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4,14

sur 2133 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Les premières choses qui m'ont attiré dans ce roman c'est le titre et la couverture : l'image de ce petit garçon se délectant avec les yeux de ses sucreries derrière la vitrine d'une boulangerie, m'a profondément ému.

Tout commence par la rencontre d'une journaliste Reba qui interviewe une boulangère allemande aux états unis prénommés Elsie.

J'ai aimé le récit d'Elsie sa vie, ses combats… Tous !

J'ai moins accroché à celle de la journaliste Reba.

Les chapitres sont donc entrecoupés entre ses deux histoires. La lecture fut agréable et les paragraphes se sont déversés paisiblement.

Une auteure à suivre, je vais ainsi me gargariser de ses lectures.

Une touche originale à la fin du livre, les recettes des gâteaux allemands que je ne ferais pas… je ne suis pas très bonne cuisinière… mais un geste touchants.

Bonne lecture !
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Période noire et lugubre de l'Histoire : 1944 en Allemagne, Elsie, fille de boulangers, vit dans la tourmente de la guerre et au coeur du nazisme. Elle est également confrontée directement au sort réservé aux Juifs.
2007, au Texas, une journaliste, Reba, découvre la pâtisserie d'Elsie.
Je vous laisse deviner comment vont se mêler la vie des deux principales héroïnes. Présent et passé vont ainsi se relayer tout au long de la lecture.
L'écriture limpide nous fait dévorer cet ouvrage qui décrit avec justesse et profondeur les personnages et leur environnement. Nous vivons leurs émotions, leurs malheurs et bonheurs.
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Un roman très émouvant, qui relate l'histoire de la famille Schmidt, boulanger, en 1944, en Allemagne et également l'histoire de Reba Adams au Texas en 2007. le passé se mêle au présent. Tout part du fait que Reba doit écrire une chronique sur les fêtes de noël dans les autres pays. La pâtisserie allemande d'Elsie, au Texas, est la boutique rêver pour Reba. de là naît leur rencontre et découle le roman.

Bien sûr beaucoup de romans ont déjà été écrits sur ce qui s'est passé pendant la 2ème guerre mondiale. Mais on en apprend tous les jours. Là, j'ai découvert ce qu'étaient les « Lebensborn »…

Il n'y aura jamais assez de romans sur cette période pour ne pas oublier et surtout pour que cela ne se renouvelle pas, surtout en ces temps troubles.
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J'ai beaucoup aimé ce livre, le premier de l'auteur publié en France (il était temps !).
L'action se déroule dans le présent à El Paso au texas et aussi dans le passé , à Garmisch en Allemagne.
1944, Elsie 16 ans vit avec ses parents au-dessus de leur boulangerie, sa vie va basculer le jour où elle va rencontrer Tobias un jeune juif de 7 ans.
J'ai trouvé les personnages féminins attachants, Elsie, bien sûr, sa fille Jane , Reba la journaliste et même frau Rattelmüller !
Toujours très intéressée par cette période sombre de l'histoire, j'ai appris l'existence des Lebensborn, ces foyers-maternités, pour créer une race supérieure (aryenne).
Les jeunes femmes sélectionnées se devaient de procréer avec des SS ou des soldats allemands. Terrifiant !

Tout au long du livre, les pains et gâteaux sortant du four de la boulangerie me donnaient l'eau à la bouche et l'auteur a eu l'excellente idée de donner quelques recettes, en fin de volume :thomasplitzchen, pain de Reba, lebkuchen, ...j'ai bien pris note !

