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2,73

sur 84 notes
Une nouvelle facette de notre Sophie nationale, pas inintéressante.

Sophie Marceau s'est appliquée à créer son style d'écriture, un peu comme elle a sculpté son image à l'écran, pimpante et rayonnante même dans le tragique. La taille est franche, le langage vif et sans hésitation.
Comme on la connait depuis des décennies dans le monde du cinéma et par les médias qui ont spécifiquement ciblé sa personnalité, j'ai cru retrouver cette même assurance, cette même force de frappe dans la construction de ses phrases que lors des interviews. Mais cette fois elle rajoute deux adjectifs ; la subtilité et la pudeur.
On sent la lectrice chevronnée. Pareillement on perçoit une jeune femme à la personnalité assez sensible et cultivée pour se sentir d'attaque pour coucher sur papier la vie de personnes à priori « ordinaires ».

Au fil des treize histoires et sept poèmes elle a tissé un fil conducteur, celui du sort d'être femme. Elle surfe aussi aisément dans la tête de la petite Eléonore ayant un père alcoolique, routier et ancien soldat lors de la guerre d'Algérie, que dans celle d'Anna, poétesse russe qui parle des morts et console des vivants. Son vécu et son imaginaire sont palpables et créent une atmosphère de fond qui sied au roman.

Je trouve qu'elle a eu raison de s'essayer à l'écriture. Elle a pris plaisir à l'écriture, c'est perceptible, et j'ai pris plaisir à découvrir son style entre poésie et prose.
Elle savait qu'en raison de son statut d'actrice française iconique, elle ne serait pas épargnée et que très certainement ce livre serait scruté à la loupe afin de lui trouver tous les défauts du monde. Il manque avec certitude encore quelques heures au chrono, mais elle se défend bien et laisse à penser qu'elle pourrait devenir autrice à part entière.

D'aucuns diront que je suis souvent plus exigeante pour des auteurs confirmés et que là, je suis trop complaisante. Ils peuvent avoir raison, mais laissons sa chance à cette femme. Elle a utilisé un style, le sien, certes encore à retravailler mais pourquoi pas la laisser avancer encore vers d'autres publications ?!
Comment dit-on dans le jargon professionnel ? affaire à suivre.
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Elle est jolie, elle fait du cinéma, a rencontré le succès à 14 ans, elle rend déjà jalouse la moitié de l'humanité, il ne manquerait plus qu'elle écrive des bons livres pour nous énerver encore plus. On aurait voulu la voir comme la pimbêche sans cervelle, comme Gérard Depardieu et Maurice Pialat avaient réussi à nous le faire croire, mais ça serait trop facile, alors voilà, depuis La Boum et Police, ma vision des choses a bien évolué. On ne peut pas douter qu'un acteur soit amateur des mots, c'est la substance même de son métier après tout, et Bernard Giraudeau me l'a déjà prouvé.

Non, Sophie Marceau ne nous étale pas ses prétentions littéraires, même si une grande partie du public le pense, elle se contente de partager quelques ressentis, quelques émotions, à l'aide de belles images et d'autres moins belles, qu'il suffit de prendre comme elles viennent. Ne vous attendez pas à quelques révélations sur sa personne ou sur le monde du cinéma. Elle nous propose juste quelques petits textes en prose, d'autres en vers, modeste dans le contenu, dans la forme, c'est écrit avec un style souple et ciselé à la fois, chargé d'images justes et subtiles. quelques impromptus, légers, un peu sombres, agrémentés de nostalgie, de mélancolie, de douceur, ce ne sont que quelques petites anecdotes évasives, tergiversations sur la vie, sans autres prétentions que de dévoiler son amour des mots, des gens, de la vie.

Désolé Sophie, je ne suis pas parvenu à détester ce livre, et je n'ai pas le pouvoir de t'octroyer le droit de le publier ou pas, tu nous les as offerts et j'ai ressenti cette sincérité, tout simplement. Je vais rester ruminer ma jalousie dans mon coin, il y a des gens qui ont de la chance, tous les regards se tournent sur eux, ils ont la beauté, le talent, le charisme, et même l'intelligence, celle de ne pas nous la jeter au visage, et celle de nous en donner un bel échantillon en partage.

