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Je poursuis ma lecture de la Ballade de Pern dans l'ordre d'écriture.

La dame aux dragons (1983) nous emmène à l'époque du 6e passage des Fils. Pour info, les 6 romans précédents se déroulent lors du 9e passage. Avec L'Histoire de Nerilka – tome suivant – ce roman forme la duologie consacrée à ce passage et à l'épidémie.

Ce petit voyage dans le temps est au début un peu déroutant car il faut faire la connaissance de nouveaux personnages/dragons. Cela étant dit, je me suis rapidement attachée à Dame Moreta et sa reine Orlith. Ce qui m'a le plus fasciné est sa capacité à soigner les ailes des dragons abîmées par les Fils.

Des marins vont ramener un mystérieux félin du continent méridional et provoquer une épidémie dévastatrice. de nos jours, c'est évidemment une histoire qui a des échos familiers : nous sommes en plein dedans. À priori, on ne peut pas dire que ce roman puisse aider à se changer les idées. Quoi qu'il en soit c'est une histoire vraiment belle et émouvante. Elle fait honneur à l'abnégation des personnes qui donnent tout pour sauver les autres.

Il est possible de prolonger ce tome avec la nouvelle « Au-delà de l'Interstice » qui a été publiée dans le tome 1 du recueil « Légendes de la fantasy » présenté par Robert Silverberg. J'ai un peu triché, vu que cette nouvelle a été écrite en 2004 mais quand j'avais trop envie de savoir ce qu'il y avait de l'autre côté de l'Interstice.

« Un dernier saut (...) c'est tout ce qui nous reste. »

« Elles disparurent dans l'Insterstice. »

Et puis…




Challenge cycles/séries 2020
Challenge mauvais genres 2020
Challenge multi-auteures SFFF 2020
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Ben bravo et merci Anne McCaffrey ! Ca faisait longtemps que je n'avais pas pleuré comme ça sur un roman... Enfin, pas si longtemps que ça, la dernière fois, c'était déjà à cause de vous, dans l'Aube des Dragons !

Dans la Dame aux Dragons, on arrive, je crois, près de 2500 ans après la colonisation de la Planète. On est en plein chute de Fils - il y en a encore pour 7/8 ans a priori, et les Chevaliers-dragons sont tout à fait opérationnels. La société est en place et grosso modo, ça roule. Bon, les habitants ne savent plus dire si la colonisation s'est faite en une ou deux fois (moi, je m'en rappelle, c'est une !) et ont oublié une grande partie de ce qu'ils n'ont pas l'habitude de côtoyer, dont... les maladies !

Et c'est donc en plein Passage que notre petit monde va devoir gérer une pandémie mondiale ! Ca m'a évoqué quelques souvenirs de la COVID, au passage, tiens !

Capiam, le Guérisseur, Moretta, la Dame du Weyr de Fort, et sa Reine Orlith, Leri, l'ancienne Dame du Weyr, à qui Moretta a succédé, et sa Dragonne Holth vont devoir composer avec les bonnes volontés (Alessan, K'Lon...) et les autres (Tolocamp ! Sh'gall !).

Alors grosse surprise pour moi : les Dragons peuvent voyager dans le Temps ! Je me demande s'ils le feront encore dans les romans de cette série qui me restent à découvrir, mais en tous cas c'était bien trouvé... Et bien pratique !

Un épisode qui démarre dans la joie, avec les Fêtes et les courses hippiques, et qui s'achève dans les larmes et le deuil, avec de l'espoir toutefois : l'histoire se termine par l'éclosion des oeufs d'Orlith, et une nouvelle génération donc, de Chevaliers dragons.

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Je n'ai pas mis le résumé éditeur parce que je trouve qu'il en dit un peu trop. En fait c'est plus un résumé du livre que son synopsis.
Bien que ça soit possible de le faire, je ne conseille pas du tout de commencer la série par cet épisode, notamment par le résumé du monde présent en début de tome qui spoil pas mal le tout premier déjà car justement tout l'intérêt de celui ci était la découverte du monde.

