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Eric Reyes Roher (Traducteur)
EAN : 9782746523401
308 pages
Le Pommier (18/08/2021)
3.75/5   10 notes
Résumé :
"Comme c'est curieux, dit John. L'homme est allé sur la Lune, en Antarctique et se déplace à travers la galaxie. Mais personne n'a jamais posé le pied sur cette écume."

Les chutes Murchison grondaient au-dessus de nos têtes, absorbant nos regards vers ce cœur spumescent d'où naissait la cascade. [...] Il est communément admis qu'il ne reste sur la planète plus aucun lieu inconnu de l'homme et que tout a été plus ou moins quantifié. Mais en foulant l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
"Il existe tout un tas de choses que je n'ai jamais vues, dit l'homme, et auxquelles je crois. Ce serait idiot de ma part de croire que le monde se limite à ce que je vois." le monde qui nous entoure est tellement vaste qu'il nous est impossible de tout connaître mais rien ne nous empêche à pousser notre curiosité dans certains domaines comme l'a fait Gabi Martínez.

Après un formidable tour du monde sur une période de quatre ans, ce grand passionné nous offre ici le récit de ses voyages. le but de ses différents périples ? Partir à la découverte d'animaux invisibles. Cette quête ne se révèle pas être une mince affaire mais elle offre de très belles interactions avec d'autres amoureux de la nature qui partagent leurs connaissances et l'histoire de ces animaux aux nombreux mystères.

Pour profiter plus longtemps de ce voyage dépaysant et très captivant, j'ai apprécié arrêter ma lecture après chaque chapitre et de me renseigner un peu plus sur les différents animaux invisibles recherchés par Gabi Martínez. Passionnée par la faune sauvage et sa préservation, j'ai été très heureuse de pouvoir lire ce très bel ouvrage qui de par le style choisi par l'auteur, rend le récit très vivant tout en nous poussant à la réflexion.

Je tiens à remercier Babelio et les Éditions le Pommier pour avoir accepté de me renvoyer les "Animaux invisibles" après un défaut postal car il se révèle être un coup de coeur pour moi !
Ce livre qui interroge sur les problématiques actuelles de préservation des sites et de leurs populations est accessible à tous donc n'hésitez pas à vous le procurer. Sa couverture est aussi belle que son contenu donc vous ne serez pas déçus !
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C'est un livre à lire, comme on fait un voyage.
On part avec un objectif, ici celui de partir à la rencontre d'animaux invisibles, et finalement on rentre avec tellement plus dans ses bagages.

Les animaux invisibles, dont Gabi Martinez nous parle dans cet ouvrage, sont des animaux disparus, en voie de disparition, et/ou qu'on observe avec difficulté, voire qui resteront un mystère.
On part ainsi à la découverte du Bec-en-sabot en Ouganda, de la Grande Barrière de Corail en Australie, du Moa en Nouvelle-Zélande, du Tigre Coréen, de la Danta au Venezuela, et même du Yéti au Pakistan. C'est dire si l'auteur nous fait voyager, dans les pays, mais également dans l'imaginaire des peuples !

Comme la majorité de ces animaux sont touchés par une problématique de diminution de la population, il est souvent question de conservation des espèces, et de préservation de l'environnement.
Mais quand on voyage, on découvre aussi d'autres cultures, d'autres modes de vie, d'autres spiritualités. L'auteur nous fait partager cela, à travers ses rencontres, et son envie de comprendre dans quelle mesure chaque animal est intégré à chaque culture.

Je conseille donc ce livre, aux personnes qui ont des envies de voyage, une curiosité certaine envers les différentes cultures, et peut-être aussi une petite sensibilité à la protection de notre environnement naturel (même si je ne pense pas que ce soit vraiment nécessaire pour apprécier cette lecture).
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Ce roman m'a tout d'abord intrigué par sa couverture et son résumé, assez original.

L'auteur nous entraîne entre fiction et réalité, comme un récit de voyageur qui découvre de nouvelles choses et qui est surpris par ce qui l'entoure.
Il décrit, de façon détaillée, 6 créatures mystérieuses, entre mythes et animaux en voie d'extinction (le yéti, le tigre coréen...), leurs environnements et les interactions avec la population locale. Chaque chapitre/créature peut être lu de façon indépendante.
Le point commun de ces animaux est leur disparition, qui devient problématique, et pose aussi la question de leur préservation.

La plume est fluide, assez facile à lire (je m'attendais à une lecture plus exigeante et finalement, je suis assez surprise).

Partez en voyage avec ce beau roman, dans un tour du monde ou dans l'imaginaire populaire, on y découvre de nouvelles cultures à travers les rencontres de l'auteur.
Un bel hommage à la défense de l'environnement.
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Six récits, six animaux choisis pour leur caractère « invisible », comprenez que l'on ne voit pas facilement : soit parce qu'ils sont rares, en voie d'extinction ou encore imaginaires.
Six récits qui nous emmènent pour plusieurs traques autour du monde.
Ce livre est à mi-chemin entre le récit de voyage, l'essai ethnologique ou zoologique. En effet, l'auteur nous montre que l'évolution de ces animaux invisibles est étroitement liée aux peuples qui les côtoient.
On plonge à la fois dans une sorte de documentaire animalier sur les traces d'animaux difficiles à débusquer mais aussi dans une sorte de reportage sur les populations locales et leurs liens avec la nature.
Un savant mélange fort instructif tout en restant très agréable à lire.
Une lecture que je recommande vivement !
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Gabi Martinez est un auteur explorateur de nouveaux univers. C'est un aventurier qui retrace ses expéditions par écrit. Dans "Animaux invisibles", il part à la recherche d'animaux légendaires, réels ou imaginaires, éteints ou en voie d'extinction. Il cherche leur trace et la preuve de leur existence passée ou actuelle. Dans cet essai, nous suivrons les empreintes de six animaux : le bec-en-sabot, la grande barrière de corail, le yéti, le moa, le tigre de Corée et le « danta ». L'auteur nous emmène ainsi dans des pays et des cultures différentes.

