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EAN : 9782367403632
382 pages
Scrineo (08/10/2015)
3.83/5   156 notes
Résumé :
Quels sont ces étranges maux qui affligent les habitants de Peakwood, petite ville du Montana, USA ? D'où viennent les blessures qui apparaissent sur le corps de certains de ses habitants ? Pourquoi d'autres commencent-ils à agir étrangement ? Seuls Chayton, le médecin de la ville, et son père, vieux chaman au savoir ancestral, savent reconnaître les signes. Le bouleversement qui approche. Quelque chose en lien avec un accident qui n'aurait jamais dû avoir lieu, dix... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (71) Voir plus Ajouter une critique
3,83

sur 156 notes
En lisant la quatrième de couverture, j'ai été intriguée par ce roman. Je ne lis pas énormément de livres fantastiques car je suis plutôt coriace en la matière. Il faut vraiment que le thème me plaise. C'était le cas ici. Et je ne me suis pas trompée. Ce bouquin est addictif ! Impossible de le quitter ! Pire, j'en ai rêvé ! L'auteur mélange savamment, de la même manière pratiquement que les romans antillais, la sorcellerie, la médecine et une enquête digne des plus grands inspecteurs. le tout se lisant, vous l'aurez compris, frénétiquement, car même si vous avez deviné certaines choses, vous voulez en savoir plus.

Rod Marty joue également avec la structure de son livre. le titre parle de lui-même. Il va nous présenter tour à tour ces enfants qui, quelques années auparavant, ont eu un grave accident, leur bus étant entré en collision avec une voiture sur une route enneigée. Viennent s'intercaler les histoires du chauffeur de bus, de la jeune institutrice qui s'y trouvait aussi, des mères... Habituellement, je n'aime pas trop ce genre. En effet, on s'y perd assez vite. Pourtant, ici, ce n'est pas le cas. le texte reproduit au final, de façon mimétique, la petite communauté de Peakwood.

Ne comptez pas sur moi pour vous en dire plus. Ce serait dévoiler trop de choses. J'ai appris qu'il s'agissait du premier roman de l'écrivain. J'espère que ce ne sera pas le dernier !

Un grand merci à l'équipe de Babelio, à Rod Marty ainsi qu'aux éditions Scrineo pour cette découverte magistrale.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Peakwood était une petite ville du Montana relativement paisible jusqu'à ce terrible accident de car scolaire qui endeuilla la communauté.
Des années plus tard, d'étranges blessures inexpliquées apparaissent sur le corps de certains habitants.
Voila le point de départ de ce roman que j'ai dévoré d'une traite.
Ecrit par un auteur français, ce roman qui se passe aux Etats-Unis, nous entraîne dans une ambiance fantastique un peu effrayante et mystérieuse.
On y fait la connaissance de tout un tas d'habitants, des adolescents, le médecin de la clinique, le tenancier du restaurant, la serveuse un peu trop portée sur la bouteille, l'ancienne institutrice désormais handicapée suite à l'accident du car, le maire, le patron de l'usine locale…
Les chapitres s'enchaînent à un rythme soutenu et je me suis complètement laissé entraîner dans cette histoire aux relents de légendes indiennes.
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J'en suis à plusieurs titres lus de la collection "jeunes adultes" des éditions Scrineo et pour le moment, aucun ne m'a déçue ou ennuyée.

Les enfants de Peakwood commence avec un dramatique accident de bus, revenant d'une sortie scolaire. Pour conjurer le sort des victimes, Chayton Featherfield, médecin de la ville et père d'une des enfants, fait appel à son père, chaman d'une réserve. A Peakwood, Montana, Rod Marty procède à un rituel indien alors qu'à Ludlow, Maine, Stephen King conduisait Louis Creed jusqu'à un cimetière des indiens Micmacs dans Simetierre. Mais l'effet recherché est similaire. Et comment ne pas comprendre?

