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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
En guise de préambule : Il était une fois, une innocente jeune québécoise qui lisait "les aventures de Couillu le caribou" , et "Boule & Bill".
Un jour, il advint qu'elle rejoignit Babelio, là de maudit(e)s français(e)s pervertirent les goûts de l'innocente compatriote de Céline Dion, en lui faisant connaitre des auteurs peu fréquentables.
Parmi ces ignobles individus, moi même, et parmi les auteurs, Graham Masterton.
Tout cette entrée en matière pour dire, que j'ai menée une lecture commune avec Siabelle..!
Le livre donc : "La vengeance du Manitou", est la suite du roman "Manitou", son livre le plus connu, et probablement aussi un des plus réussis.
Quid de cette "séquelle", comme on dit au cinéma ?
Tout commence quand un petit garçon, Toby, perçoit une présence maléfique dans sa chambre.
Il s'avère qu'il s'agit d'un puissant Homme médecine Misquamacus, qui cherche à faire son retour dans notre monde pour exercer une terrible vengeance. Et qui se manifeste, chez un descendant d'un homme blanc malfaisant (thème Lovecraftien de la culpabilité héréditaire, soit dit en passant Masterton connait ses classiques).
Le roman, reprend donc des éléments du premier tome de la série "Manitou", dont les personnages de Harry, "vrai/faux médium", et de Singing Rock, Homme médecine, qui lui, n'est pas passé du côté obscur...
Que dire de ce roman ?
Assez représentatif, je pense, de la veine fantastico-horrifique mainstream des années 1980, le récit est linéaire et suit un schéma narratif que l'auteur reprendra souvent, à savoir :
1) le Mal se manifeste de façon plus ou moins soudaine et brutale.
2) Les personnages qui y sont confrontés cherchent à déterminer son origine, enquêtent et recherchent une aide.
3) L'aide trouvée, le Mal identifié, la lutte s'engage...
4) Dans un combat final, plus ou moins dantesque le Bien et le Mal s'affrontent.
C'est donc de cette façon que Masterton conduit ses protagonistes vers le dénouement, plus ou moins heureux.
N'allez pas croire, que même si j'ai l'air de dénoncer une littérature cousue de grosses ficelles, je méprise ce genre de livres.
Car, sous son aspect "facile", les romans comme ceux de Masterton, sont suffisamment bons, pour laisser une empreinte durable dans l'esprit du lecteur.
Ainsi, j'avais lu "La vengeance du Manitou", en 1985 à sa parution chez "Néo", et quand je l'ai relu, donc 30 ans plus tard, des passages entiers du livre me sont revenus en mémoire !
Preuve, s'il en était besoin, que la littérature de genre, si elle parait manquer d'envergure à certains snobs, a de réelles qualités.
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Tome 2 : La vengeance du Manitou (Pocket 1991)
Revenge of the Manitou (1979)


Une nuit dans le village de Bodega en Californie, le petit Toby Ferner s'extirpe d'un cauchemar, affolé et criant qu'il n'est pas Allen.
Le lendemain, Neil, son père, lui demande comment et d'où il pouvait connaître ce « Allen ». Il s'agissait ni plus ni moins de l'oncle, le frère de Neil, décédé, dont personne n'avait jamais entendu parler ; sauf Nail dans son enfance. Fait encore plus étrange, les camarades de classe du jeune garçon sont sujets à des cauchemars horribles depuis quelque temps.
Serait-ce une crise d'hystérie collective, une crise de panique générale ? Mais pourquoi ? Si tout semble paisible dans ce coin de campagne charmant.
Rien à cacher ou à spoiler puisque c'est le retour de la magie indienne qui est le thème majeur de cette trilogie. Donc je n'en dis pas plus. C'est à découvrir.
L'auteur revient avec un récit plus nuancé, plus glauque et plus fin psychologiquement. Il prend un peu plus le temps pour s'attarder sur les ambiances, sur les manifestations démoniaques, sur le placement des éléments, le récit paraît plus travaillé. On retrouve l'esprit qui s'impose au monde réel, la sensation de froid, de vent, d'ondulation, de râle, de cris perçants, de force surnaturel, la vieille légende indienne wampanaugs, et, le désir prononcé de l'homme médecin — le plus puissant sorcier Peau-Rouge qui soit connu – Misquamacus, de se venger de l'invasion de l'homme blanc sur les terres d'Amérique.
Les terres souillées lâchent leurs esprits. Une idée qui revient dans le film « Poltergeist » qui sortit en 1982 (scénario : Steven Spielberg/Michael Grais/Mark Victor). le don de voyance, Stephen King saute sur l'occasion avec « Dead Zone » en 1979.
Il y a un petit mais. Les créatures ou les « Dieux » sont incomplets dans le sens où l'on ne retiendra que les notions de givre, d'explosion, de grondement, et de gros nuages. Une conclusion dans la trame du premier livre avec un maximum de dégâts, plein de policiers et de morts. Au final, au détriment de la perspicacité, c'est le retour de l'accélération qui provoque le dérapage du livre.
Cette fois, le rôle d'Harry (le diseur de bonne aventure) est secondaire, et Nail semble être plus lucide que Singing Rock (qui est quand même un sorcier indien) pour trouver une solution.
Ce n'était pas excellent comme bouquin, néanmoins le changement dans l'écriture titillera la curiosité du lecteur et provoquera l'espérance de retrouver le style abouti et plus lent dans le tome suivant. En somme un opus tremplin entre deux styles différents.
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On retrouve avec plaisir les protagonistes du premier opus Venant prêter main forte à Neil et son fiston dans leur lutte face au terrifiant Miscquamacus. L'intrigue est une nouvelle fois savamment menée et l'horreur reste au rendez-vous. La possession d'enfants par les esprits d'indiens en colère, fait son petit effet.
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Le deuxième roman, La Vengeance du Manitou, se lit aussi bien que le premier, Manitou, malgré une scène impliquant des draps de lit dont je me demande si elle était franchement nécessaire. Il reprend la même structure que le premier. Misquamacus, le sorcier venu du passé dans le premier, cherche à nouveau à se réincarner et à invoquer les pires démons de la mythologie amérindienne contre l'Amérique moderne. Il sera ici accompagné de vingt-et-un autres sorciers venus de différentes tribus, avec au passage un bel aperçu des différences dans les croyances d'une tribu à l'autre, et d'une grande variété dans les démons présentés. L'action passe de New York à la Californie et monte en puissance, mais ce livre reste une transition.
Lien : https://www.outrelivres.fr/m..
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Suite du roman Manitou, ce roman nous donne à lire le retour à la vie du grand Misquamacus, grand homme-médecine à l'esprit quelque peu maléfique. Il fauda beaucoup de tenacité ainsi qu'un peu de ruse pour en venir à bout, ainsiq eu de ses 21 acolytes ! Sans compter la venue de démons dont le plus hargneux n'est pas sans rappeler Cthulhu...
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