parfois, le vocabulaire ne me plaisait pas quand je pensais à la cible de départ de cet ouvrage (familier notamment…).

Ce qui m'a le plus déçu, c'est Aurélien. En réalité, je m'étais fait une tout autre idée de son rôle avant de commencer. Un adolescent qui écrit ses histoires, je m'imaginais plus une histoire basée sur ses histoires à lui et qu'il allait avoir un rôle central. Finalement, pas vraiment car il va retranscrire leur aventure pour la raconter. Ce n'est pas un point négatif à proprement parlé mais c'est vrai que je ne pensais pas à ça au début.

Cependant, il s'avère que ce fût une très agréable lecture, pas exceptionnelle, mais vraiment sympathique.

J'ai particulièrement apprécié les nombreuses références pop culture (les films notamment) qui sont en plus reprises dans un petit « livret » sur les dinosaures à la fin du livre pour qu'on creuse le sujet !

On a également de très jolies illustrations que j'ai beaucoup aimées !

Le point fort de cette histoire : les thèmes traités. On va amener subtilement des questions d'écologie (OGM,…), de maltraitance animale (élevage intensif, et autre chose mais ça risque de spoiler). Concernant ce point, certaines remarques un peu directes face aux situations m'ont dérangé, notamment sur le fait de devenir vegan (du moins la façon dont c'est amené, ça diabolise un peu les choses je trouve même si ce qui a conduit à cette remarque m'a également écoeuré…). Par contre, ça ne manquera pas de faire réagir les petits lecteurs et à ce moment-là, ouvrira sûrement la discussion et c'est très bien. Il y aussi des questions sur la surproduction, surconsommation de produits d'origine animale, le toujours plus de production donc de bénéfices par n'importe quel moyen…

En conclusion, certains feront sûrement abstraction des points négatifs que j'ai trouvés à cette histoire et apprécieront parfaitement cela, surtout la cible d'origine du roman qui sera amené à réfléchir à des thématiques très actuelles auxquelles il faut se soucier ! J'ai tout de même envie de retourner à Pulpillac pour une nouvelle aventure !

Rencontre avec l'auteur Aurillacois lors d'un salon qui nous a si bien vendu ses romans qu'on est reparti avec 4 d'entre eux pour 3 personnes. Chacun son genre.

Voici le premier tome de la série consacrée au plus de 9 ans. La rencontre des personnages principaux. Une bande d'adolescents qui sont tous différents.
Il y a : Jean-Martial, le grand créole fort en bouche et baraqué, Aurélien qui se balade avec son carnet pour prendre des notes sur tout et rien, surnommé "l'intello" par Jean-Martial, Aurore la jolie jeune fille mais qui a la tête bien faite, Samir qui a des problèmes d'élocution mais qui sait se débrouiller en électricité et enfin Atsuko est son côté gothique mais qui reste sympathique.
Ils vont croiser la route d'une étrange bestiole, moitié poulet, moitié serpent.
Ils vont faire alliance pour se sauver des griffes de cette étrange bête.

L'auteur met en évidence les problèmes que pourraient engendrer les OGM, la boite étant ici appelée San Monto, on a tous compris qui est réellement visé. Mais aussi l'élevage en batterie et ce qu'endurent les poules. Egalement, que sont les nuggets, certains enfants deviendront peut-être végans après lecture de ce roman ^^. Bon, manifestement, pas le mien !

Nous avons aimé les illustrations, même si mon enfant a trouvé que les personnages de la couverture ne correspondent plus à ceux du roman.
Une lecture qu'il n'aurait pas fait seul, plus habitué aux BD et mangas, mais la magnifique dédicace de l'auteur lui a donné envie d'entamer cette série.

Le tome 2 nous tend les bras. Pulpillac, nous voilà.

Dans ce livre nous suivons cinq collégiens aux personnalités opposés, le temps d'un court voyage scolaire. Même s'ils ont tous biens différents, ils vont devoir s'unir pour affronter, ensemble une terrible menace qui les guette. Cette menace s'apparente à des monstres gourmands et dangereux !
Mon avis concernant ce livre est vraiment mitigé. J'ai apprécié certaines choses tandis que d'autres ne m'ont pas plu.
Ce que j'ai apprécié :
*Toutes les références intéressantes sur des sujets de sociétés tels que les OGM, l'élevage intensif (les poules élevées en batterie...) et également sur les animaux notamment les oiseaux.
* J'ai aussi apprécié le dossier sur les dinosaures accessible à la fin. Il m'a permis d'apprendre quelques informations sympas !
*Les illustrations présentes dans ce tome sont également chouettes.
Ce que j'ai moins aimé :
*L'intrigue : je n'ai pas accroché. de plus, je trouve que l'histoire est un peu longue à se mettre en place.
*Pour un livre censé être jeunesse, j'ai trouvé certains passages un peu compliqués à comprendre ou bien non adaptés à la tranche d'âge. Tel que le dossier sur les dinosaures, certes il est intéressant mais il n'est pas écrit pour de plus jeunes lecteurs.
*Enfin, (point un peu moins important) la découpe de la couverture n'est pas très pratique. Je l'ai un peu abîmée lors de ma lecture. Malgré ce point, côté esthétique elle est jolie.

Je remercie Babelio et les éditions Links pour m'avoir donnée l'opportunité de découvrir ce livre.