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Tant de critiques sur ce livre qu'il est difficile de s'y coller, sinon pour partager le fait que c'est un bon roman dans lequel flottent des odeurs alléchantes de cannelle, de pain chaud et de pâtisserie. Dans lequel aussi on rencontre des personnalités plus qu'attachantes, en particulier Elsie.
C'est l'occasion de voir le nazisme du côté du peuple allemand, fait pas si fréquent dans tous les romans sur cette époque.
Mais c'est aussi l'histoire d'une belle amitié qui se lie entre trois femmes qui partagent leurs blessures et leurs espoirs, leurs choix de vie.
Un dépaysement ente les époques, entre la Bavière et le Texas.
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Elsie a 16 ans en 1944 et elle vit en Allemagne. Dans la tourmente du nazisme, elle sauve Victor, petit garçon juif, de la Gestapo. Au milieu de la boulangerie familiale, Elsie tente de survivre... 63 ans plus tard, Reba, une jeune journaliste américaine, fait la connaissance de cette femme forte et solide, et de sa fille Jane. Nait alors une douce et belle amitié, source de confidences et de soutien...
Grâce à Dixie et sa bonne pioche, j'ai lu avec plaisir et émotion ces destins de femmes. Entre l'Allemagne et les États Unis, les histoires se chevauchent et s'entremêlent. Une belle écriture et une fine construction nous entraînent dans des époques différentes auprès de personnages attachants. Un très joli moment de lecture !!
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Voilà un roman bien construit et une belle découverte grâce aux excellentes critiques sur Babelio.

Reba, jeune journaliste, à la recherche d'éléments pour un article sur les traditions des Noëls du monde fait la connaissance de Jane et de sa mère, Elsie Meriwheter qui tiennent une Bäkerei dans la petite ville d' El Paso.

Ce qui devait être une interview parmi d'autres, se transforme en échanges répétés puis en véritable amitié entre ces 3 femmes où chacune dévoile quelques uns de ses secrets, de ses blessures profondes ou de ses espoirs .

Parallèlement à ce récit, nous suivons Elsie, jeune fille de 17 ans lors de son Noël 1944 lorsqu'elle s'appelait encore Fraulein Schmidt et qu'elle habitait la ville allemande de Garmisch .

Nous avons là une vision assez intéressante de la vie pendant la guerre du coté de la Bavière, avec les problèmes de ravitaillement, la peur et l'incertitude de l'avenir : ces gens du peuple , comme le père d'Elsie, le boulanger, ont suivi le Führer parce que c'était leur pays,et lui faisait naïvement confiance ; ils se sont cachés la vérité sur le sort des juifs emmenés dans les camps de concentration parce que , pour certains cela semblait inimaginable et que pour d'autres il était plus simple de fermer les yeux .

Elsie, elle même fiancé à un officier nazi, prend conscience de ce qui se passe lorsqu'elle cache Tobias , un enfant juif en fuite et lorsqu'elle réalise ce que lui raconte sa soeur ainée Hazel, partie vivre avec son fils dans un Lebensborn , foyer des enfants aryens par excellence ou sa voisine qui cache elle-même des familles juives au péril de sa vie.

En miroir à ce drame du siècle passé , Sarah Mc Coy, par l'intermédiaire de Riki, fiancé de Reba et garde-frontière décrit la détresse des clandestins refoulés aux frontières des Etats Unis et dans les récits de l'enfance de Reba, la vie brisée qu'a laissé chez les soldats américains, la guerre du Vietnam.

Parallèle de la Shoah un peu rapide ...

La partie allemande de l'histoire est passionnante , la partie contemporaine arrive à ne pas paraitre insignifiante ou mièvre , la galerie de personnages est vivante et sympathique.

La description des petits pains et autres gourmandises avec l'évocation des parfums fait venir l'eau à la bouche et on aimerait aussi , comme Reba pousser la porte de cette boulangerie et se laisser tenter !

