La tête me tournait. Je n'aurais pas dû tant m'approcher du bord.De l'extrémité du pied, je heurtai un petit caillou ; il dévala la pente, rebondit de plus en plus fort contre les parois et s'évanouit littéralement dans le vide. Ce vide, cette étendue immense, fascinante, étourdissante. Ce serait si simple finalement. Tout oublier, sans se soucier de demain. Le fil qui relie à la vie s'avérait tellement ténu, comme la frontière entre le bien et le mal, l'amour et la...
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