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François Truchaud (Traducteur)
EAN : 9782266091930
253 pages
Pocket (26/08/1999)
3.5/5   46 notes
Résumé :
Rafael Diaz, le nouvel étudiant de Jim Rook, paraît calme timide et réservé.
Mais le jeune Mexicain semble avoir un don étonnant : en ayant recours à un ancien rituel maya, il parvient à débarrasser ses camarades de leurs phobies et de leurs peurs les plus profondes...
Bientôt des meurtres monstrueux sont commis sur le campus. Le jeune Rafael en serait-il involontairement responsable ?
Ou serait-il l'incarnation de Xipe Totec, démon friand de sa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Rook 3- Cette nouvelle aventure est sous le signe de la peur. Un nouvel élève est arrivée dans la classe de Jim Rook. Il est capable d'exorciser la peur. Il est intéressant de voir les différentes phobies.
Après un second opus décevant, Graham Masterton nous écrit un roman bien plus captivant et plein de dynamisme. Je me surprends encore à enfiler les pages avec tant d'aisance. Jim Rook dispose d'une classe cosmopolite où les jeunes élèves sont issus d'ethnies différentes. Dès le début, un démon asiatique vient semer le trouble.

J'ai été emballé pendant deux cents pages où le rythme reste soutenu et percutant. Les cinquante dernières pages gâchent le plaisir. J'ai beaucoup aimé le retour d'un être cher à Jim. Je ne développerai pas plus sur cette entité pour ne pas dévoiler l'intrigue. Graham Masterton nous gratifie un voyage parmi nos peurs. Nous avons le droit, aussi, à un court voyage au Mexique. Dommage qu'il n'a pas plus exploité cette excursion.
J'ai retrouvé une fougue horrifique – produit typique de l'écossais – plutôt absente dans son précédent épisode. Ce fut donc avec un certain d'assister à des tortures.
L'envie de savoir, d'avancer, est bien présente. Cette lecture fut savoureuse avec des personnages convaincants, cet humour parfois décalé. Un petit bémol en ce qui concerne l'histoire. Elle se déroule une fois de plus dans la classe de Jim. J'aurai bien aimé un petit changement, par exemple lors d'un voyage ou une malédiction. Je ne pense pas trop me tromper, mais je risque de voir encore un schéma narratif récurrent dans l'apparition sournoise démoniaque.
Les Mayas – tout comme les incas – est une civilisation ancienne, disparut, qui fascine. Connaître un fragment de cette culture à la sauce Masterton est déjà délectable. Je reste sur ma faim. J'aimerai découvrir plus sur ce peuple et surtout avec l'immense talent de Graham Masterton.
Dommage que ces cinquante dernières pages viennent entacher un tableau presque parfait. Au final, ce livre est savoureux par ses qualités et sa touche Fantastique. Ce genre que je trouvais en voie de disparition, m'a redonné le désir de continuer à poursuivre ce type de lecture.
Je ne m'arrête pas en si bon chemin. Ma route continue avec Magie des neiges.
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Jim Rook, notre professeur pas comme les autres, est de retour avec un élève qui sort de l'ordinaire, encore que ça n'ait justement rien d'extraordinaire, en fait, vu qu'il en est ainsi dans tous les romans de cette série.
Suite à un cours sur les peurs et les phobies, le prof organise un rituel Maya avec ses élèves volontaires. Raphael, un Mexicain, semble capable d'exorciser les terreurs enfouies le plus profondément chez ses camarades de classe, comme le constate Jim en voyant des ombres sortir des corps des enfants. Il met fin à la séance, mais l'un des élèves sombre dans un coma profond.
Immersion totale dans la terreur encore une fois. du grand Masterton.
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Jim Rook il affronte tout ... les élèves chiants et dangereux, les membres de famille dingues à lier, les fantômes de gamine noyée et butée et finalement même un dieu maya (normal, nouvel élève, nouveau monstre) qui n'a jamais fait de mal à une mouche ... raté pour le coup, Graham, ce dieu-ci n'était pas néfaste pour les mayas ... Xipe Totec (pllutôt aztèque que maya d'ailleurs ce dieu de la renaissance, notre seigneur l'écorché) devient donc la peur ou plutôt les peurs incarnées ... le récit fonctionne, on plonge bien dans l'histoire qui ne tient pas la route une seule seconde, mais qui est racontée avec une voix de maître (sans le gramophone bien sur !) ... du plaisir, certes, il y en a puisque le récit est mené tambour battant jusqu'à une finale ahurissante ... mais bon, on ne s'emmerde pas et finalement c'est ce qui compte, non ?
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Je n'aime pas les sagas. Magie indienne m'avait une fois de plus prouvé que j'ai raison, en faisant une suite des plus pauvres à un Magie vaudou qui n'était pas sans intérêt.