Dix années ont passé, les enfants ont grandi, sont désormais des adolescents. Peakwood mène une existence banale de petite ville banale. On suit le quotidien des lycéens, avec les caractères types du genre : le surdoué coincé et solitaire, le capitaine de l'équipe de football américain arrogant et brutal, la chef des pompom girls à ses pieds, etc.
Un tout petit fait, réalisé inconsciemment, va rouler comme une petite pierre qui déclenche une avalanche. L'équilibre de Peakwood se déstabilise jusqu'à atteindre son paroxysme avec l'annonce de l'arrivée d'un blizzard. le froid ne rigole pas dans le Montana (un des personnages raconte que le record de chute de températures en 24h fut de 55°...; je ne sais si la donnée est véridique mais ça fait froid dans le dos et désolée pour le jeu de mots).

Rod Marty signe avec Les enfants de Peakwood un roman captivant, à l'atmosphère tendue et vite oppressante. Les divers protagonistes sont bien amenés; je me suis attachée à les suivre au long des pages. le caractère fantastique, lié à la magie indienne qui apporte beaucoup d'intérêt à l'intrigue, n'exclue pas les émotions. Dès le départ d'ailleurs puisqu'on se met aisément à la place des parents confrontés aux conséquences immédiates de l'accident. le roman soulève les mêmes questions que son prédécesseur Simetierre. Face à la mort de son enfant, a fortiori de façon si brutale, que serions- nous prêts à faire?
Les événements qui surviennent dix ans après apportent aussi leur lot émotionnel face à la peur, face à la folie, la solidarité et même l'amour.

Les enfants de Peakwood n'est donc pas qu'un récit horrifique mais tout simplement une bonne histoire, bien racontée. Même si certains personnages sont stéréotypés, Rod Marty parvient par sa narration à faire oublier cet aspect. J'ai vu que l'auteur avait écrit un second livre; je le découvrirai avec grand plaisir.
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Je remercie les éditions Scrinéo et Babélio pour l'envoi de ce roman

Je ne suis pas féru de littérature fantastique mais je voulais profiter de ce challenge pour essayer de changer d'avis.
J'ai été agréablement surpris.

Dans une petite ville du Montana, un accident de car scolaire: morts d'enfants de six/ huit ans, de profs, souffrance des familles.
10 ans plus tard, personne ne parle plus de ce drame.
Mais des blessures étranges apparaissent chez les survIvants et, soudainement, la folie et la mort se déchainent.

Suspens, angoisse, rebondissements, denouement spectaculaire: thriller classique: mieux vaut une bonne dose de surnaturel que des explications trop souvent invraisemblables.

Mais ce n'est que mon humble avis
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À Peakwood, personne ne parle de l'accident de bus scolaire qui a eu lieu dix ans auparavant. La tragédie n'a fait que deux victimes : les autres passagers du bus sont bien vivants, mais seulement au prix d'un rituel indien très mystérieux. « Il y a des gens qui devraient être morts, mais qui continuent pourtant de marcher. Un blasphème à la vie elle-même. […] Des enfants sont morts, des petits et des grands. Partis dans la grotte, ils se sont relevés tels des revenants et ont continué de vivre là où leur destin n'existait plus. Normaux dehors, mais en décomposition dedans. Les renvoyer vers la terre, c'est ce qu'il faut faire. » (p. 96) Quand certains habitants de la ville commencent à se comporter étrangement et que des plaies apparaissent de façon incompréhensible sur le corps des accidentés, Chayton, le médecin de la ville, et son père, chaman indien, comprennent que quelqu'un a parlé et a révélé le secret de cette terrible nuit. « Cette blessure qui se rouvre… c'est la mort qui veut vous récupérer. Et si vous ne m'écoutez pas, elle a de sérieuses chances d'y parvenir. » (p. 253) Alors qu'un blizzard s'abat sur Peakwood, Chayton sait qu'il a peu de temps pour trouver la fuite, conjurer le démon et réparer les ultimes erreurs des protagonistes de l'accident de bus.

