La Ballade de Pern, tome 2 : La Quête du dragon

La quête du dragon est le deuxième tome du cycle de la Ballade de Pern (tome 9 de l'intégrale). J'y ai retrouvé avec plaisir les personnages du tome précédent et leurs dragons.

7 Révolutions se sont écoulées depuis que Lessa a ramené les Anciens du passé (400 Révolutions) pour sauver Pern du début d'une nouvelle période de chute de Fils.

Oui l'intervention des Anciens a sauvé la situation mais au fil du temps, les dissensions sont apparues entre eux et les Modernes. La cohabitation pose de plus en plus de problèmes.

« La gratitude est une tunique mal taillée qui peut gêner aux entournures ou sentir mauvais si on la porte trop longtemps. »

Cela amène donc une réflexion intéressante sur le « fossé des générations ». Pour trouver des solutions à long terme (rapport aux pluies de Fils) il est nécessaire d'abandonner certaines traditions ancestrales, plusieurs découvertes abondent d'ailleurs dans ce sens. Une d'entre d'elles m'a fait trembler d'horreur quand ils décident de se rendre sur l'Etoile Rouge pour combattre les Fils à sa source. J'ai pensé : « mais nooon !!!»

On en apprend davantage sur la hiérarchie du système pernais avec relations entre les Ateliers (maîtres de guildes dont les Harpistes), les Forts (seigneurs) et les Weyrs (chevaliers-dragons).

Un tome riche en émotions avec un moment particulièrement déchirant (la mort de la reine Wirenth) qui m'a fait verser quelques larmes.

Seul bémol, cela se termine un peu trop vite j'aurais bien aimé un chapitre ou deux en plus pour faire le bilan de la situation finale.

La suite enchaîne avec la trilogie consacrée aux Harpistes… à suivre donc.



Challenge mauvais genres 2020
Challenge cycles/séries 2020
Challenge multi-auteures SFFF 2020

Quelques années après le tome précédent, nous retrouvons les Chevaliers Dragons au début d'un « passage » de plusieurs années, quand les Fils descendent sur la planète Pern et brûlent tout ce qui est sur leur chemin. Seuls les dragons peuvent les combattre.

Ce tome expose plus en profondeur l'évolution de la société pernaise, et les conflits entre les Anciens (qui se sont « transférés » de 400 ans plus tôt, et ont conservé leur culture et leur tradition) et les Contemporains. L'auteure sait jouer de la nuance, avec les plus jeunes des Anciens prêts à écouter les Contemporains.

Pendant que des Fils continuent leurs attaques, les Anciens s'accrochent à des privilèges, refusant d'accepter les changements de la société pendant ces 400 ans, alors que la population a prospéré dans une période de paix, réduisant à néant le prestige des chevaliers dragons. Les Contemporains jouissent de dragons plus forts et vigoureux, mais surtout ont-ils un état d'esprit plus inventif (du moins, certains d'entre eux), alors que les Anciens connaissent les techniques du combat contre les Fils. On est ici dans le conflit classique entre les traditions et le progrès, même si on se rend compte que toutes les traditions ne sont pas à rejeter. Mais les plus obtus des Anciens s'attirent l'inimitié de la population, en considérant que tout leur est dû.

En parallèle, l'auteure se plaît à développer une nombreuse galerie de personnages qui enrichissent le récit. La plupart ont une caractérisation assez marquée : on a les bons et les méchants, les intelligents et les stupides. C'est l'un des défauts de ce début de saga, avec, comme noté lors du précédent tome, une narration un peu trop rapide et explicative. L'auteure a quantité de choses à raconter, et j'ai parfois trouvé qu'elle aurait dû prendre un peu plus son temps. Je verrai bien si ce point se gommera avec le temps et la maturité.

Roman très dense, tant les évènements et retournements de situation sont nombreux, il laisse entrevoir de profonds changements à venir dans la société pernaise, avec le développement d'un esprit scientifique. L'impression générale reste d'un tome de transition, mais il n'oublie pas les émotions lors de quelques scènes clef, parfois tragiques, qui appuient le romanesque. On s'attache à certains personnages et on a envie de connaître leur destin.

Je suis curieuse de découvrir la suite.

