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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Quelque chose à dû m'échapper dans ce roman car je n'ai pas éprouvé l'enthousiasme ressenti par beaucoup de lecteurs. Certes il y a une ambiance mais elle ne m'a pas passionnée. La camaraderie lourdingue des chasseurs du hameau dans lequel se déroule l'histoire ne m'a pas convaincue et je n'ai pu éprouver de sympathie pour aucun d'eux. Bien sûr, Philippe est plus complexe qu'il n'y paraît au premier abord. Oui son désir de reconquérir son fils ado peut toucher. Mais,cela a beau être un roman rural le rapport aux femmes m'a dérangé et plus encore en le présentant comme normal à la campagne... Lorsque le beau parigot débarque et que l'ennui de Philippe le conduit à l'observer de façon obsessionnelle et ambigüe, lorsqu'il l'invite pour le présenter comme un trophée à ses potes et à sa femme,la chronique d'une mort annoncée est établie. Il y a peu de suspens,la psychologie des personnages est taillée à la hache et le dénouement est peu crédible...du moins à mes yeux...
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Le roman qui ne réconcilie pas avec les chasseurs.
Elsa Marpeau ne leur donne pas le beau rôle dans L'âme du fusil.
Philippe et sa bande de potes. le chômeur obsédé par la chasse. Il irait tous les jours, lui, enfin il y va souvent, même quand c'est pas la saison, de toute façon il est couvert, du moins c'est ce qu'il prétend.
Son souhait ?
Transmettre sa passion à son fils Lucas.
Il y a juste un truc qui le chagrine, c'est ce nouveau voisin qui vient de s'installer, pile en face de chez lui.
Qui est-il ?
Qu'est-ce qu'il fait là ?
Lentement, Elsa Marpeau tisse sa toile, tend son filet de camouflage, plutôt.
Elle apprivoise son lecteur.
Pendant que le chasseur dresse son chien, nous enseigne les tactiques, nous présente les fusils, nous montre le gibier.
La tension monte.
On sent bien qu'il va se passer quelque chose.
Tous ces personnages ne sont pas là pour décorer, évidemment.
Il y a une odeur de sang.
Mon problème ?
C'est que si les fusils ont une âme, je trouve que les personnages en manquent.
Le récit, c'est en fait le journal que Philippe souhaite transmettre à son neveu, est comme le personnage principal, froid.
L'idée de départ est plutôt sympa, mais il n'y a, pour moi bien sûr, aucun personnage attachant, je n'ai éprouvé aucune empathie, ni pour ces hommes, machos, alcooliques et parfois violent, ni pour leurs compagnes qui ne sont pourtant pas toujours à la fête.
Comme si j'étais Pierre, celui à qui ce journal est destiné, détaché, étonné qu'on s'adresse à lui pour lui raconter une histoire qui ne le concerne pas, même Philippe le pense d'ailleurs.
J'avais envie de découvrir ce roman, je l'ai lu, je suis un peu déçu.
Mais tout ce que je vous dis là n'engage que moi, ne commencez pas à charger votre Browning, le gibier que je suis n'en vaut pas la peine...

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Philippe est au chômage et a du mal à occuper ses journées. Il adore la chasse et a quelques potes mais ça ne fait pas tout. Il initie son fils en lui achetant un fusil et ne s'entend pas trop mal avec sa femme qui, du coup, est la seule à ramener l'argent au foyer.
La vie de Philippe évolue avec l'arrivée de Julien, le nouveau voisin venu de Paris : il se met à l'espionner, quelque chose l'attire, le fascine chez ce gars mais quoi ? D'autant que le parisien cultive le secret. Philippe essaie de l'intégrer à sa bande d'amis chasseurs mais Julien n'aime pas ça et les autres ne l'acceptent pas vraiment, surtout Patrick.

