Une vie, tome 2 : Winston Smith (1903-1984) La biographie retrouvée

Deuxième tome de « la biographie retrouvée » de ce fameux auteur oublié : Dover W. Smith. 1917-1921, ses années passées à Eton. Collège anglais de la plus haute importance, dans lequel, en tant qu'élève boursier, il devra se battre encore plus que les autres.
Ce sont ces années de scolarité troubles pour Winston Smith qui adoptera tous les codes, surtout les pires, de l'intelligentsia britannique. « Cinq ans au cours desquels un petit bourgeois timide et complexé s'est lentement métamorphosé en un jeune home snob et arrogant, pur produit de d'intelligentsia britannique. » (p. 7).
Des années éclairées aussi. Il rencontrera des personnes qui l'accompagneront et nourriront son oeuvre toute sa vie : Aldous Huxley, qui sera son professeur, ou encore Eric Blair, le futur George Orwell...
Deuxième tome dans lequel la fascination s'exerce de nouveau. On ne sait si celle-ci provient de la vraie histoire de cet écrivain maudit ou du fantasme de la vie du héros de "1984"... À suivre !

Lu en janvier 2018.

Suite des aventures du prénommé Dover, grâce à un mensonge éhonté voilà notre jeune garçon pris sous l'aile du couple Wilkinson. Il rejoint donc Eton, le coeur triste malgré tout, Dover s'étend épris de Mrs Wilkinson. le jeune homme continue malgré tout des études honorables, dans ce monde élitiste dont il déchiffre les codes.
On replonge dès les premières planches dans cette biographie sans la moindre difficulté. Ça sent bon l'encaustique des couloirs de cette vieille Angleterre très bien rendue par le trait parfait de Martinez. Côté scénar., c'est toujours passionnant, rapport difficile mère/fils, sentiments amoureux troublés, rencontres qui forment l'homme en devenir. Ce tome 2, est tout aussi réussit. Seul hic, devoir attendre le tome 3 !

Deuxième tome de cette série BD basée sur une simili-biographie retrouvée d'un certain Winston Smith. Ce deuxième épisode est consacré aux années universitaires de « Dover » Smith, 1917-1921, celles où l'élève boursier d'Eton subit les a priori sévères d'élèves mieux nés.

Alors que le hasard lui fait côtoyer des étudiants plus ouverts que d'habitude dans ce milieu très select, il réussi à se fâcher avec eux. Dés lors, il se réfugie dans un mimétisme bon teint : il devient suiveur, sans aspérité.

Ces années d'adolescence correspondent aussi au passage au monde des adultes, avec des désirs féminins impossibles à satisfaire. le britannique auto-centré va chercher à matérialiser ses fantasmes. Sans réelle passion et avec de terribles conséquences pour les autres. Tel est ce Winston Dover Smith, un gars qui a eu sa chance, mais a surtout montré ses limites.

L'ambiance très collet monté des collèges britanniques au début du XXéme siècle est bien rendue. le conformisme de classe aussi. Cet épisode permet d'apporter plus d'importance aux personnages secondaires, qui tous à un degré ou à un autre, vont être marqués par les faiblesses de Winston Smith. La série gagne en intérêt après un début trop poussif à mon goût.

Dover W. Smith.... né à Douvres en 1903, écrivain et journaliste anglais.
Une vie, adaptation en BD des autobiographies comme celles d'Hemingway, de Kessel...
A priori donc pas de raison pour Perrissin d'avoir pris ce personnage pour se lancer dans une série de 6 volumes....
Dans ce tome 2, le jeune Dover a pu intégrer Eton.
Élève boursier, il va devoir se battre pour trouver sa place, pour ne pas abandonner durant la première année. Cette scolarité à Eton est aussi le temps de la découverte des sentiments, de l'éloignement de Dover avec sa mère, de la découverte de la dureté des codes de l'aristocratie britannique.
Mais c'est aussi les années de sa rencontre avec Aldous Huxley, Eric Blair (futur George Orwell), Connolly. Dover a toujours aimé écrire, des poèmes.

A ce stade il est toujours impossible de savoir qui était Dover W. Smith....
Mais le suspens est bien là. Les longueurs ne font qu'accentuer ce dernier. le dessin aquarellé, sepia, est toujours magnifique, précis, d'une réalisme absolu.
Un album qui se laisse lire avec plaisir et appelle tout logiquement le T3

Dans ce second tome, Winston est étudiant à Eton. Sa vie est faite d'études, de brimades, de sévices, d'amitié, notamment avec un nouveau (Aldous Huxley) et de trahisons. C'est ce que découvre Anna en parcourant ses mémoires. Et tout comme elle je suis captivée. le mystère du premier tome reste entier.

​Anna continue de lire la biographie de Dover Winston Smith, elle en arrive à son cursus scolaire au sein de Land Priors. Parmi les documents un photo attire son attention, il s'agit d'un portrait d'elle et sa mère sur la Promenade des Anglais à Nice, sans savoir quel lien l'unit à cet homme.
Dans les pages qu'elle lit, elle apprend que Dover réussit son entrée au Collège d'Eton, il a treize ans et entre donc en première année en découvrant le pouvoir des dernières années sur les petits nouveaux. Il se sent seul mais il fera la connaissance de Mynors et Runciman puis Blair.

Dans ce deuxième tome, nous suivons sa scolarité à Eton, côtoyant des élèves brillants et des professeurs renommés, subissant les codes de la bourgeoisie britannique et le bizutage. Son amour enfantin pour Mme Wilkinson (la femme du directeur de son ancienne école) se trouve amplifié à l'adolescence. Cette BD qui peut paraître dans rebondissements et sans intrigue est en fait un récit palpitant sur la fin du XIX / début XXème. Les deux premiers tomes nous plonge dans une Angleterre encore classique où tout est formalisé, où le moindre pas de côté vous fait passer pour un pestiféré.
Les dessins nous intègre facilement dans cette époque riche.
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Lien : http://stemilou.over-blog.co..

Deuxième tome de la vie de Winston consacré à ses années à Eton, collège chic où il va cotoyer l'aristocratie, l'intelligentsia britannique et des personnages comme Adlous Huxley, son professeur, ou Eric Blair, qui deviendra son ami. Il adopte tous les codes sans difficulté, déjà manipulateur né, certes il n'arrive pas toujours à ses fins, mais il progresse dans sa capacité à toujours comprendre son environnement et à s'en servir.
Hormis son personnage, a priori inventé, tout semble très réaliste dans cet univers très particulier. le dessin aide à s'imprégner de cette histoire très humaine. A lire.

Dans le deuxième tome, nous suivons le parcours de Dover W. Smith à Eton : "Cinq ans au cours desquels un petit bourgeois timide et complexé s'est lentement métamorphosé en un jeune homme snob et arrogant, pur produit de l'intelligentsia britannique". (p 7)
Dover devient le protégé de la famille Wilkinson qui pense, à tort, que le jeune garçon a sauvé la femme de Wilkinson au moment de la naissance de leur fille Edna. Dover parviendra-t-il à vivre avec ce mensonge si pesant ? En outre, le jeune homme se met à avoir honte en présence de sa mère, ce qui le fait cependant culpabiliser. Les sentiments qu'il éprouve pour Julia, la jeune femme de Wilkinson, l'envahissent. Situation d'autant plus délicate que les Wilkinson sont devenus sa famille d'adoption.
L'histoire est toujours aussi captivante, j'attends de lire la suite avec grande impatience.