Leaders d'aujourd'hui pour l'école de demain

Ayant lu ma petite fiction sympathique sur l'école récemment, j'ai survolé ce manuel à l'intention des managers des écoles pour populations québecoises en situation de minorité linguistique de demain.
Amusant.
Cela fait sourire tant les discours et attendus sont prévisibles, teintés de la novlangue éducative. Exemples :
"Élaborez un plan de développement personnel basé sur votre autoévaluation et sur les compétences que vous devez améliorer."
"Êtes-vous capable de transformer un échec comme une occasion d'apprentissage ?"
"Il est nécessaire d'être accompagné dans ce processus par des coachs certifiés en PBIS. le suivi et l'accompagnement sont des conditions sine qua non afin d'assurer la qualité et la continuité de ce programme."
Je ne dis pas que tout ce bavardage est inutile intrinsèquement mais c'est l'enrobage du vide. Une centaine de pages dont la moitié sont de l'autoévaluation et des pages blanches de prises de notes et le reste des poncifs dignes d'une émission de plateau télé de début de soirée.
- l'eau mouille, comment vous en rendre compte? Que comptez vous faire pour initier un contenu pédagogique d'équipe pour sensibiliser à cette réalité humidificatrice?
Bon, je me moque un peu facilement mais finalement, les seuls bons livres qu'il est intéressant de consulter sur la pensée scolaire n'est pas localisé du côté de nos amis québécois mais plutôt de la commission européenne, maître d'oeuvre de toute politique réelle .
"Les nouveaux maîtres de l'école" de Nico Hirtt me semble tout désigné pour une prise de conscience des futures victimes.