AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Une vie tome 2 sur 3
EAN : 9782754811804
72 pages
Futuropolis (16/06/2016)
3.82/5   22 notes
Résumé :
Une existence hors du commun qui devient, grâce à Christian Perrissin et Guillaume Martinez, la peinture de toutes les espérances d'une époque à travers cette bande dessinée en six volumes !
Que lire après Une vie, tome 2 : Winston Smith (1903-1984) La biographie retrouvéeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
3,82

sur 22 notes
5
1 avis
4
8 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
Deuxième tome de « la biographie retrouvée » de ce fameux auteur oublié : Dover W. Smith. 1917-1921, ses années passées à Eton. Collège anglais de la plus haute importance, dans lequel, en tant qu'élève boursier, il devra se battre encore plus que les autres.
Ce sont ces années de scolarité troubles pour Winston Smith qui adoptera tous les codes, surtout les pires, de l'intelligentsia britannique. « Cinq ans au cours desquels un petit bourgeois timide et complexé s'est lentement métamorphosé en un jeune home snob et arrogant, pur produit de d'intelligentsia britannique. » (p. 7).
Des années éclairées aussi. Il rencontrera des personnes qui l'accompagneront et nourriront son oeuvre toute sa vie : Aldous Huxley, qui sera son professeur, ou encore Eric Blair, le futur George Orwell...
Deuxième tome dans lequel la fascination s'exerce de nouveau. On ne sait si celle-ci provient de la vraie histoire de cet écrivain maudit ou du fantasme de la vie du héros de "1984"... À suivre !

Lu en janvier 2018.
Commenter  J’apprécie          790
Suite des aventures du prénommé Dover, grâce à un mensonge éhonté voilà notre jeune garçon pris sous l'aile du couple Wilkinson. Il rejoint donc Eton, le coeur triste malgré tout, Dover s'étend épris de Mrs Wilkinson. le jeune homme continue malgré tout des études honorables, dans ce monde élitiste dont il déchiffre les codes.
On replonge dès les premières planches dans cette biographie sans la moindre difficulté. Ça sent bon l'encaustique des couloirs de cette vieille Angleterre très bien rendue par le trait parfait de Martinez. Côté scénar., c'est toujours passionnant, rapport difficile mère/fils, sentiments amoureux troublés, rencontres qui forment l'homme en devenir. Ce tome 2, est tout aussi réussit. Seul hic, devoir attendre le tome 3 !
Commenter  J’apprécie          340
1917.
Winston Dover Smith découvre à quel point, il ne fait pas bon être un étudiant de première année à Eton. N'étant pas du même rang social que la très grosse majorité des étudiants (il est boursier) il va devenir le souffre-douleur de « Bismark », l'étudiant qui est le leader des étudiants de dernière année. Les châtiments corporels ne manqueront pas ! Les humiliations non plus ! Va-t-il être en mesure de résister ? Saura-t-il aussi modérer ses sentiments amoureux envers Julia Wilkinson, l'épouse d'Adam, directeur du collège qui l'a formé et qui paie ses études à Eton ?

Critique :

Anna continue de découvrir l'autobiographie de Winston Dover Smith dont elle a hérité bien malgré elle. Elle n'est plus trop pressée de quitter la montagne et la chambre d'hôtel qu'occupait ce même Smith tant elle est plongée dans ses écrits et a envie de retrouver les traces de ce mystérieux écrivain.
Reprenons le cours de l'ouvrage de Dover Smith. Nous voilà à Eton en compagnie d'un Winston qui cherche sa place dans un milieu dont il n'est pas issu. C'est là qu'il va faire la connaissance de Aldous Huxley (Le meilleur des mondes) l'un de ses professeurs et d'Eric Blair que nous connaissons mieux sous son nom de plume de George Orwell (1984) étudiant très contestataire dont il sera fort proche.

Il n'échappera pas à un certain snobisme et prendra de plus en plus de distances à l'égard de sa pauvre mère qui en pâtira beaucoup.

Ses sentiments amoureux pour Julia Wilkinson vont conduire à un drame.

Christian Perrissin continue de nous balader dans cette « autobiographie d'un auteur que le temps a oublié malgré sa vie extraordinaire ». On retrouve avec plaisir les dessins et les couleurs sépia (mais pas que) d'un Guillaume Martinez très en forme.

Encore un album formidable ! Que demander de plus ? … La suite évidemment !
Commenter  J’apprécie          220
Dover est rentré à Eton, un lycée privé d'Angleterre formant l'élite de la société. Il y fera des rencontre qui le marqueront à jamais et dont il s'épanchera longuement dans son manuscrit autobiographique. Mais l'adolescence est aussi l'age des émois amoureux, des conflits familiaux...

Ce tome 2 est une belle suite de la biographie de l'écrivain et Journaliste anglais Dover Winston Simth (il est pas très connu mais il semble avoir eu une vie bien remplie).
Cette autobiographie qu'il a laissé dans cet hotel de Saint Veran et que Anna va découvrir. Nous le lisons en même temps qu'elle ce qui créé une affinité avec la jeune femme. Si les pages qui lui sont dédiées sont peu nombreuses, on s'intéresse tout de même à elle. Surtout qu'elle semble avoir elle aussi des zones d'ombres.
Dover lui va donc croiser dans ce lycée élitiste des figures qui marqueront sa vie. Huxley, Blair, Connolly... Les auteurs vont d'ailleurs revenir sur ces personnages dans le cahier en fin d'album.
Je trouve toujours le scénario bien réalisé, en alternant la vie au lycée, et celle familiale. Peut-être un peu plus de longueurs mais on voit le caractère du personnage se façonner.
Quant aux dessins, les aquarelles continuent de nous ravir.
Une belle découverte même si le personnage m'était inconnu.