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Ce tome se passe quelques années après le précédent, l'étoile rouge est toujours dans le ciel, toujours aussi présente dans la vie de tous les jours, rythmée par les chutes de fils et les soins des blessés. La situation c'est bien dégradées aussi, les anciens, sont en fait de plus en plus agressifs et réfractaires à tout ce qui n'est pas strictement comme à leur époque, Les problèmes se multiplient car ils essayent de reprendre leur place de chefs absolus qu'ils avaient avant, et ils ont dans l'idée que les ateliers et les seigneurs ne sont que leurs serfs, provoquant accidents et bagarres qui dégénèrent. Une bagarre de ce type explose lorsque F'nor le demi frère de F'lar essayer d’empêcher 2 chevaliers anciens de prendre une dague qu'ils n'avaient pas payé à l'atelier des forgerons, blessé à l'épaule par un coup de couteau il doit partir en convalescence dans le weyr méridional. La bas il rencontrera Brekke et grâce à un amour hors du commun la sauvera du vide et de la mort... D'autres grands changements arrivent au même moment, on découvre des instruments anciens datant de l'époque technologique et on entrevoit un moyen d'aller attaquer les films directement sur l'étoile rouge, on apprivoise aussi pour la première fois des lézards de feu et on découvre qu'ils sont effectivement les ancêtres des dragons comme le dit la légende ... mais tout cela pourra-t-il empêcher la situations de tourner à la guerre? Tout tourne au drame quand les chutes des Fils, soigneusement prévues depuis des siècles se mettent à changer de programme ...

J'ai beaucoup aimé ce tome, beaucoup plus que le précédent, qui était plus court et surtout uniquement dans la tête de Lessa. Cette fois ci on change régulièrement de point de vue, passant des uns aux autres, on a dont une vision du monde beaucoup plus ouverte que précédemment. On découvre le reste du monde, les ateliers, les forts, comment marche vraiment la structure du monde. Le combat devient aussi beaucoup plus politique et les factions sont nombreuses et éclatées. Il arrive plein d'événements dans un temps assez court et F'lar et les autres ont du mal à gérer. Ils ont essayés de laisser le monde se gérer lui même mais ça n'a conduit qu'a la discorde, quelqu'un doit prendre le dessus pour ne pas que l'ont cours à la catastrophe. J'ai bien aimé aussi les personnages, F'nor est très attachant, Jaxom aussi, chacun à sa place et le tout est très équilibré.
C'est dans ce tome que commence vraiment le scénario principal de l'histoire de la saga, et j'ai vraiment hâte de lire la suite !

J'ai eu beaucoup de mal à terminer ce tome 2 alors que le premier m'avait permis de découvrir à la fois une auteure et son univers.
Le récit ne m'a absolument pas convaincu, je me suis ennuyé à suivre les discussions incessantes tournant autour de la reproduction des dragons. Et ce n'est pas les quelques passages qui parlent d'un autre moyen que les dragons pour protéger Pern des fils qui m'ont passionné non plus. Non que ce soit mal écrit, encore que les erreurs de traduction trop nombreuses rendent la lecture quelque peu fastidieuse.
Je me suis perdu, j'ai fermé le livre, laissé dans un coin, puis repris à plusieurs reprises, ne parvenant pas à m'intéresser au sort des dragons et des chevaliers dragons, non plus à celui des lézards de feu.
Alors Anne Mc Caffre nous rappelle bien régulièrement la dangerosité que présente les fils et l'urgence que cela génère à trouver une solution rapidement, et notamment en s'inspirant de ce que les Anciens ont laissés, mais elle fait passer avant tout cela les amours des uns et des autres, et cela m'a ennuyé.
J'espère que la suite se révélera un peu plus prenante et se penchera un peu plus sur l'intrigue principale...

Ça se mange sans fin, ces petites choses là, c'est terrible... Ce tome est la suite directe du précédent et se passe plusieurs années après. Les personnages ont évolué, mûri, leurs relations aussi. Apparaît alors une certaine nuance que j'apprécie davantage car les antagonismes sont un peu moins dichotomiques et un peu plus fins. Néanmoins, il faut le dire, la nuance et la subtilité ne sont pas vraiment le point fort de cette série.

Sa force est très clairement l'émotion qu'elle suscite lors de la lecture, en grande partie grâce à l'attachement que le lecteur ressent envers les personnages principaux. Peu de livres m'ont autant fait sourire, rire, jubiler, pester et pleurer que ceux d'A. McCaffrey, je dois l'avouer, car bien qu'ils ne soient pas l'ordre de la grande littérature, elle sait trouver les mots juste pour nous plonger tout entier dans son univers et dans les enjeux de ses personnages.

Par contre, le gros point faible de ce livre, qui lui fait perdre une étoile toute entière selon mon point de vue, est la traduction française vraiment médiocre. Il y a des fautes partout, non seulement des fautes de français mais aussi des fautes de traduction qui font perdre le sens à des phrases entières. On assiste même à des fautes de frappe dans les noms (Ramoth devient Amoth) ou carrément à des erreurs comme remplacer le mot "année" par "jour", ce qui fait complètement perdre le sens au texte. J'ai vraiment hâte que mon niveau d'anglais soit assez bon pour ne plus devoir lire ce livre dans sa version traduite.