AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782747058940
352 pages
Bayard Jeunesse (13/06/2018)
3.91/5   127 notes
Résumé :
Abigail Rook, 17 ans, en fuite de chez elle depuis un an, débarque en Nouvelle Angleterre. La tête pleine de rêves d’ailleurs, elle espère vivre en Amérique l'aventure, avec un grand A. A peine descendue du bateau, elle fait la connaissance d’un étrange personnage, Jackaby, qui va par le plus grand hasard devenir son employeur. Détective doué de facultés de médium, il est capable de voir les phénomènes anormaux et occultes (déceler les auras, repérer les traces du p... >Voir plus
Que lire après JackabyVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (70) Voir plus Ajouter une critique
3,91

sur 127 notes
Abigail Rock quitte son pensionnat de jeunes filles de Birmingham pour échapper à son destin tout tracé par ses parents : devenir une bonne épouse et une bonne mère.
En 1892, elle voyage un peu avant de traverser l'Atlantique et d'arriver en Nouvelle-Angleterre à New Fiddelham.
Dans une auberge, elle rencontre un homme étrange, Jackaby. Il devine sa provenance en dégotant des petits êtres présents dans le tissu de sa casquette.
Elle se fait engager chez un détective privé qui n'est autre que cet étrange Jackaby et ils sont envoyés sur les lieux d'un meurtre qui semble commis par une créature surhumaine.
L'ambiance du livre qui se déroule dans le passé est très agréable d'autant plus que même si on nage dans le paranormal, la méchanceté ne règne pas.
Une réelle enquête s'installe et je me suis mise à essayer de deviner le coupable. Une belle surprise nous attend à la fin.
Je note le caractère très sympathique d'Abigail et d'autres personnages secondaires comme Jenny.
Je réserverai le roman à Oscar, 12 ans qui a aimé "Miss Peregrine et les enfants particuliers" ainsi que "Les animaux fantastiques".
Abigail n'est pas trop féminine, pas trop masculine non plus. le roman s'adresse donc aussi bien à de jeunes ados filles ou garçons.
Je résumerai en disant que l'écriture est de qualité, les personnages bien typés et on peut lire quelques scènes amusantes.

Merci à l'opération masse critique privilégiée et aux éditions Bayard pour cet envoi que je vais partager.

Commenter  J’apprécie          550
Un récit à la première personne pour une enquête policière fantastique riche en émotions fortes !

La jeune anglaise Abigail Rook débarque en Nouvelle-Angleterre en 1892 en quête d'un travail. Elle répond à une petite annonce sans se douter qu'elle va vivre en quelques jours les aventures les plus inattendues et dangereuses qui soient. Elle va côtoyer un fantôme, parler à un canard puis à un troll, sympathiser avec un homme-chien, tout en recherchant un meurtrier qui n'a rien d'humain… ou seulement l'apparence…
Je ne souhaite pas faire un résumé plus précis afin de ne pas trop en dévoiler au futur lecteur et ne pas gâcher le plaisir de la découverte !

J'ai réellement été « emportée » par ce récit au style soigné, parfois poétique et parfois humoristique, et au rythme soutenu. J'ai apprécié le temps que prend l'auteur, au fil des chapitres, pour nous présenter ses personnages : pas de longues descriptions mais des éléments donnés au cours d'actions. Peu à peu ces personnages prennent corps et on a plaisir à les retrouver.
William Ritter fait preuve d'une grande imagination et j'aime cet univers qu'il a créé et notamment la maison de Mr. Jackaby ! Comme j'aimerais la visiter !! Par les sons, les odeurs, la lumière (ou pas) il fait vivre littéralement les lieux qu'il décrit.
L'enquête en elle-même est passionnante, j'ai suivi plusieurs pistes avant de deviner, grâce aux indices, peu avant le dénouement. J'ai apprécié que le roman ne s'achève pas sur ce dénouement et qu'il offre quelques pages supplémentaires pour rester avec les personnages principaux et ouvrir la possibilité d'une future enquête.
En effet, il semblerait que ce roman soit le premier d'une série, même s'il peut très bien se lire comme une unique histoire. Au choix du lecteur !