C'est agaçant les gens parfaits.
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Reçu le 11 mai 2023

En tout premier " chef", un immense Merci pour cette fort jolie surprise découverte grâce à Babelio et à une Masse critique privilégiée ainsi qu'aux éditions Seghers....

Seghers, si belle maison d'édition fondée par le poète-résistant, Pierre Seghers...où la Poésie est défendue et mise à l'honneur depuis sa création...

Ainsi j'ai découvert la fort jolie plume à la fois poétique et singulière de l'actrice, Sophie Marceau; textes, fragments, brèves proses poétiques, poèmes, contes, vraies nouvelles, nous révélant une auteure à part entière, avec une forte imagination, un style fluide et remplie d' images, de métaphores....

Une très belle découverte....avec comme tout recueil, des inégalités de densité et de tension, et des préférences inévitables, pour " le lecteur"...

Pour ma part, même si j'ai été sensible à certains poèmes, mon enthousiasme va à certaines nouvelles dont " La Poussière ", " Marcher " , " L'Élue", etc

Si on m'avait dit un jour que je ferai un parallèle et un rapprochement entre Georges Pérec et la prose de Sophie Marceau...j'aurais juste " ricané "...Eh bien, tout arrive avec " l'univers de mots et de l'imaginaire" !!!

Cette comparaison inattendue mérite quelque explication, je l'avoue !
Et c'est ce que je vais m'empresser de faire.Je termine justement un texte incroyable de Pérec ( datant de 1974), " Espèces d'espaces ", où l'écrivain part du plus ordinaire de notre quotidien pour arriver à de véritables questions, réflexions existentielles...

Sophie Marceau fait de même dans deux de ses nouvelles : " La Poussière ", où elle met en scène une épouse et mère de famille, bien sous tous rapports, obsédée littéralement par la poussière et le ménage ; tant et tant qu'elle rend son foyer invivable et mortifère...Nous passons ainsi du quotidien le plus prosaïque d'une famille au mal-être psychologique de cette " maniaque du plumeau " pour parvenir à la fin de la nouvelle à une méditation sur la vie et sur la mort...sur notre ménagère devenue à son tour " Poussière "...À la fois jubilatoire et terrifiant !!

De même, dans " Marcher" l' histoire débute par une simple manie de la narratrice de s' acheter des chaussures trop petites pour " souffrir"...

Détail masochiste nous emmenant vers ses ancêtres, durs à la vie, durs à la tâche...jusqu'à l'évolution progressive de notre narratrice , ayant finalement conquis une véritable maturité lorsqu'elle se sentira bien dans sa peau, lorsqu'elle aura décidé tout bêtement de choisir des souliers à sa taille...pour aller droit devant elle et dans un confort élémentaire !!!

Pour " L' Élue", l'une des nouvelles les plus bouleversantes, un écho des rapports de l'auteure-actrice avec sa mère, magnifique femme, à la vie grandement sacrifiée, faute de possibilité d'études pour les filles , à son époque...Celle-ci verra sa vie comme réparée par le succès de sa fille, allant jusqu'à s'identifier à son image...placardée sur tous les murs de la ville!

Sort ancestral douloureux de " naître fille". Description des relations de trois générations de femmes : de la grand-mère à la petite fille...où cette dernière doit réussir pour les générations précédentes et surtout pour sa mère ayant de vifs regrets de ne pas être devenue " institutrice" comme elle le souhaitait si fort....

"L'Élue

Elle aurait été un bon professeur. Avocate, peut-être, même. Mais non, adieu l'école. Une place de bonniche ferait l'affaire.
Elle avait treize ans lorsque ses parents l'envoyèrent à Paris vivre chez une tante, la soeur de son père. Aussi méchante que lui, me disait-elle.La marâtre de Cendrillon.Et ma mère, une Cendrillon, mais sans soulier de vair.Victor Hugo n'écrivait pas de contes de fées, ils savait que ce sont toujours les femmes et les enfants qui pâtissent les premiers de la misère des hommes."

J 'allais oublier un texte émouvant d'hommage à la poétesse russe, Anna Ahkmatova , dans " Trois Anna"...