Le titre du roman paru à son origine est The Baker's daughter , on ne peut que se réjouir de la non traduction littérale ce qui aurait pu prêté à confusion, Un goût de cannelle et d'espoir plus original donne envie de le découvrir et c'est tant mieux.
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La lecture commune de février 2017 est pour moi l'occasion de découvrir cette auteure dont Un goût de cannelle et d'espoir est le premier roman publié en France en 2014.
L'Histoire, avec un grand H, y est abordée par des points de vues intimes et quotidiens et c'est ce qui m'a attirée au premier abord pour participer à cette proposition babélienne. Et puis, comme beaucoup d'entre nous, j'avais envie de pénétrer dans le foyer d'une famille lambda acquise aux idéaux du Troisième Reich, ayant surtout lu des témoignages sur la Shoah, la résistance, etc.
Enfin, le parallèle entre l'antisémitisme allemand et la politique anti-migratoire des États-Unis à l'encontre du Mexique révèle des similitudes qui sont autant de pistes de réflexions, tant dans les dérives que dans les interrogations de ceux qui y sont confrontés.

C'est une lecture dans laquelle on entre facilement grâce à une écriture efficace et entrainante. La narration en miroir entre l'Allemagne de 1944 et le Texas de 2007 dévoile peu à peu deux portraits principaux de femmes, puis des portraits secondaires d'hommes et de femmes, et deux pans d'Histoire. Des retours en arrière précisent les éclairages sur certains personnages et résolvent les moments de suspense et les zones d'ombres qui ont précédemment intrigué ou tenu en haleine le lecteur ; des échanges de lettres et de mails entre soeurs font liens et mettent en relief la focalisation féminine.
Les personnages sont attachants dans leurs questionnements face aux devoirs à remplir ; ainsi l'officier SS contraint d'arrêter son ancien professeur juif et le policier texan dont le travail consiste à appréhender les immigrés clandestins sont confrontés à des actes qui leur incombent et les dépassent en même temps.
Pour la famille allemande, les juifs étaient d'abord des voisins, des commerçants côtoyés tous les jours et, presque du jour au lendemain, soudain devenus des monstres responsables de tous les maux. Mais il valait mieux être bien vu par la Gestapo, participer à l'effort national et être un bon patriote : quelle fierté, pour une jeune femme, d'être distinguée pour donner naissance à de vrais aryens dans les Levensborn ou d'être demandée en mariage par un officier SS ! Quel orgueil pour un jeune homme de servir dans l'armée de son pays ! Mais de sombres pensées viennent pourtant les assaillir en secret : que deviennent les enfants qui ne remplissent pas les critères ethniques ? À quelle femme juive a d'abord appartenu la bague de fiançailles gravée en hébreu ? La violence aveugle contre les femmes et les enfants juifs se justifie-elle ? Comment juger les agissements de ces jeunes qui n'avaient connu que l'endoctrinement des jeunesses hitlériennes ?
La famille du garde-frontière américain est d'origine mexicaine, mais elle est entrée aux Etats-Unis légalement en respectant toutes les longues procédures. C'est important pour lui de faire appliquer la loi qui doit être la même pour tous. Mais que faire quand les délinquants sont des femmes et des enfants ?
La journaliste américaine est habituée à mener des interviews, à diriger des discussions et à faire parler les gens même à leur insu ; pourtant elle va se laisser prendre à une sorte de jeu de la vérité qui va l'entrainer dans un échange et des confidences qu'elle était à cent lieux d'imaginer en préparant son article sur le noël allemand. Ce sera l'occasion de réfléchir sur sa vie et ses choix et de faire la paix avec son passé, notamment avec la mort de son père, vétéran traumatisé d'une autre guerre.
La question des enfants met en relief l'injustice des guerres et l'horreur des crimes contre l'humanité et de toutes les formes de répression et de rejet : les enfants euthanasiés au Levensborn, l'enfant juif en fuite et le petit mexicain abattu sont des victimes bien semblables malgré la soixantaine d'années qui les séparent et les destins différents, des vies trop vite brisées au sauvetage inespéré.