Merci à Babelio pour cette Masse Critique privilégiée et aux éditions Bayard pour l'envoi de ce bel ouvrage bleu !
Commenter  J’apprécie          300
Quelle bonne surprise que ce Jackaby qui m'a été proposé dans le cadre d'une masse critique privilégiée ! Je remercie Babelio et les éditions Bayard Jeunesse pour m'avoir fait découvrir ce jeune auteur américain dont voici le 1er roman traduit en France.

Si Jackaby peut être lu comme un one-shot, il faut quand-même savoir qu'il est le 1er roman d'une série de 4 tomes.

Ce qui m'a tout de suite plu dans ce récit, ce sont ses personnages hauts en couleur. J'aime l'excentricité, moi qui ne le suis pas du tout, et j'ai été amplement servie.
Par Abigail d'abord, le personnage principal, jeune fille de 17 ans éprise de liberté et d'aventures dans un monde qui n'accordait pas vraiment le droit aux femmes d'être indépendantes (Nouvelle Angleterre - 1892). Esprit vif, intelligent, romanesque et un brin railleur.
Par Jackaby surtout. Détective qui emprunte sans dissimulation quelques traits à Sherlock Holmes (personnage énigmatique et farfelu, un peu hautain, un chouïa blasé mais profondément humaniste) tout en réussissant à s'en démarquer.

Ensuite c'est l'ambiance fantastique dans laquelle évoluent les personnages qui m'a convaincue. Jackaby voit en effet tout un monde qui est invisible au commun des mortels : banshee, gobelins, farfadets, rien n'échappe à son 6ème sens. Ses enquêtes se concentrent donc exclusivement sur les faits inexpliqués. J'ai beaucoup aimé le fait de rendre fantastiques (au sens dotés de caractéristiques surnaturelles) des personnages qui paraissent tout d'abord communs. C'est une inversion de ce qui se pratique habituellement dans les récits fantastiques (où un élément/être surnaturel fait irruption dans une vie ordinaire) qui m'a vraiment emballée !

Enfin, j'ai apprécié cet humour décalé que l'on retrouve dans les conversations entre Jackaby et Abigail principalement, mais aussi dans certaines situations cocasses ou dans quelques réparties incongrues formulées sur un ton badin et pince-sans-rire.

Alors oui, j'ai quand-même un bémol à formuler : le fil conducteur de l'histoire, c'est tout de même l'enquête menée par Jackaby et Abigail sur les meurtres étranges qui ont lieu au sein de la ville de New Fiddleham. Le problème est que j'ai compris qui était le meurtrier quasiment dès le début de l'enquête. Je ne pense pas être douée d'un esprit analytique particulier, donc je crois pouvoir dire que la ficelle était un peu grosse.

Toutefois, ce n'est pas un polar qu'a écrit William Ritter donc peu importe ! Le plaisir de lecture ne réside pas tant dans la découverte du meurtrier que dans l'ambiance générale, savant mélange d'humour, de fantastique, de contes et légendes et d'excentricité, le tout servi par une plume pimpante. Un régal que cette lecture !
Commenter  J’apprécie          260
Jackaby, un enquêteur aux pouvoirs paranormaux assisté par notre narratrice, une jeune fille crédule (au départ) qui a fui le confort de sa famille pour vivre de folles aventures.

Un schéma narratif très très classique... le lecteur adulte ne pourra donc pas ou difficilement s'affranchir de la comparaison avec Sherlock Holmes.

Pour ma part, je ne peux pas dire que j'ai accroché, et cela dès le départ. Mais les nombreux dialogues, l'écriture assez visuel et l'aspect surnaturel plaira sans doute à des lecteurs ados qui n'ont pas le bagage de lectures de policiers «classiques» dont nous disposons.
Sans doute un bon tremplin pour découvrir les ouvrages d'Arthur Conan Doyle, Gaston Leroux, Maurice Leblanc, etc !
Commenter  J’apprécie          190
Jackaby est un drôle de détective, au sens "bizarre" du terme.