J'ai vraiment bien aimé ma lecture avec un gros choc à la fin !

Cette histoire se passe environ 1000 ans avant les évènements des 6 tomes précédents. L'histoire tourne autours d'une énorme épidémie qui décime les rangs de tous les Pernait, en se centrant autours des efforts de Moreta, la dame Dragon de Weyr.
Cette histoire était d'ailleurs une légende dans les précédent et nous la voyons ici en détails.

A cette époque la, contrairement à celle évoqué dans les précédents, on se souvient encore de l'arrivée, bien que la question divise déjà les personnes et que certains ne sont plus tellement persuadé que les anciens soient arrivés d'ailleurs. Les gens ont encore plein d'archives papier lisible de cette époque, une ressource inestimable, surtout pour des médecins..
C'est vrai que je me suis posé la question de la logistique et j'en au conclu que Pern doit vraiment être une planète extrêmement petite en fait. J'ai estimé la taille du continent nord à celle de l'Europe centrale au vu des durées des déplacement (on peut voyager dans la moitié en moins de 4 jours)

Le système de fonctionnement lui n'a pas vraiment changé, on a toujours des Forts et des Weyr, des ateliers et des Harpistes, des Tambours et des Fils.
Le seul point distinctif concerne la capacité des dragons à voyager dans le temps. Contrairement à ce qu'on pourrait penser elle n'est pas connu universellement , mais c'est un secret réservé aux Reines et aux Bronzes (ce qui explique qu'elle ai pu être oubliée en fait, logique).

J'ai bien aimé le fait que l'héroïne semble avoir la quarantaine (même si on ne donne pas son age exact) ce qui en fait une femme expérimentée qui est passé par tout les stades avant de devenir la Dame de son Weyr. Elle est forte et gère avec subtilité les mouvements humeurs de son compagnon forcé et de son intendante.
Elle sait prendre des décisions et agit toujours de façon raisonnable plutôt qu'émotionnel. C'est d'ailleurs cela qui l'a poussé à choisir un compagnon pour ce qu'il pouvait apporter en tant que leader malgré ses gros défauts et le fait qu'ils ne s'entendent pas du tout.
En aucun cas ils ne forment un couple comme dans les précédents, non ils sont juste une paire régnante en gros, ou un mariage politique. Chacun pouvant théoriquement avoir des relations autres, bien que Moreta se le refuse pour ménager la susceptibilité de son compagnon (lui ne semble pas en avoir non plus bien que ce point ne soit absolument pas évoqué).

Au final au niveau du rythme on n'est pas du tout dans du thriller, mais plus une fresque de la vie du Pern. Un rythme vraiment lent qui nous décrit la vie des personnages et leurs interactions. Certes l'épidémie façonne cette vie mais on n'est en aucun cas en rush ou dans l'urgence. Même dans les passages les plus vifs, il n'y a pas vraiment d'accélération du rythme, la vie se poursuivant inlassablement malgré toutes les épreuves.

J'avais déjà repéré ça dans les tomes précédents, et ça ne me dérange pas mais c'est vrai que pour le coté action il faudra repasser. Ce qui peut tout à fait déplaire à certaines personnes, j'en suis tout à fait consciente.

Au final un bonne lecture, une bonne découverte, même si j'ai trouvé le livre un peu lent. Ce qui ne m'empêchera pas de continuer à ré-découvrir le cycle avec bonheur !

16/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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Quel livre !! Quelle histoire et quelle fin !! Magistral tout ça !
Moi qui m'étais habituée à un schéma pour cette série, tout est ici remis en question!

Moreta est une Dame du Weyr qui bouscule les codes établis dans son monde, mais aussi dans les précédents romans, et l'auteur nous dépeint sa vie avec justesse, dans ses bons moments comme dans les moins bons. On garde espoir tout au long du livre, que les choses changent, pour elle comme pour les habitants de Pern face à cette épidémie qui dévaste tout sur son passage.

