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La Ballade de Pern tome 9 sur 16

Simone Hilling (Traducteur)
EAN : 9782266033800
441 pages
Pocket (01/11/1990)
4.13/5   206 notes
Résumé :
L'amiral Benden est un homme heureux : le vaisseau est en orbite autour de la planète Pern.
Et les futurs colons s'éveillent par milliers. Sorka se souvient : elle était toute petite quand elle est montée dans l'astronef ; après quinze ans d'animation suspendue, elle n'a guère grandi. Chacun s'affaire : le débarquement prendra des semaines. Les gens veulent mener une vie pastorale ; ce monde-là en tout cas ne sera pas pollué. Très vite, ils se passeront de go... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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La Ballade de Pern est tombée dans ma pal grâce à Morwenna de Jo Walton et c'est (pour ce premier volume de la réédition numérique, mais volume 8 sous sa fiche Babelio) un vrai coup de coeur.

L'aube des dragons (Dragonsdawn, 1983) raconte l'histoire des premiers colons arrivés sur la planète Pern. Quelle aventure palpitante... on aurait presque envie d'y être ^_^

C'était un peu comme lire la suite du film Passengers (M. Tyldum, 2016), sauf qu'ici le voyage n'a duré que 15 ans et qu'il y avait toujours des personnes réveillées pour veiller sur les autres et sur le voyage (il y a 3 vaisseaux de transport : le Yokohama, le Bahrain et le Buenos Aires).

Plusieurs personnages m'ont marquée : Sallah Telgar (une des pilotes du Yokohama), Sorka Hanrahan & Sean Connell. Sorka et Sean sont des enfants quand ils débarquent. Ce sont eux qui vont découvrir les dragonets et être les premiers à les apprivoiser.

La vie aurait pu être un long fleuve tranquille loin des Planètes Intelligentes Fédérées... et sans Avril Bitra. C'était sans compter les Fils de Pern qui débarquèrent 8 ans plus tard. Pour la petite anecdote quand j'ai lu le titre de la deuxième partie « Les Fils » j'avais pensé au masculin de « filles » mais en fait il s'agit du pluriel du mot « fil ».

Que sont les Fils ? Je ne vais pas le dire car ce serait spoiler mais cela va introduire de l'action et du suspense. La scène qui m'a lu plus donné envie de sauter des pages pour en connaître l'issue (heureusement je ne l'ai pas fait) est celle

C'est donc l'histoire d'une lutte pour la survie de la colonie. C'est très bien écrit et traduit. Les personnages sont vrais et attachants... tout comme les dragonets et plus loin les dragons. Il n'y a pas de personnages qui en éclipsent d'autres... c'est une belle galerie et le passage de l'un à l'autre est bien équilibré.

Le truc c'est que ma plateforme numérique propose l'intégrale à un prix vraiment très intéressant. le problème est toujours de savoir si on va aimer jusqu'au bout. Ce premier volume me donne vraiment envie de lire la suite. Ah, la suite... un problème. Si je suis l'ordre de la réédition numérique le deuxième volume est « Les Dauphins de Pern », sa fiche Babelio lui donne le numéro 12 et le troisième volume est « L'Oeil du Dragon » alors que sa fiche Babelio lui donne le numéro 14. Si je comprends bien, il y a un ordre d'écriture et un ordre chronologique ? Cela me semble un peu compliqué... quoi qu'il en soit je suivrai l'ordre de l'intégrale.

Un excellent moment de lecture.

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Cette lecture a ceci d'original qu'elle m'a été conseillée par mon bibliothécaire dans le cadre d'un challenge de Babelio (le challenge Plumes Féminines de Gwen pour ne pas le nommer) La seule condition était que le livre soit d'une auteurE (vous vous en doutiez). Devant les livres que j'avais en main, plutôt classiques, le bibliothécaire a pensé me faire sortir de mes sentiers battus en me proposant une lecture fantasy. Loupé, dans le sens où la fantasy fait partie de mes lectures favorites, réussi car il m'a fait découvrir une auteure que je ne connaissais pas et un cycle prometteur.

Seule une intégrale était disponible et je me lance donc dans la lecture de l'Aube des dragons qui, s'il est chronologiquement le tome 1, est en fait une prequel des premiers tomes publiés du cycle, qui expliquent comment fut colonisé la planète Pern, au coeur de cette saga.

Le résultat est bluffant. La première partie du roman est dans un style à la Asimov, très conquête spatiale. On se trouve devant les interrogations de colons décidés à redémarrer à zéro sur une planète toute neuve, en essayant de ne pas répéter les erreurs de l'humanité sur Terre. A l'heure du réchauffement climatique et des questionnements sur l'opportunité d'envoi dans le futur de missions spatiales destinées à découvrir des planètes habitables, ce roman sonne forcément diablement actuel et les questionnements des personnages sont du coup très intéressants. La suite vire à un mélange assez détonnant de fantasy et d'horreur, où les dragons rencontrent une monstruosité que n'aurait pas renié un Stephen King.