Mais comme on m'a offert 5 tomes de cette série, je me suis fait un devoir de poursuivre mes lectures.

Magie maya ne parvient pas au niveau de Magie vaudou, mais est clairement au-dessus de Magie indienne (pas difficile, me dirons ceux qui connaissent mon avis sur Magie indienne…).

L'histoire tente quelques originalités. Ici, la menace n'est pas directement humaine comme dans les 2 tomes précédents. Il s'agit d'une création purement psychique : la Terreur incarnée. J'aime ce genre de concept et ai donc facilement adhéré à cette menace.

Le page-turner est toujours aussi présent avec Masterton. Même si l'histoire ne me conquit pas à 100%, elle est assez prenante et je n'ai pas vu les pages défiler.

En revanche, le personnage principal me parait toujours aussi lisse, vraiment. Les étudiants de sa classe sont autrement plus intéressants que lui, finalement. Dommage qu'ils ne soient que des rôles secondaires.

Autre élément qui m'a dérangé avec ce tome : par moments, au début surtout, on sent qu'on lit un livre, l'immersion ne s'active pas. Je veux dire que dès les premières lignes, le seul sujet qui revient dans toutes les discussions des personnages est la peur. Avoir peur, est-ce bien ? Ne pas avoir peur, est-ce dangereux ? On sait, par le résumé, que les phobies vont être au centre de l'intrigue. Mais si on l'ignorait, pas dur de le deviner avec ces premiers passages. C'est comme si les personnages n'avaient pas de vie en dehors de l'histoire qui les attend. C'est l'impression que m'a laissé ce type de passage en tout cas.

En résumé, Magie maya a été pour moi une lecture sympathique sur le moment sans forcément être inoubliable sur la durée. le genre de livre vite lu entre deux pavés, imparfait en plusieurs points, plaisant sur d'autres. Pas un Masterton que je conseillerais spécialement, sauf pour un lecteur voulant absolument lire le plus possible de cet auteur.
Lien : http://murphypoppy.canalblog..
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Jim Rook, un prof de littérature dans un lycée californien, a une classe d'élèves en difficultés. L'un d'eux, un Latino, a la faculté, via des incantations maya, d'exorciser les peurs des gens. Suite à un cours dont le thème était la peur et les phobies, il organise un petit rituel maya avec les élèves volontaires. Mais Jim Rook a le don de voir les esprits. Et quand, après le cours, il voit les élèves assis autour du Latino et qu'il voit des ombres sortir d'eux, il interrompt le rituel. L'un des élèves subit un grand choc et sombre dans un coma profond, dont il se remettra après un exorcisme poussé. Pendant ce temps, des choses bizarres se passent dans la vie de Jim Rook (son chant qui était mort revient à la vie, et bientôt son ex, également morte tragiquement) et une série de meurtre horribles survient dans le lycée...
C'est bien écrit, l'histoire est sympa et il y a un bon suspense !
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Il sortit des Urgences et héla un taxi. Le chauffeur avait une théorie sur la chance et la poisse.D'après lui, ça marchait à tous les coups. On additionnait sa date de naissance avec les trois derniers chiffres du Dow jones. Si le total était un nombre pair, votre journée serait excellente. Si le total était un nombre impair, vous étiez dans la merde.
Jim n'avait pas besoin de connaître les chiffres d'aujourd'hui pour savoir que le total était un nombre impair.
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-J'ai facilement le vertige, répondit Jim. Et j'ai peur des papillons de nuit. Je suis incapable de rester couché dans une chambre plongée dans l'obscurité s'il y a un papillon qui volette. Rafael sourit faiblement, et Jim se souvint brusquement de sa métaphore en classe ce matin. Le papillon
de la terreur s'est posé sur mon coeur. Comme si Rafael avait su ce qui faisait le plus peur à Jim.
- Allons à l'hôpital, dit-il. Vous autres, finissez
de lire Les Raisins de la colère.
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Tu sais ce que Bacon a dit ? "Les hommes ont peur de la mort comme les enfants ont peur du noir." C'est ce qui arrive lorsque les enfants n'ont plus peur du noir. Ils n'ont plus peur de la mort, également.
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Catherine Dufour, l'autrice du Goût de l'immortalité (Prix Rosny aîné 2006, Grand Prix de l'Imaginaire 2007), d'Entends la nuit (Prix Masterton 2019) et, plus récemment, de Danse avec les lutins (Prix Imaginales 2020) nous explique en quoi l'ordre des Bene Gesserit est… une… plantade. En gros. Si, si.
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