Le lecteur est prévenu dès le départ qu'il s'agit d'un roman noir, mais pas d'un polar ; ces deux styles étant souvent liés. Je qualifierais cette histoire de drame familial : il y a quelques moments longuets mais ça passe car le roman est court. Ce n'est pas trop le genre que je lis habituellement donc j'ai du mal à dire si j'ai aimé ou pas mais L'âme du fusil reste un titre à découvrir.
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Dans la Beauce, de nos jours.
Philippe est au chômage, sa femme travaille en horaires décalés et Lucas, son fils, est un adolescent très scotché à son téléphone portable.
Il passe son temps à observer son nouveau voisin, Parisien, qui le bouleverse, le dérange, bref le fascine.
En lui faisant une place dans son cercle familial et dans son groupe d'amis, il va ouvrir la boîte de Pandore.
Nous sommes dans la France profonde, celle des chasseurs-écolo (sic) et si les personnages sont assez rustres, ils n'en ressentent pas moins des sentiments, ils respectent un code d'honneur et des traditions.
Philippe est le narrateur de cette histoire, très banale, tellement banale que le style de l'autrice, qui au demeurant n'est pas mauvais mais ne brille pas non plus par l'excellence, ne parvient pas à élever le propos au niveau de la tragédie antique sous-jacente.
Il y a un certain suspens et de belles pages sur la nature mais je n'ai pas retrouvé l'ambiance oppressante de L'Été meurtrier (Sébastien Japrisot) ni même de L'Été circulaire (Marion Brunet).
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Un polar ?.... peut-être , sans police,sans morale socialement fédératrice ... surtout rural et noir .

Philippe, au chomage longue durée, traîne, isolé, dans son logis, durant l'absence de son épouse , serveuse, et de son cher fils scolarisé adolescent.
Isolé ? Pas complètement , il a quelques amis proches, et chasseurs, comme lui. Son espoir : tranmettre cette passion au gamin et l'intégrer au groupe.
Survient un nouveau voisin, à portée de jumelles. Donc à espionner. Et là, tout les petits rituels de cloporte déraillent .
Philippe est donc chasseur, et il nous assène l'apologie de cette activité avec passion, et de facon primaire.
Elsa Marpeau, visiblement connait bien le milieu de la chasse. l''a-t-elle lu ? ou vécu ?
Perception caricaturée à l'extrême Car le milieu présenté, est comparable à celui du sketch des Inconnus :grossier, vulgaire, sans remise en cause de différents poncifs. L' entourage féminin reste assimilable à du matériel consommable, mais nullement à une belle arme ou un bon chien. Lequel "materiel" parait bien s'en accommoder : c'est la loi du groupe !... et transmise par la tradition ?

Pas de morale ? En fait, pas la notre... du moins je l'espère.
Pour ce Roman Noir(*) _ et caricatural à l'égard d'un groupe rural qui peine à survivre face à l' "écologie nouvelle " et à la "libération de la femme" _ 3 /5.

(*) Roman Noir de bonne mouture.
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Je découvre Elsa Marpeau avec cet ouvrage, paru il y a un an. C'est du lourd. Pourtant ça démarre piano, piano, en regardant la vie quotidienne de Philippe, au chômage, qui passe ses journées à attendre le retour de son fils, le retour de sa femme, la rencontre hebdomadaire avec ses copains chasseurs. Elsa Marpeau plante le décor, ajoute les personnages, raconte la vie de cette petite famille, les habitudes de chacun et la monotonie d'une vie sans surprise. Puis un nouveau personnage fait son entrée, Julien, un parisien un peu bizarre. Observer ce nouveau venu va réveiller l'intérêt de Philippe, le sortir de sa solitude et de son ennui. L'histoire se tresse et le rythme s'accélère, on commence à se rendre compte que tout va basculer, mais pourquoi, comment, et quand ?
Elsa Marpeau manipule bien son lecteur, elle a les mots qu'il faut et un excellent rythme d'écriture. Ses descriptions de la campagne à travers les yeux de Philippe sont particulièrement réalistes : on y est ! Un petit ouvrage de 192 pages qui se lit d'une traite. Belle découverte !
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Roman certes bien écrit avec des ambiances parfaitement décrites mais le classer parmi les polars me semble osé voire tiré par les cheveux. On voit assez rapidement la trame finale se mettre en place mais il manque non seulement une intrigue mais surtout de la vraisemblance. Car même si l'enchaînement macabre peut se dérouler ainsi il n'en va absolument pas de même pour les suites judiciaires.
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