Ce roman véhicule, comme l'indique le titre, un message d'espoir distillé comme la cannelle qui parfume les gâteaux de la boulangerie. La vie est plus forte que tout, malgré les difficultés et toutes les époques troublées ont leurs monstres, leurs héros et une multitude d'anonymes qui font pour le mieux avec leurs faibles moyens. Un goût de cannelle et d'espoir se termine avec les recettes des spécialités évoqués au cours du récit, comme pour nous transmettre non seulement une expérience de lecture mais aussi un véritable goût pour les choses simples du quotidien et la saveur du bonheur.
Un bon moment de lecture.
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Il s'agissait pour moi d'une idéale lecture de vacances qui correspondait parfaitement à mes attentes. Une histoire agréable mêlant le passé et le présent, un procédé efficace qui, la plupart du temps, arrive à me séduire.

J'ai pris plus de plaisir en remontant le temps pour me retrouver en compagne de la jeune Elsie, en Allemagne nazie, j'ai moins apprécié l'histoire de Reba que j'ai trouvée un peu trop convenue et stéréotypée. Les passages sur le Lebensborn ou sur l'immigration illégale en Amérique de nos jours donnent un aperçu intéressant de ces deux périodes.

Beaucoup de douceur avec toutes les spécialités pâtissières évoquées, quelques moments d'émotion et des personnages attachants forment un ensemble cohérent et agréable à lire qui m'a permis de passer un bon moment de lecture.
Lien : https://edytalectures.blogsp..
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Avec cette lecture, j'ai découvert un superbe roman très dense qui m'a emmenée de Garmish, un village allemand pendant la seconde guerre mondiale jusqu'à El Paso, une petite ville du Texas en 2007 pour y suivre l'histoire d'Elsie Schmidt. Décembre 1944, la jeune fille de 16 ans aide ses parents dans leur boulangerie en Allemagne. Insouciante, sous la protection d'un officier SS qui la courtise, elle ne souffre pas vraiment des restrictions, ni sa famille d'ailleurs. Hazel sa grande soeur n'est-elle pas dans un lebensborn pour assurer la descendance d'aryens au sang pur ? L'arrivée d'un petit garçon juif en fuite qui lui demande de le cacher pour échapper à la mort va lui faire prendre conscience de l'horreur de l'idéologie nazie.
2007, Reba Adams, journaliste à El Paso, ville texane près de la frontière mexicaine, doit faire un reportage sur les traditions de Noël à travers le monde. Pour enquêter sur les habitudes allemandes, elle se rend dans la boulangerie locale tenue par Elsie que l'on retrouve 60 ans plus tard en compagnie de sa fille Jane. En effet, à la fin de la guerre, celle-ci, contre l'avis de son père, ayant suivi et épousé un soldat américain, s'est décidé à perpétuer les traditions culinaires familiales de son pays d'origine dans son magasin. de confidences en secrets avoués, une belle amitié va naître entre les trois femmes.

Des histoires personnelles au milieu de la grande Histoire qui font la part belle aux liens familiaux et aux sentiments positifs malgré les difficultés rencontrées. La dualité de l'être humain y est soulignée, Josef, l'officier nazi et Riki, le garde-frontière sont confrontés à des époques différentes, à leurs obligations pas toujours en communion avec leur propre ressenti. L'auteure évoque en même temps l'évolution de la vie des femmes à travers le temps. Un parallèle est également fait entre l'existence des juifs pendant la guerre obligés de fuir pour survivre et celle des mexicains passés clandestinement aux Etats-Unis au péril de leur vie. Ce roman m'a fait penser à "L'heure indigo" de Kristin Harmel qui emprunte les mêmes thèmes (traditions pâtissières et exil) mais le style de Sarah Mc Coy, tout en restant simple, est plus mûr, et les personnages plus attachants. Passer alternativement d'une époque à l'autre est certes intéressant et apporte du rythme mais cela demande de la concentration au lecteur, c'est pour moi, le seul petit bémol. Ce roman émouvant au titre si bien choisi fleure bon le pain frais du matin et c'est finalement une belle leçon d'espérance qui s'en dégage. Un 17/20 pour cet excellent moment.
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