L'ouvrage porte bien son nom, car mis à part la grande barrière de corail, on ne verra aucun de ces animaux pointer le bout de son nez. Ce qui m'a déstabilisé ici, c'est que plus qu'une étude zoologique qui expliquerait la vie de chacun de ces animaux, il s'agit d'une étude sociologique qui porte sur l'homme et sa relation ou non-relation avec ces bêtes. Cette lecture m'a d'ailleurs déprimé, car elle montre encore une fois l'impact destructeur que l'homme a sur son environnement et l'impuissance des chercheurs et écologistes face à la majorité des hommes.

Ce livre est intéressant mais je n'y ai pas trouvé mon compte. J'aurais préféré en apprendre plus sur chaque animal et je me suis donc quelque peu égarée dans cette lecture qui n'était pas ce à quoi je m'attendais. J'ai été un peu déçue car je m'étais fait une autre idée de ce récit. Cet écrit plaira sans doute à d'autres lecteurs et j'espère que le message de protection de la nature et de sa faune saura trouver son auditoire.
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Au bout du compte, le désir d'apercevoir des animaux, et à plus forte raison des animaux en liberté, est un trait commun à tous les habitants des villes. La science le fait remonter à une mémoire génétique qui s'obstinerait à nous rappeler qu'il fut un temps où notre espèce partageait ces mêmes conditions de vie. C'est pourquoi, semble-t-il, la contemplation de bêtes sauvages éveille en nous un sentiment mêlé de nostalgie et d'envie, en plus d'une peur atavique pour ces formes d'existence qui, aussi belles soient-elles, échappent à notre emprise car elles appartiennent à un univers devenu trop énigmatique.
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La vue des canards me fit penser à une phrase de Peter Scott : "Tout le monde doit se battre pour une cause, ne serait-ce que celles de ces putains de canards." C'était précisément mon cas. Les putains de canards. Le dodo. Le yéti. Les moas. Des causes qui me faisaient voyager et découvrir, par exemple, que ce peuple polynésien était composé de mangeurs de porc enthousiastes ; que la cigarette, la boisson énergétique et la prise d'anabolisants constituaient une singulière trinité maorie ; ou encore qu'il flottait souvent à Rotorua, une odeur fétide.
(...)
Les geysers rejetaient de soudains jets d'eau chaude formant un voile fugace de particules qui se mêlaient à la vapeur de soufre qu'exhalaient des roches plus proches, enveloppées dans une odeur putride en provenance du sous-sol.
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Cela faisait quatre ans que je caressais l'idée de poursuivre des animaux invisibles. [...] Les trouver ne constituait pas l'objectif principal, puisqu'ils étaient invisibles, mais en suivre la trace devait me permettre de pénétrer non seulement les territoires qu'ils avaient habités, mais aussi la réalité et l'imaginaire des sociétés dont ils avaient nourri les songes.
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La légende veut que le tigre blanc se révèle le jour où le pouvoir sera entre les mains des justes ou lorsque la paix régnera dans le monde. Quelques mois après notre incursion coréenne, la présidente de la République - la fille du dictateur militaire resté dix-huit ans à la tête du pays - démissionna, accusée de favoriser les intérêts d'une confidente chamane qui la manipulait. Quant à la paix dans le monde... On pouvait raisonnablement admettre que les Coréens devraient encore attendre pour apercevoir le tigre blanc.
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De retour à Westport, je me rendis à la pêcherie, cherchant à rencontrer le plus de monde possible. Les travailleurs déjeunaient le nez dans leurs téléphones et leurs casse-croûte lorsque je demandai à un ancien à l'allure de chef d'équipe s'il connaissait des histoires de moas.
"Cette terre est une terre fantomatique, parsemée d'esprits, dit-il. Et le moa en fait partie.
- Et pourtant, on ne cultive pas trop son souvenir.
- Aux yeux de certains, il passe pour un imbécile. Mais vous voulez que je vous dise, je m'en remets à l'imbécile notoire..."
Puis, reprenant, après une pause pleine de théâtralité :
"Car au moins, il offre quelque chose de différent. Les êtres raisonnables me foutent le cafard. Regardez-les."
Les jeunes gens empaquetés dans des blouses maculées de sang et d'autres fluides continuaient de pianoter sur leurs téléphones.
"Il paraît qu'ils sont normaux, dit-il. Je vous en laisse seul juge."
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Videos de Gabi Martinez (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gabi Martinez
Gabi Martinez vous présente son ouvrage "Les défenses" aux éditions Bourgois.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2303412/gabi-martinez-les-defenses
Notes de Musique : Free Music Archive
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