Ce n'est clairement pas une période agréable qui est décrite ici, et le côté tragique est présent tout au long du livre, parsemé de beaux moments plus calmes, tendres, romantiques et forts entre plusieurs personnages, qu'ils soient humains ou dragons.

La force première de ce livre, et de cette série plus globalement, est clairement le relationnel puissant qui existe entre un Dragon et son/sa cavalier(e). L'ambiance, l'univers et les liens avec le passé sont le deuxième point qui rend cette saga si géniale et si addictive !

A la fois, je regrette de ne pas l'avoir lue plus tôt et à la fois, je suis contente d'être plongée dedans en ce moment et de la savourer. C'est à chaque fois un merveilleux moment !
Lien : http://altheasbooks.blogspot..
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Dans cette série que j'adore, ce tome est un des meilleurs, si pas le meilleur. On y voit toute la maturité de l'écrivain par rapport à sa série. Son univers très développé permet vraiment à l'histoire de s'épanouir et aux personnages de se multiplier sans aucun problème pour le lecteur.

Je dois l'avouer: peu de livres m'ont jamais fait autant pleurer que celui-ci, avec de vraies larmes qui coulent vraiment... Je ne suis pourtant pas facilement émue mais A. McCaffrey n'a eu aucun mal à trouver ma corde sensible et en jouer avec tant de tact et d'intelligence, qu'on ne peut plus que se laisser aller à vivre l'émotion intensément.

Je retire une étoile entière néanmoins pour la qualité de la traduction. J'ai rârement eu l'occasion de lire un aussi bon livre avec une traduction française aussi médiocre. La fantasy est un genre qui a bien peu de lettres de noblesse et en négligeant la qualité des textes traduits, je trouve que les éditeurs ont fortement contribué à maintenir ce genre à un niveau de sous-littérature. C'est bien dommage.
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Après avoir finit le cycle de la grande guerre des Fils, je me suis plongée dans un autre cycle, plus petit celui-là vu qu'il ne comporte que 2 romans et 1 nouvelle. Ce cycle est consacré à une épidémie qui touche Pern à la fin du sixième passage (environ 900 ans avec le début du cycle de la grande guerre). le sixième passage touche bientôt à sa fin et le temps est à la fête avec l'intronisation en temps que seigneur du Fort de Ruatha d'Alessan. Tous le monde est réuni pour la fête et pour assister aux courses. C'est à cette occasion que nous faisons connaissance avec Moreta, Dame du Weyr de Fort. Alors qu'elle passe du bon temps avec Alessan, un coureur (descendant des chevaux apportés sur Pern à l'origine) s'effondre et succombe à une maladie inconnue. Très vite, l'épidémie se propage à travers tout Pern. Seuls les dragons ne sont pas touchés. Mais les animaux et les hommes tombent comme des mouches et les guérisseurs sont impuissants. Moreta va alors tout faire pour sauver la planète, quitte à se sacrifier elle-même.



Nouveaux personnages dans ce cycle. Moreta est sur le devant de la scène. C'est elle la célèbre Moreta de la Ballade le vol de Moreta dont il est fait allusion dans d'autres tomes. C'est un personnage fort, sûr d'elle et prête à tout pour servir Pern. Tiraillée entre ses devoirs de Dame de Weyr et ses envie de femme, l'épidémie la forcera à prendre les choses en main. Il faut dire qu'elle n'est pas aidé par le Chevalier-Dragon qui gouverne le Weyr avec elle. Sh'gall n'est pas un personnage que l'on peut apprécier. Malgré ses qualités de chef en cas de chute, ses qualités humaines laissent à désirer. Alessan, que l'on retrouvera dans le tome suivant, est un jeune Seigneur. Alors qu'il vient tout juste d'être introniser, l'épidémie survient. Cet événement va le révéler. Car c'est dans les pires moments que les gens se révèlent.