Commenter  J’apprécie          160
Deuxième tome de cette série BD basée sur une simili-biographie retrouvée d'un certain Winston Smith. Ce deuxième épisode est consacré aux années universitaires de « Dover » Smith, 1917-1921, celles où l'élève boursier d'Eton subit les a priori sévères d'élèves mieux nés.

Alors que le hasard lui fait côtoyer des étudiants plus ouverts que d'habitude dans ce milieu très select, il réussi à se fâcher avec eux. Dés lors, il se réfugie dans un mimétisme bon teint : il devient suiveur, sans aspérité.

Ces années d'adolescence correspondent aussi au passage au monde des adultes, avec des désirs féminins impossibles à satisfaire. le britannique auto-centré va chercher à matérialiser ses fantasmes. Sans réelle passion et avec de terribles conséquences pour les autres. Tel est ce Winston Dover Smith, un gars qui a eu sa chance, mais a surtout montré ses limites.

L'ambiance très collet monté des collèges britanniques au début du XXéme siècle est bien rendue. le conformisme de classe aussi. Cet épisode permet d'apporter plus d'importance aux personnages secondaires, qui tous à un degré ou à un autre, vont être marqués par les faiblesses de Winston Smith. La série gagne en intérêt après un début trop poussif à mon goût.
Commenter  J’apprécie          140


critiques presse (1)
ActuaBD
31 janvier 2017
L’ensemble est très intéressant et continue à nous dresser, par ce biais de la biographie romanesque, le portrait d’une génération.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
– Aristote considère que l’égalité est au cœur de l’humanité, l’égalité et non la différence. Il divise la société en deux classes, les riches et les pauvres, et il attribue à chaque individu la même faculté de raisonner.
– Dois-je en déduire que vous donnez raison à Aristote ?
– S’il avait tort, certains d’entre nous ne pourraient pas être ici.
– Si je suis votre raisonnement, le pouvoir devrait donc appartenir aux plus nombreux.
– C’est cela même, aux pauvres.
– Seriez-vous plus aristotélicien que platonicien, Blair ?
– Plus démocrate qu’aristocrate, Monsieur.

Page 14, Futuropolis, 2016.
Commenter  J’apprécie          530
Qui n’est pas misanthrope à 40 ans n’a jamais aimé les hommes. C’est Chamfort qui le disait.

Page 6, Futuropolis, 2016.
Commenter  J’apprécie          420
Les lointains souvenirs de jeunesse, lorsqu'on s'y replonge à l'hiver de sa vie, portent en eux une puissance émotionnelle sans équivalent dans le reste de notre existence.
Commenter  J’apprécie          120
Pour Platon, une société juste est celle qui met chacun à sa place.
Commenter  J’apprécie          201
Eton avait un bien curieux fonctionnement. Tous les élèves du Collège étaient gouvernés par un capitaine d'école, assisté d'une poignée d'élèves des classes de première et de terminale.
Cette oligarchie constituait le Pop.
Les professeurs n'étaient là que pour enseigner et n'avaient aucun droit sur nous, pas même celui de nous battre. En théorie, une organisation démocratique, dans la réalité Eton relevait du système féodal.
Nous, les premières années, devions fidélité à deux personnes : notre directeur d'étude et un dernière année dont on était le domestique attitré.
Commenter  J’apprécie          00

Lire un extrait
Videos de Guillaume Martinez (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Guillaume Martinez
Dans le 136e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Par l’ouest vers les Indes, premier tome de la série Ana & l’entremonde que l’on doit au scénario de Marc Dubuisson et au dessin de Cy., édité chez Glénat. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : – La sortie du 7e tome de la série Aya de Yopougon que l’on doit au scénario de Marguerite Abouet, au dessin de Clément Oubrerie et c’est édité chez Gallimard – La sortie de l’album Les sauveurs que l’on doit au scénario conjoint de Fabien Morin, Julien Derain et Laurent Hopman, au dessin de Chhuy-Ing Ia et c’est édité chez Deman éditions – La sortie du deuxième et dernier tome de Ténébreuse que l’on doit au scénario de Hubert, au dessin de Vincent Mallié et c’est édité chez Dupuis dans la collection Aire libre – La sortie de l’album Vergès, une nuit avec le diable que l’on doit au scénario de Jean-Charles Chapuzet, au dessin de Guillaume Martinez et c’est édité chez Glénat dans la collection 1000 feuilles – La sortie de l’album L’ombre des pins que l’on doit au scénario conjoint de Valérian Guillaume et Cécile Dupuis, qui signe aussi le dessin, et c’est édité chez Virages graphic – La sortie en intégrale de Peepshow que l’on doit à Joe Matt et aux éditions Vagator dans la collection Revival
+ Lire la suite
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus
Livres les plus populaires de la semaine Voir plus


Lecteurs (40) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5225 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}