Une très belle découverte que cette "Souterraine"...avec une couverture émouvante, touchante, illustrée d'une photographie de l'auteure enfant...mais juste le haut du visage, le REGARD de
l' Enfance, car il est aussi beaucoup question de la solitude et des chagrins des enfants , dont la très belle nouvelle qui donne le titre au volume: " La Souterraine"....Une enfant en totale adoration devant son héros : son père ; cette enfant ne veut pas quitter un instant ce père adoré, ni se mêler aux jeux des autres enfants.Une sensibilité écorchée vive qui isole cette petite fille...








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Il est assez rare que je me sente empruntée comme aujourd'hui, quand il s'agit de donner mes ressentis à la fin d'une lecture. Aucun évitement ne sera possible ; je m'y suis engagée et ne pourrai donc pas me faufiler.

Ici, je manque assurément d'aisance, contrairement aux nombreuses fois où mon stylo glissait, comme fou d'allégresse, grisé par le flot des émotions éprouvées. Ce n'est pas le cas avec « la souterraine », je l'ai su tout de suite, et ce n'est pas la première fois que mon avis diverge de celui de nombre de mes consoeurs/frères lectrices/teurs babéliotes.

D'abord, je  reconnais que l'art de la nouvelle s'avère complexe. Dans « La souterraine », treize nouvelles s'entrecroisent avec sept poèmes.

Le mot qui me vient à l'esprit est « effleurement ». En effet, mise à part la nouvelle qui s'appelle « anatomie » où le fait de reconnaître le personnage principal (une réalisatrice fille de chanteuse avec laquelle l'auteur a tourné deux fois) apporte un semblant de corps au texte, je n'ai accroché avec aucun autre. Ni nouvelle, ni poésie. Ces productions littéraires ne m'ont pas touchée, elles sont passées au-dessus de moi.

Et pourtant, je les ai lues et relues en attendant, en espérant l'étincelle. Rien ! Nada ! Nothing !...

Certes, l'objet livre est agréable ; même le marque-page (une citation de Desnos écrite en rose bonbon) a été pensé avec originalité et goût.

A ce qui se cache dans cette jolie coquille je ferai deux principaux
reproches : j'ai trouvé à l'ensemble trop d'implicite, et trop de grisaille générale.
L'optimisme ainsi que la clarté textuelle ne sont assurément pas les vedettes de ces textes qui m'ont semblé ambitieux. Bien trop ambitieux.

Certes, Sophie Marceau y explore la féminité, les corps, l'enfance cabossée, la pauvreté, la distance intrafamiliale, la distance intra sociétale... Il y a là une plume dessinée, tantôt stylée, tantôt rude - quand il faut appuyer où ça fait mal - mais franchement, le traitement du fond (les idées) m'a autant gêné que la forme qui ne permet jamais d'entrer dans le vif du sujet, d'être plus précis.

Mon crayon qui, quelques temps plus tard, boudera la rédaction de cette critique, s'est « amusé » cependant à noter certains mots proéminents dans les textes de "La souterraine" :
« triste - ombre - pierre - bâton - odeur de mort - noir - aveugle - fumé - fumier - vide - rien - gravier - poids - boîte – couteau...», 

Avais-je réellement envie de plonger dans ce flot de maux torturés, et le plus souvent insaisissables pour moi tant ils se confondaient dans un récit trop impersonnel à mon goût, avec ses personnages comme sans visage ? Qui est « je » ? Où veut nous amener l'auteure ?

J'ai le sentiment d'avoir nagé en abysses aquatiques, dans les fonds sous-marins, sans air dans ma bouteille.

Je remercie cependant bien évidemment Babelio et les éditions SEGHERS pour cette aventure particulière.
Lien : http://justelire.fr/la-soute..
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Vingt portraits de femmes à travers treize histoires et sept poèmes.

Sophie Marceau, actrice, réalisatrice et scénariste a ainsi écrit son deuxième recueil.

Ce qui me restera en mémoire, ce sont les phrases d'accroche, vraiment de très grande qualité, de celles qui font marquer un temps d'arrêt, pour prendre sa respiration et mieux plonger dans le récit. C'est dur un bon incipit et pourtant c'est tellement essentiel, comme la première impression qu'on laisse, trente secondes déterminantes pour la suite.