Tome intéressant qui permet de voir une autre époque de Pern à mi-chemin entre Les origines et La grande guerre des Fils. On ne perd pas de temps en digression, on va droit au but! Et on ne peut que se demander comment aurait tourner la relation entre Moreta et Alessan si l'épidémie n'avait pas eu lieu. La fin du tome est très émouvante, on ne peut qu'être touché par le destin de Moreta....

Lien : http://mondedemara.canalblog..
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Après avoir découvert les origines de la Ballade de Pern, j'ai entamé avec La dame aux dragons le cycle de L'Epidémie, qui ne comporte que deux tomes.
Dans le cycle des origines nous découvriions l'arrivée, l'installation et l'adaptation des Hommes sur la planète Pern.
Dans ce cycle, nous faisons un bond dans le temps puisque nous voilà à l'époque du 6ème passage de Fils (soit environ 900 ans après l'arrivée sur Pern).
La société pernaise est à présent bien rodée, avec son système de Forts où réside la population générale et de Weyrs où sont installés les chevaliers-dragons. La dame aux dragons du titre est celle du Weyr de Fort, Moreta. Elle a géré son Weyr sans faille pendant ce passage, qui touche à sa fin, et n'est pas fâchée de voir l'épisode proche de se terminer. Mais un événement vient remettre en question les habitudes de tous quand un étrange félin est ramené du continent méridional, et propage sur Pern une maladie jusqu'alors inconnue.

Ce tome est, il me semble, l'un des plus apprécié parmi ceux qui n'appartiennent pas au cycle principal de la Ballade de Pern, pourtant mon avis est un peu mitigé.
Je dois dire que j'ai trouvé un certain nombre de longueurs dans la première partie, je me suis pas mal ennuyée, jusqu'à ce que l'enjeu principal du roman soit véritablement installé. C'est peut être un peu ma faute également, car j'avoue avoir pas mal enchainé les tomes à un moment donné, et je me suis peut-être un peu lassée. J'ai lu celui ci très lentement, du coup, avec une longue pause, et j'ai un bien meilleur ressenti sur la deuxième partie du roman, que j'ai trouvé très intéressante.

Je me suis beaucoup attachée à Moreta, moins aux autres personnages qui sont tout de même très nombreux finalement. La fin du roman m'a à la fois surprise et beaucoup touchée, ce à quoi je ne m'attendais pas étant donné la lecture un peu mitigée.

J'ai enchainé avec L'Histoire de Nerilka, tome compagnon de celui-ci mais beaucoup plus court, et qui raconte la même histoire, avec un autre point de vue. Il est beaucoup plus rythmé et pour le moment, j'aime beaucoup.


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La Dame aux Dragons, ce n'est rien de plus que la légende à l'origine de la Ballade de Moreta (bien connue des amateurs du cycle).

En ce sens, le lecteur averti connait déjà la fin de l'histoire, qui survient ici de manière radicale, abrupte et parfaitement évitable : ce qui fait à la fois la rage du spectateur passif et la beauté de l'histoire.

Portée par des personnages féminins forts -la patte habituelle d'Anne McCaffrey- nous découvrons une autre période de l'histoire de Pern, et d'autres facettes des habitants du Weyr. Avec ce qui doit être le lot de la plupart des chefs et dames du Weyr, le poids d'un couple dirigeant résultant non d'un choix de leur part mais d'un accouplement décidé par les impressions de la masse du Weyr.

Sans être révolutionnaire dans le cycle, l'ouvrage sait emporter et toucher le lecteur.
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Ca faisait un petit moment que je n'avais pas replongé mon nez dans la saga de Pern. Me revoilà donc quelques... siècles avant l'endroit où j'avais stoppé ma lecture, à l'époque de la première grande épidémie, et du dévouement de Moreta. Ce qui m'intéresse par dessus tout dans ces romans, c'est la façon dont on y décrit la société pernaise et son évolution. Cette fois, on s'attache au Fort de Ruatha et à son Seigneur Régnant, à l'Atelier des Guérisseurs, et aux devoirs des chevaliers-dragons, aux relations entre un chef et une dame du weyr... Bref, un volume ma foi fort sympathique que j'ai littéralement dévoré.
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