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WHo !
Ce livre a été comme une faille temporelle !
En plongeant à la suite d'Armino dans Ruffano à la redécouverte d'un passé tourmenté, puis dans la reconstitution historique qui se profile autour du duc Claudio, l'auteure réussit à nous embarquer ailleurs.
Son style fluide et le rythme lent du récit sont particulièrement agréables, j'ai lu lentement ce livre, ce qui n'est pas dans mes habitudes.
C'est un livre qui ne cherche pas à époustoufler par son intrigue, ce qui donne au récit l'occasion de se développer sans avoir à revêtir un côté spectaculaire.
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Arminio Fabbio est guide touristique et c'est å Rome que sa vie va basculer; un soir il voit une vieille femme mendiant sur les marches d'une église  et lui donne un billet de dix mille lires, le le demain elle est retrouvée  assassinée...un drame qui le touche doublement, il se sent responsable de l'agression - le vol est peut-être le déclencheur de l'assassinat - et le visage de la femme lui évoque Marta, la gouvernante de la famille qui l'a élevé jusqu'à ses douze ans...Décidė à faire la lumière sur cette disparition, il décide de revenir, vingt ans après dans sa ville d'enfance, Ruffiano, et faire la lumière sur son passė, notamment la disparition d'Aldo, son frère  aîné.

Grosse déception, après la lecture de ce roman, que je croyais mi-historique, mi-aventure et qui se révèle  être un roman familial poussif, abracadabrantesque et tiré par les cheveux...des personnages caricaturaux, Aldo en tête, des situations invraisemblables et peu crédibles, des longueurs à n'en plus finir et des dialogues assez pauvres.
Un roman décevant, à éviter, une perte de temps, j'ai lu la deuxième moitié  du roman en diagonale...

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Italie, années 1960. Armino, la petite trentaine, est guide touristique pour une compagnie de voyages organisés. Partant d'un profond désintérêt pour les groupes insignifiants qu'il balade, il ne considère ce travail qu'alimentaire.
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Un soir ordinaire pourtant, sous le porche d'une église romaine, il aperçoit une vieille femme désargentée et désemparée, endormie sur les marches. Femme qui lui rappelle celle qui l'éleva, enfant. C'est alors que ressurgissent les souvenirs. Et à l'annonce de sa mort, le lendemain dans les journaux locaux, Armino brûle de retourner dans sa ville natale, Ruffano, qu'il quitta à la fin de la seconde Guerre Mondiale, ville chargée de souvenirs et de mystères...
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La plume est belle évidemment, l'ambiance absolument fabuleuse : j'ai voyagé dans l'Italie des années 1960, j'ai bu des cafés et fumés des cigarettes à la terrasses de cafés, flâné dans des ruelles sans âge et chargées d'histoire(s), presque vécu dans un film de Fellini.
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C'était beau, prenant et plein de suspense.
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C'est le nom de l'auteure qui a guidé mon choix car je n'avais rien relu d'elle depuis l'adolescence. "Le Vol du Faucon" est un roman étrange mais pas inintéressant. L'étrangeté tient à plusieurs points: d'abord une écriture classique, à l'ancienne, donc un peu datée (mais avec du style) pour un écrivain du 20ème siècle, un curieux mélange de passé et de présent, une atmosphère parfois pesante car inquiétante, l'attente d'un dénouement dont on sent ben qu'il ne pourra pas être heureux, la mort qui rôde, la manipulation. Mais un bon moment de lecture.
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C'est un roman assez barré, italiennement décalé, qui se lit d'une traite. Moi qui avait envie d'une pause, d'une lecture sans enjeu, purement dans le plaisir, j'ai trouvé à me régaler. L'histoire s'anime sans attendre après un lecteur, vit d'une existence propre jusqu'à son final, qu'on soit là ou pas. C'est très reposant. Beaucoup de livres actuels s'agrippent au lecteur, plantent leur crocs dans leurs yeux, leur injectent un philtre d'attachement et de fascination pour exister à tout prix. Daphné du Maurier met au monde un univers indépendant dans lequel on peut entrer ou passer son chemin. le rythme est parfait, le charme des descriptions rend compte de la réalité de Rufano. Une fois le parti pris de participer, on ne doute pas un seul instant du déroulement des faits. le glissement de réalité, la modification de la perception, l'effet de foule, irrésistible, suivent leur amplification naturelle, portés par la fougue et l'idéalisme d'une jeunesse pleine d'énergie, prête à se donner à corps perdu.

Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Pour moi, Daphné du Maurier, ce n'était pas Rebecca, mais le vol du faucon : c'est le premier roman que j'ai lu d'elle, à l'adolescence, et qui m'a fait découvrir tout le reste de cet auteur fascinant !
Malheureusement, tout comme on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve, je n'ai pas retrouvé la fascination que ce roman étrange avait exercée sur moi il y a vingt ans. le début est engageant : une belle écriture, une vraie ambiance, une montée du suspense (il y a un meurtre dans l'entourage du narrateur), une histoire de famille.
L'histoire est bien ficelée, mais que de longueurs ! Je suis en fait très partagée entre : ceci est un chef d'oeuvre incompris, d'une qualité littéraire qui le rend très ardu ET ceci est un roman pas mal mais qui souffre de plein de longueurs et de ses ficelles trop grosses, mais, surtout, qui a sans doute assez mal vieilli... Donc, la note médiane, en souvenir du bon vieux temps, quand même !
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Un roman magnifique. (attention spoilers possibles ne dérouler pour lire l'intégralité qu'à vos risque et périls)
L'atmosphère est...indescriptible.
La tension monte, monte, on a le sentiment profond que tout ne peut que mal finir, que quelque chose de terrible va se produire, à l'instar du héros. On a l'impression d'observer une sorte de machine dont l'on sait parfaitement qu'elle vont être les conséquences lorsque le ressort se relâchera et puis...



non! C'est la chose la plus incroyable la plus inattendue qu'il soit, nous étions aveugles, et la tension qui s'accumule ne se relâche pas du tout comme nous l'avons imaginé, pas d'affrontement de souffrance pas de déchainement.
Pour la mort d'Aldo, plusieurs interprétations sont possible:peut être a-t-il voulut pousser jusqu'au bout la reproduction historique, ou peut être que comme le journal l'affirme il a été frapper de stupeur dans les airs et a oublie de déployer la machine. J'en ai une autre personnelle qui me plait beaucoup: il s'est sacrifier afin que son frère vive libre...
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Il me revient la lourde tâche d'émettre la première critique de ce roman sur Babelio. Apparemment, c'est l'un des titres les moins connus de Daphné du Maurier, bien moins que Rebecca ou Ma cousine Rachel.
Qu'à cela ne tienne, inaugurons donc cette rubrique.

Rome, années 1960. Armino Fabbio, jeune guide touristique, balade son groupe de vacanciers parmi les points d'intérêt de la Ville Eternelle. Un soir, près de son hôtel, il aperçoit une vieille mendiante, qu'il croit reconnaître, affalée sur les marches d'une église. La même nuit, il est assailli de cauchemars liés à son enfance, et le lendemain, il apprend que la mendiante a été retrouvée assassinée. Une intuition le décide à planter là son troupeau de touristes et à se rendre à Ruffano, sa ville natale quittée une bonne vingtaine d'années plus tôt dans la voiture de l'officier allemand amant de sa mère, alors qu'Armino n'était qu'un enfant.
Armino, qui pensait simplement enquêter incognito à Ruffano sur l'identité de la vieille mendiante, se retrouve propulsé malgré lui dans un vertigineux retour vers le passé, non seulement le passé récent de la 2ème guerre mondiale, mais aussi un passé plus ancien, 5 siècles plus tôt, sous le règne du duc Claudio, tyran vicieux et fou surnommé le Faucon. le jeune homme constate avec stupeur que Ruffano n'a pas fini d'exhaler les miasmes nauséabonds de ces deux époques de malheurs. Des relents de fascisme et d'obscur despotisme affleurent à l'approche du festival annuel, reconstitution historique de la révolte populaire qui mena à la mort du duc Claudio.
Aldo, le maître d'oeuvre du festival, est un personnage inquiétant, revenu d'entre les morts. Charismatique, magnétique, mais secrètement animé de sombres desseins, il brouille les pistes. Sincère ou manipulateur, quel est son rôle dans la rivalité, d'abord bon enfant puis dangereusement montée en épingle, entre étudiants de lettres et ceux de la faculté d'économie ? Opposition entre tradition et modernité, agressions étranges, morts accidentelles ou non, l'ambiance à la veille du festival est électrique, et Armino craint le pire.

Quelle gourmandise que ce roman ! Style, ambiance, psychologie, secrets de famille, noirceur, mystère, que de délicieux frissons ! Je suis tombée par hasard sur ce livre, n'ayant jamais lu Du Maurier. Dire que The New Yorker le qualifiait à sa sorte d' « extraordinairement ennuyeux »… Si c'est là le moins bon des romans de cette auteur, cela laisse entrevoir bien des plaisirs de lecture pour ses autres ouvrages !
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