Mon deuxième souvenir sera photographique. Chaque histoire ne fait que quelques pages, mais une scène se joue devant nous comme une séquence filmée, c'est étonnant de réussir à obtenir ce résultat en si peu de mots.

Finalement, je reviendrai également à ces treize histoires, car elles explorent à tour de rôle tous les sentiments, parfois avec réalisme, parfois avec humour. L'art du portrait y est parfaitement maîtrisé.

Ainsi, concernant les récits, je les ai aimés en tant que tels (même si je n'ai pas souhaité dévoiler leur contenu, car il serait dommage de ne plus avoir de surprise), mais je les conseillerai d'abord dans une réflexion sur l'écriture.

S'agissant de la poésie, j'en lis peu donc mon appréciation est celle d'une novice.

A mon sens, mais peut-être que je fais fausse route, les sept poèmes, disséminés entre les histoires, font référence aux étapes de la vie d'une femme :
- Naissance et recherche des origines
- Enfance entre ardoise et caillou
- Adolescence avec les trahisons du corps et de l'esprit
- Jeune adulte dans le dur labeur
- Adulte mûre avec des souvenirs au-delà des rêves
- Vieillesse plus mystique
- Femme dans son évolution et ses combats

Pour conclure, ce livre s'approche de l'OLNI, ni un recueil de poésie, ni un recueil de nouvelles, mais un passionnant laboratoire d'étude des femmes et de l'écriture.

Je remercie les Editions Seghers et Babelio pour cette belle découverte dans le cadre d'une masse critique privilégiée.
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Tout d'abord un grand merci à Babelio et aux éditions Seghers pour ce joli cadeau.
Je m'étais tout d'abord dit que dans cette édition par Seghers du nouveau livre Sophie Marceau chacun devait y trouver son compte, l'autrice un peu di prestige de Seghers et cette dernière grâce à Sophie Marceau une visibilité médiatique inusitée.
J'avais tort, bien tort, car ce livre, fort joliment édité par ailleurs (et même très très joliment édité à vrai dire) n'est pas un coup médiatique du tout. C'est un livre subtil, exigeant, délicat, multiple.
C'est un ouvrage composite, fait de nouvelles longues, de textes courts et de plusieurs poésies. Les 20 textes qui composent ce recueil présentent quelques points communs, une écriture poétique, l'importance naturelle mais aussi, parfois, excessive, accordée au cours. le livre semble parfois autobiographique (bel hommage à la mère de Sophie Marceau dans le dernier texte par exemple), mais la qualité première du livre se situe à des encablures de ces questions un peu médiocres : il s'agit, vous l'avez deviné, de l'écriture du livre. Il y a des qualités littéraires très vives dans ce livre et ce qu' lit ici est loin de la fadeur de nombreux auteurs.
J'ai été impressionné, je dois le dire, mais je dois confesser, à mn cours défendant, que je suis passé à côté de ce livre. Ou, du moins, que je ne suis que très fugacement, rentré dedans.
Je ressors de tout cela avec l'impression d'éclairs fugitifs de beauté, mais aussi de passages plus obscurs pour moi. Il faudra que j'y revienne !
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On a tous en tête des souvenirs de la comédienne de la Boum et du Police de Pialat , mais avec ce second livre, c'est les qualités littéraire de Sophie Marceau qui sont mises en avant.

Dans La Souterraine, elle brosse les portraits éclairants de femmes qui ont toutes des univers intérieurs très différents.

Les héroïnes de Sophie Marceau apparaissent tantôt en pleine lumière, tantôt discrètes, mais elles nous touchent toutes par leur sensibilité et leur sincérité et incarnent toutes, chacune à leur façon la difficulté et la chance d'être une femme. Les histoires et poèmes qui composent ce livre se répondent et se complètent : d'un décor à l'autre il s'agit toujours de dévoiler un mystère, un secret, la part souterraine ancrée en elle .

Chacune d'elle est traversée de failles souterraines.