Si on lit le résumé de quatrième de couverture, on se demande dans quoi on va nous embarquer et on craint des incohérences multiples. Mais Anne McCaffrey maîtrise tout cela d'une main de maître, jouant avec les sauts dans la chronologie sans jamais perdre la cohérence du récit. Seule la fin semble un peu abrupte, la coupure intervenant juste après une scène d'action magistrale. On se dit que cela appelle quasi forcément une suite directe... mais le coup d'oeil au roman suivant qui annonce se passer presque un siècle après ruine l'espoir de retrouver la galerie de personnages, foisonnants mais auxquels l'auteur parvient à nous attacher. Tout en ne quittant quasi jamais l'action pure, elle parvient à brosser des héros crédibles , humains et remplis de failles. Une vraie prouesse et une vraie découverte pour moi que cette auteure.
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Gros coup de coeur pour ce classique que je ne connaissais pas !

Des colons, dans un vaisseau spatial, viennent s'installer sur Pern, planète un peu excentrée. Ce n'est pas la première fois que les humains colonisent une autre planète que la Terre, ils se sont aussi établi sur Centauri un et un autre endroit que j'ai oublié.

On rencontre nos pionniers un peu avant leur arrivée sur la planète. On fait connaissance des chefs, des scientifiques, des techniciens : Emily, Paul Benden, Tarvi, Sallah Telgar, Avril… Et on assiste au réveil des passagers et à l'installation du Terminus. On fait notamment la connaissance de Sorka, fille de vétérinaires, et de Sean, fils de gitan.

Et déjà, toute cette partie - la découverte d'un nouveau monde et l'organisation pour s'installer - est passionnante, et ça franchement, si on m'avait dit que je me serais passionnée pour ça, j'aurais bien ri ! Et pourtant… Bref.

Tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles : Avril mijote manifestement un mauvais coup, et Emily, Paul et Sallah la tiennent à l'oeil. Un des pilotes (Jenko ? Jerko ?) détourne du carburant et on ne sait pas trop pourquoi. Et puis il y a cette histoire de comète, et ce mystère aussi : rien sur la planète de Pern, en termes de végétation, ne semble plus vieux que deux cents ans environ.

Seann et Sorka se retrouvent à explorer les environs au même endroit, et découvrent une sorte de petit lézard volant. Ils arrivent à en apprivoiser, et, quelques années plus tard, lorsque la première chute de fils se produit, ce sont ces petites bêtes qui vont les protéger.

Que sont ces Fils ? D'où viennent-ils ? Combien de temps les chutes vont-elles durer ? La nouvelle communauté va avoir fort à faire pour tout simplement survivre !

J'ai adoré les recherches de Kitty Pong et la mise au point des dragons ! La communication mentale, le sacrifice de Sallah et son histoire d'amour tragique avec Tarvi, ils m'ont bien fait pleurer ces deux-là, tiens ! Bien fait pour Avril, au passage. Et le final : "l'armée" de Dragons prête à défendre Pern ! Brrr, des frissons dans le dos !

Du coup, je repense à Eragon, le fait que le dragonnier soit là quand l'oeuf éclot, ça doit venir de là je pense. En fait, je ne serai pas surprise que toutes les sages que j'ai pu lire mettant en scène des dragons (Eragon, Game of throne notamment) viennent de là.

Je suis impatiente de poursuivre mon exploration de Pern !
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Je lis très peu de science-fiction, mais il y a une quinzaine d'années, les tomes principaux de la Ballade de Pern m'étaient tombés entre les mains, et j'avais beaucoup apprécié ma lecture, curieux mélange de science fiction et de fantasy.

Cette année, j'ai eu envie de redécouvrir le monde des Chevaliers-dragon de Pern, mais cette fois en commençant par le premier tome dans l'ordre chronologique de l'histoire (et non dans l'ordre d'écriture). Pour ce retour aux sources, j'ai donc découvert L'aube des dragons.

J'ai été surprise au début de me retrouver dans de la pure science-fiction, avec vaisseaux et conquête spatiale, dans un monde bien avancé technologiquement sur le notre. Rien à voir avec ce dont je me souvenais de la Ballade de Pern!

En réalité, il s'agit bien là du postulat de base de l'histoire. Dans un futur plus ou moins proche, des colons ont quitté notre planète pour s'installer sur Pern, une planète lointaine, mais habitable et prometteuse.
La première partie du roman nous présente la fin de leur voyage, et leur installation sur la planète, leur découverte de la faune et de la flore locale. Si la partie dans l'espace m'a moins intéressée, en revanche cette adaptation à un nouveau monde m'a passionnée; et dès la découverte des dragonnets, j'ai été captivée, entrevoyant là le premier lien avec l'histoire dont je me souvenais.