C'est Abigaïl Rook qui raconte.

Elle sera pour lui ce qu'est John Watson pour Sherlock Holmes.


"Miss Rook, je ne suis pas un occultiste, affirma Jackaby en se retournant sur le palier pour me faire face.

Je suis guidé par la science et la raison.

Je crois à ce que je vois ou à ce que je peux prouver, et il est souvent difficile pour les autres de saisir la nature de ce don que, pour autant que je sache, je suis le seul à avoir.

Il me permet de déceler la vérité là où les autres ne voient qu'illusion.

Tellement de masques et de façade! le monde est une scène..."


Un bon préambule pour cette chronique que cette citation, chronique qui vous fera connaître un nouveau visage dans une palette de détectives du fantastique de la littérature jeunesse déja bien garnie. Il y a dans ce roman de quoi attirer notre attention, attiser notre curiosité et nous forcer à entrer dans l'enquête et les pages avec gourmandise.


Si le détective Lord Scriven de Eric Sénabre résolvait les énigmes par le truchement du mystère des songes, si l'ado' détective Lockwood de Jonathan Stroud interagissait avec le monde des fantômes, R. H. Jackaby communique avec les elfes, les fées invisibles et les kobolds logés en secret dans les mailles d'un lainage par exemple (je n'y peut rien, c'est écrit là, entre les pages du livre. Doit-on croire tout ce qui est écrit?).

Il y a des créatures invisibles pour nous, si bien que le discours qu'il tient nous fait rire en le lisant et le ferait volontiers passer pour un fou.

Si l'on admet, comme Abigaïl à le croire, Jackaby n'appartient pas à ce monde de fées comme le Kline de Stéphane Tamaillon.

Oui, Abigaïl doute autant que nous de la véracité de ses compétences en matière de monde "magique", au début du moins.

Elle comme nous, resterons accrochés à l'étrangeté, la brutalité des faits qui seront exposés par la suite à votre lecture, eux bien concrets et deux fois plus mystérieux qu'un crime classique.

Une enquête est donc menée et Jackaby est persuadé que cela n'a rien d'ordinairement humain.


Avec son "don", dont nous ne voyons pas la démonstration mais uniquement les bonnes compétences de détective, raison scientifique et connaissance du monde farfelu de la Fantasy se croisent sur l'élaboration de déductions.

C'est une des forces du roman, William Ritter nous maintient en permanence sur le fil du doute avec humour.

L'intérieur du bureau et du domicile de Jackaby nous feront pencher sérieusement d'un côté et pourtant nous en attendrons encore d'avantage pour être pleinement convaincu.

C'est là où le suspens de l'auteur est très bien ménagé, nous nous attendons toujours à une explication rationnelle du problème pour nous surprendre.



La jeune Abigaïl Rook, 17 ans, est une jeune lady anglaise qui cherche un emploi en Amérique.

Son aspiration à vouloir se démontrer un esprit féminin autonome et libéré pour son époque( sans doute le XIX ème siècle), la désigne comme une candidate appropriée pour le poste d'assistant.

Avoir l'esprit ouvert et le garder, une qualité indispensable.

D'autant que Jackaby est un peu excentrique, les jeunes lecteurs le constateront.

Sa capacité spéciale nécessite l'aide d'une personne intuitive mais au regard plus commun que le sien, un regard complémentaire.

Et l'aventure commence...



L'Arche d'émeraude.

Un immeuble où la mort rôde.

Un journaliste est retrouvé mort dans son appartement, un trou logé dans la poitrine et vidé de son sang.

Un témoin.

Un voisin du dessus, M. Henderson.

Il semble un peu perturbé et avoir entendu une plainte lugubre à l'heure estimé du décès, descendant de l'étage encore au dessus.

Jackaby parle déja de Banshee, celle qui entend venir la mort.