L'autrice s'appuie sur des formes littéraires différentes, des textes aussi variés que la nouvelle, la poésie, la fable voire les fragments de souvenirs. Même si l'ensemble est plutôt surprenant, chaque texte nous transporte par le style, poétique, douloureuse, délicate et acérée de la comédienne désormais romancière accomplie.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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La souterraine, Sophie Marceau

Sophie Marceau me surprend agréablement depuis des années. Depuis la Boum, la femme préférée des français fait rêver avec ses films à la pelle, et une vie, mais surtout une tête, bien remplie.

Ici, elle nous démontre que son talent n'est pas uniquement dans son jeu d'actrice mais bien multiforme.
Ce recueil de nouvelles publié par les belles éditions Seghers m'a étonnée et enchantée.
Une écriture agréable, vocabulaire recherché, phrases courtes, poésie, l'ensemble très varié forme un tout complet.
Mais surtout, les femmes rencontrées dans ce recueil, leurs personnalités, vies, angoisses ou sentiments, me les ont rendues vivantes.
Et ce malgré le côté souvent fantastique ou fantaisiste qui donne un côté magique et irrel à toutes ce situations pourtant bien réelles.

Avez-vous marché vous aussi dans la rue avec ces chaussures une pointure trop courte ?
Avez-vous été cette fille si peu apprécié par sa mère ?
Ces filles, ces femmes, toutes ces vies qui passent sous nos yeux m'ont à la fois intéressée et amusée.

Un jolie découverte! Si vous êtes comme moi amateur de nouvelles, alors ce recueil peut aussi être pour vous.
https://domiclire.wordpress.com/2023/09/05/la-souterraine-sophie-marceau/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Difficile de critiquer sans parti pris le livre de quelqu'un qu'on apprécie car j'aime beaucoup la personnalité de Sophie Marceau qui me renvoie l'image d'une femme intelligente.

Quand j'ai ouvert "Le Souterraine" son recueil de vingt textes dont sept poèmes, il a failli me tomber des mains. J'ai du mal à l'expliquer d'autant plus que j'aime le format des éditions Seghers. J'ai eu l'impression de lire des textes dont les paragraphes ont été mis dans le désordre. On ne se sait pas qui parle, qui est ce "je", Sophie Marceau elle-même ou une narratrice. J'ai pensé que j'allais me rattraper avec la poésie mais ses poèmes ne m'ont procuré aucune émotion. Totalement hermétique à ce genre d'écriture, j'ai commencé par me dire que si le livre avait été édité c'est parce qu'il s'agissait d'une personne célèbre. Serais-je mauvaise langue ?

Heureusement, j'ai persévéré et je suis tombée sur des textes qui prouvent que l'autrice sait écrire et dont les thèmes ne manquent pas d'intérêt.
Ma première surprise s'intitule "Vingt centimètres de plus" qui montre avec malice et en deux pages qu'il faut s'apprécier tel que l'on est. Elle continue sur cette bonne lancée avec "Bleu", "Marcher", "La poussière" et la dernière nouvelle de ce recueil, "L'élue" qui est une véritable perle de prose.
Cela m'a réconciliée et m'a convaincue que Sophie Marceau devrait exceller dans l'écriture d'un roman.

Je remercie les Éditions Seghers et Babelio qui m'ont offert ce recueil dans le cadre d'une opération Masse Critique exceptionnelle.


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Bon ,soyons clair, je me fiche totalement de savoir que c'est Sophie Marceau, actrice bien connue qui…La Boum…Zulawski…James Bond…Cannes, le sein… etc.
Je n'ai pas cette arrière-pensée de célébrité pour considérer ce recueil aimablement envoyé par babelio et les Éditions Seghers que je remercie.
L'ensemble est envoûtant et on se laisse flotter sur ces mots comme on ferait la planche sur une plage d'été. C'est aussi nostalgique et doux-amer, ce qui n'est jamais pour me déplaire.
Mais c'est évanescent avec l'étrange sensation que déjà il ne reste rien dans ma mémoire à peine l'ouvrage refermé qu'une impression de parenthèse agréable sans savoir dire de quoi tout cela traitait réellement.
Mais est-ce nécessaire au fond de toujours devoir relever quelque chose d'essentiel de nos lectures ? On peut s'interroger.
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