Je me suis beaucoup attachée à certains personnages, surtout la famille Hanrahan, Sorka et Sean. Mais c'est surtout la découverte de ce nouveau monde qui m'a fascinée et qui me poussait à tourner les pages. Dès la 2e partie, avec l'apparition du fléau qui va menacer ce monde nouveau, la tension s'installe, et j'ai adoré voir les personnages lutter, et s'adapter peu à peu à cette nouvelle donnée.
J'ignore quel effet fait cette apparition si on découvre la série par ce tome, de mon côté j'attendais de pied ferme cet élément déclencheur des particularités de la civilisation de Pern!

Je suis ravie d'avoir découvert ce premier tome des Origines de Pern; même si cette lecture était bien moins épique que l'arc de la Grande Guerre des Fils que j'avais lu il y a des années, c'était passionnant d'en découvrir les prémices, le "pourquoi du comment". Je poursuis donc ma lecture avec le tome 2 des Origines, La Chute des Fils, un recueil de plusieurs nouvelles. Ce n'est pas mon format préféré, mais je suis tout de même curieuse de le découvrir.
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L'Aube des dragons nous conte l'arrivée de 6000 colons de l'espace sur la planête et la colonisation de Pern, et c'est là son intérêt pour qui a apprécié La ballade de Pern.
On découvre entre autre l'origine de l'existence des Dragons qui seront présents dans chaque tome suivant durant des centaines d'années.

Au delà de l'histoire, la lecture de cet ouvrage m'a souvent agacée. La pauvreté du style, la traduction médiocre et les erreurs de frappe qui y sont récurrentes donnent l'impression que tout a été "baclé", fait à la "va-vite", de la rédaction du roman à son édition, c'est dommage...
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
- Ainsi, Sallah, ce sera toi, dit-il de sa voix grave, vibrante et sensuelle.
Elle savait qu'elle devait interpréter cette remarque énigmatique, mais alors, il se mit à la couvrir de baisers, et ses mains, comme animées d'une vie indépendante, manifestèrent soudain un tel érotisme qu'elle n'eut plus aucune envie de rien interpréter du tout.
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L’Expédition Coloniale de Pern avait atteint le moment le plus exaltant de son voyage commencé quinze ans plus tôt : les trois vaisseaux de la colonie, le Yokohama, le Bahrain et le Buenos Aires, approchaient enfin de leur destination. Dans les bureaux situés sous la passerelle de commandement, les spécialistes attendaient impatiemment la mise à jour des rapports de l’équipe de l’Expédition d’Exploration et d’Évaluation, qui, deux cents ans plus tôt, avait recommandé pour la colonisation la troisième planète de Rukbat.
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L'écran montrait des hommes et des femmes fatigués, assis autour d'un immense feu de camp pour le repas du soir composé de viandes et de légumes terriens déshydratés, cuisinés dans un immense chaudron. Dans la lumière déclinante, les bandes blanches des pistes d'atterrissage et les drapeaux claquant au vent étaient à peine visibles. La bannière planétaire, si fièrement déployée le matin, s'était enroulée autour de sa hampe plantée sur la tour de contrôle. Quelqu'un se mit à jouer doucement de l'harmonica, un vieux, très vieux chant, si familier que Sallah en avait oublié le nom. Un autre se joignit à lui, jouant du pipeau. Doucement, d'abord avec hésitation, puis avec de plus en plus d'assurance, les colons fatigués se mirent à chanter ou fredonner à l'hunisson .Certains entonnèrent une partie d'accompagnement, et Sallah se rappela que ce chant s'appelait 'Là-haut sur la montagne'. Après cette sérénade, le site de débarquement prit un petit air de foyer.
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Je ne m’attendais pas à trouver sur une autre planète des vertébrés aussi proches des nôtres que les wherries et les dragonnets. Et le plus étrange, c’est que nos conteurs aient si souvent imaginé une créature ailée à quatre membres, bien qu’il n’en existe aucune sur la Terre.
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Un monde magnifique ! Et à eux ! Cette fois, ils ne le pollueraient pas, se promit-elle avec ferveur. Avec tant de magnifiques terres productives, les anciens impératifs ne s'appliquaient plus. Non, corrigea-t-elle, les gens en inventent déjà de nouveaux. Elle pensa aux frictions qu'elle avait senties entre les commanditaires qui avaient trouvé les énormes crédits nécessaires au financement de l'expédition, et les exploitants, spécialistes représentant tous les corps de métier indispensables à l'entreprise. Tous obtiendraient de vastes terres ou d'importantes concessions minières sur ce nouveau monde, mais les commanditaires choisiraient les premiers et c'était une pomme de discorde.
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