Mais si la victime n'est plus, pourquoi la vieille résidente "Banshee"continue t-elle de se lamenter et d'alarmer son immeuble?

L'enquête est prenante, les descriptions singulières et les rapports entre les personnages rappellent la série de Joseph Delaney " L'épouvanteur", avec le trait d'humour en plus dû, au tempérament de Jackaby bien moins austère que le Vieux Grégory.

Nous flirtons entre le frisson et l'émerveillement, on peine à abandonner l'aventure.

Elle réserve beaucoup de surprises que je ne me dois pas de révéler.

Vraiment beaucoup de surprises.

Jackaby reste perpétuellement énigmatique quand à ce qu'il déduit, c'est Abigaïl qui s'en fera le porte-parole quand il décidera de nous tenir aux faits.

Pour ma part, je suis ravi de constater qu'il existe déja d'autres volumes à traduire.

Un régal.
Commenter  J’apprécie          20


critiques presse (1)
Ricochet
29 octobre 2018
La confrontation des points de vue entre les différents mondes du visible et de l'invisible est intéressante, bien documentée et donne du piment à cette enquête où sévit un méchant aux contours flous [...]. Un roman pour les fans d'enquêtes corsées au pays des banshees et autres créatures fantastiques.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
C'est à ce moment que la demeure éclectique de Jackaby commença à prendre un peu plus de sens pour moi. Certes, il n'y avait ni portraits ni photographies, mais il s'était peu à peu entouré de souvenirs d'un passé extraordinaire. Tous les objets, de par leur nature même, racontaient une histoire. Jeter un coup d'oeil dans ces lieux, c'était un peu se retrouver dans un chantier de fouilles, ou déchiffrer un texte ancien, et je me demandai quelles histoires ils me raconteraient si je savais les lire. Combien étaient porteurs de souvenirs chéris ? Combien, telle la canne polie du Bonnet-Rouge, rappelaient des fautes commises, voire des vies perdues ?
Commenter  J’apprécie          100
- Charlie appartient à une très ancienne et très secrète famille de métamorphes, c'est-à-dire des créatures ayant la capacité de changer d'apparence. Les Caini n'ont pas de demeure permanente et ne s'attardent jamais longtemps au même endroit.
Commenter  J’apprécie          230
- Vous n'êtes pas en train de me faire marcher, là? demandai-je.
Jackaby me regarda d'un air innocent.
- Je vous assure que vous avancez toute seule, Miss Rook.
Commenter  J’apprécie          122
- Je ne fais que noter les dates, maugréa-t-il. Continuez.
- Serait-ce de l'elfique, ou une langue apparentée ?
- Non, rétorqua-t-il en se reculant un peu pour contempler ce qu'il avait écrit.
- Des pictogrammes alors ? Et ce petit croquis ? Celui qui ressemble à une oie en train de tirer une ficelle ?
- C'est un sept.
- Oh, fis-je en penchant la tête de côté. Ah, oui... Je vois. Enfin, je crois.
Commenter  J’apprécie          40
- Lorsque l'inspecteur-chef Marlowe arrivera, dites-lui qu'il est en retard. Sacrément pas professionnel !
Un jeune policier dont l'uniforme semblait avoir autrefois appartenu à un individu nettement plus corpulent fit un pas timide vers lui.
- Mais Mr. Marlowe est à l'intérieur depuis près d'une demi-heure, monsieur.
- Ah ? Eh bien... dites-lui qu'il était en avance, rétorqua Jackaby. C'est pire.
Commenter  J’apprécie          40

Video de William Ritter (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de William Ritter
Booklandia.tv - Author Q&A: William Ritter
autres livres classés : enquêtesVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus


Lecteurs (263) Voir plus



Quiz Voir plus

Littérature jeunesse

Comment s'appelle le héros créé par Neil Gailman ?

Somebody Owens
Dead Owens
Nobody Owens
Baby Owens

10 questions
1525 lecteurs ont répondu
Thèmes : jeunesse , littérature jeunesse , enfantsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..