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Alain Mascarou (Traducteur)Asli Aktug (Traducteur)
EAN : 9782955970096
192 pages
Kontr éditions (28/12/2019)
2.5/5   3 notes
Résumé :
Premier livre de Bilge Karasu, publié en 1963, La mort était en Troie est un coup de maître où s'affirment dès l'abord les préoccupations intimes de son auteur et les bases de son esthétique. Cette oeuvre composite et fragmentée suit, de la jeunesse à l'âge adulte et de la localité côtière de Sankum à Istanbul, un groupe de personnages gravitant autour de la figure magnétique de Mügfk, garçon débordant de sensualité qui vit ses amours masculines dans la Turquie cons... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
"Au bout de la première demi-heure Musfik a semblé s'ennuyer." (P. 169)
Moi aussi ! je n'arrivais pas à entrer dans cette lecture!!
Je me suis demandé souvent où j'allais, si oui ou non j'allais lâcher ce livre. Si je n'avais pas pris l'engagement de le lire dans le cadre d'une opération "Masse Critique" organisée par Babelio, je l'aurais sans doute abandonné et je serais passé à autre chose.
Oui j'avais été attiré.....un auteur dont je n'avais jamais entendu parler, et Babelio, précisait sur la quatrième de couverture : "Mügfk, garçon débordant de sensualité qui vit ses amours masculines dans la Turquie conservatrice des années 1950....."
Années 50 qui furent celles de mon enfance, interdits que je connaissais du fait ma famille curaillon, et Turquie, que j'ai rarement croisée dans mes lectures, sans compter ce poncif sur l'homosexualité dans le monde musulman ......espoirs d'être fortement intéressé par ce titre...sans compter que je ne connaissais pas Bilge Karasu...dont la photo me rappelait de nombreuses photos familiales, celles d'ancêtres que je n'ai pas connus.
Bref l'espoir d'une vraie découverte...Et ce fut une découverte, oui, une vraie découverte....Mais pas tout à faite celle que j'attendais, loin de là !
J'ai été déconcerté par ces premières pages du livre, ces phrases courtes et hachées...Incompréhensibles parfois....pourvu que tout le livre ne soit pas ainsi ! Hallucinées presque : "Le soleil s'était passablement fendu."
Une envie de laisser tomber, mais non, je tenais à respecter mon engagement pris avec Babelio !
Puis plus tard, tout change, les phrases s'allongent, sans aucune ponctuation, des phrases d'une page voire plus...parfois, lourdes et incompréhensibles, difficiles à lire, imposant plus tard une relecture pour tenter de comprendre où veut en venir l'auteur!
Puis au détour d'une page; le bonheur arrive, celui qu'on attendait, rien de lubrique, non, la tendresse, l'amour, la beauté, le bonheur....
Le bonheur de certaines pages, qu'on relit avec plaisir,
Je garderai le souvenir de ces belles pages...mais pourquoi tout ne fut pas aussi intelligible et éblouissant ?
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Le titre a attiré mon attention. Tout ce qui touche le monde homérique m'attire immanquablement. C'est raté! Aucune allusion aux héros, Troyens ou Grecs. D'où vient ce titre? Je croyais trouver l'énigme avant la fin du roman, je reste perplexe. D'autant plus que la mort, elle-même, est assez peu présente dans l'histoire.

Est-ce un roman? un recueil de nouvelles? des poèmes en prose?

Chacun des chapitres est daté d'une année différente de 1952 à 1956. Racontent-ils une même histoire? Les narrateurs changent, l'ordre chronologique est chamboulé. J'ai du mal à identifier les narrateurs. le lecteur est bousculé par tant d'incertitudes. Flous,  les lieux et les temps. Quelques indications : dans un des chapitres la Seconde Guerre mondiale vient d'éclater, simple incise qui n'influera en rien l'histoire. Où se trouve donc Sarikum? D'après Google, sur la Mer Noire, c'est bien loin de Troie, loin d'Istanbul où se déroulent certaines histoires. le style de l'écriture déconcerte le lecteur. 

Il me faut assembler les pièces d'un puzzle pour identifier les personnages et reconstruire l'histoire de Müsfik. Müsfik aime les garçons, il est fasciné par les yeux verts. Amours compliquées, certains de ses amants sont mariés, amours souvent chastes, le plus souvent clandestines. A la limite de la folie, souvent incohérent.

Au bout d'une centaine de pages, je m'attache à Müsfik, à son village et à sa famille. La dernière partie du récit est plus classique, le style  s'assagit. Müsfik ose exprimer ses sentiments amoureux. J'ai à peu près reconstitué l'image du puzzle mais je ne connaîtrai pas la fin de l'histoire. Dommage, je serais bien restée plus longtemps à ma promener dans les vignes, sur le bord de mer, à croiser les chats. Un univers étrange!
Lien : https://netsdevoyages.car.bl..
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Page 136 (sur 180p), j'abandonne ma lecture car je ne peux plus continuer à lire ce roman qui me déplaît énormément. Il m'échappe, me dépasse. Il est long, lourd, ennuyant, inintéressant. Je ne le comprends pas, ne le saisis pas. Ce qu'il raconte ne m'intéresse pas. J'ai essayé, j'ai lutté pour le terminer mais il est tellement rasant (pour moi) que je ne peux plus le supporter. Il m'étouffe alors j'arrête le supplice. Je l'abandonne sans regret.
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