Ce roman n'est pas déplaisant, mais aie aie aie… j'ai fait l'erreur de le comparer à Simetierre de Stephen King. le vainqueur par KO est le roi de l'épouvante ! L'intrigue semble vouloir dissimuler un secret qui a été à moitié dévoilé à la vingtième page : assez difficile ensuite de maintenir le suspense et de nourrir l'angoisse qui naît de l'inconnu. En outre, il y a un peu trop de personnages caricaturaux dans ce roman : des adultes plus ou moins alcooliques ou dépressifs, des lycéennes pestes, des adolescents souffre-douleur et leurs bourreaux en blouson de football, un jeune garçon avide de sexe et de violence, un petit génie, etc. Cela dit, le texte de Marty Rod reste d’assez bonne facture. « Dans l'obscurité se cachaient des forces maléfiques qui riaient de ce que les parents racontaient à leurs enfants. Ils étaient réels, les monstres étaient réels. Dissimulés aux regards de tous, ils attendaient d'être libérés de leur prison pour atteindre la lumière. » (p. 306) Mais je pense qu'il faut être américain pour saisir tout l'enjeu des malédictions et des pratiques chamaniques amérindiennes : culturellement, c'est difficile à appréhender pour un Européen. Sur cette analyse de comptoir, je vous laisse pour ouvrir un autre roman du King.
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Andrew Nolin alluma ses phares en regardant dans le rétroviseur les gamins chahuter derrière lui. Ils augmentaient la migraine qu’il avait depuis le début de la journée. Au fil des années, il avait appris à prendre son mal en patience quand il conduisait la marmaille de la ville, mais aujourd’hui, seule la pensée de les étrangler les uns après les autres le soulageait.
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Il dégota un miroir, près de la porte d'entrée, où il se força à regarder son visage, avec toutes ses veines et ses craquelures qui le défiguraient. Son cou prenait à présent également une couleur verdâtre comme toute la partie droite infectée. Il s'était mis le doigt dans l'œil concernant le pouvoir de son pistolet. Il avait toujours été là pour tuer, jamais pour guérir.
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« Il y a des gens qui devraient être morts, mais qui continuent pourtant de marcher. Un blasphème à la vie elle-même. […] Des enfants sont morts, des petits et des grands. Partis dans la grotte, ils se sont relevés tels des revenants et ont continué de vivre là où leur destin n’existait plus. Normaux dehors, mais en décomposition dedans. Les renvoyer vers la terre, c’est ce qu’il faut faire. » (p. 96)
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- Est-ce que t'as une blessure quelque part, Quinn ?
- Pourquoi tu me demandes ça, puce ?
- A ta hanche ? T'as une blessure ?
- Mais non, regarde je n'ai absolument...
Elle avait relevé son pull pour lui prouver, mais l'endroit où sa peau était encore intacte hier en se couchant était à présent d'une couleur bleutée. Elle rabaissa aussitôt le vêtement sur son ventre.
- C'est juste un bleu. Ne te fais pas de souci pour ça, essaya-t-elle de la rassurer en se demandant comment Audrey pouvait être au courant de ça avant elle.
- Ça veut dire quoi en décomposition ?
- Quoi... ?
- C'est la dame de mon rêve qui le disait. Normaux dehors mais en décomposition dedans, elle a dit sans ouvrir la bouche.
Quinn frissonna.
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Naomi sortit de la maison en refermant la porte à double tour derrière elle. Jenny attendit d'entendre le grincement de la grille du jardin avant d'éteindre la télévision. Elle finit de manger ses deux tartines en silence. Elle n'aimait pas être seule, mais elle n'arrivait pas non plus à supporter les autres. Il y avait toujours dans leur regard une lueur triste, quand ils baissaient leurs yeux sur elle, qui la faisait aboyer. Naomi, c'était différent. Avec son sourire constant, elle lui renvoyait en pleine face ce qu'elle était devenue. Une handicapée au sale caractère.
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Videos de Rod Marty (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Rod Marty
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