En trois parties, l'auteure nous invite à la suivre à travers des articles consacrés à l'écriture, la seconde guerre mondiale et à sa vision de Noël.
Premièrement, dans "Écrivains et écriture", Carson McCullers nous raconte sa rencontre avec les livres et la lecture, son affection pour la littérature russe et son heureuse découverte des écrits de Karen Blixen mais aussi sa solitude.
Puis dans "Les années de guerre", elle nous livre ses souvenirs de cette période troublée où la solidarité se révèle.
Enfin, dans "Noël", elle nous livre ses relations avec sa petite soeur, sa jalousie. Elle narre le courage d'une voisine de chambre dans un hôpital au moment de Noël.
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Mes 50 romans préférés
Voici la liste des romans qui m’ont le plus marqué et dont le souvenir reste, parfois des années après leur lecture, encore vivace dans ma mémoire, que ce soit de par leur style, leur intrigue, leurs personnages. Romans qui ont jalonné ma vie et l’ont même changée quelquefois, romans qui m’ont sauvé la vie et m’ont aidé à surmonter son absurdité.
« Cette lumière qui irradie des grands romans, le temps n’arrive pas à l’assombrir car, l’existence humaine étant perpétuellement oubliée par l’homme, les découvertes des romanciers, si vieilles qu’elles soient, ne pourront jamais cesser de nous étonner. » (L’art du roman, Milan Kundera)
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Denis Diderot – Le Neveu de Rameau (1762)
M.G. Lewis – Le Moine (1796)
Mary Shelley – Frankenstein (1818)
Victor Hugo – Le Dernier jour d’un condamné (1825)
Nicolas Gogol – Les Ames mortes (1842)
Ivan Gontcharov – Oblomov (1857)
Fédor Dostoïevski – Carnets du sous-sol (1864)
Anton Tchékhov – Drame de chasse (1885)
Robert Louis Stevenson – Dr. Jekyll and Mr. Hyde (1886)
Guy de Maupassant – Pierre et Jean (1887/1888)
Knut Hamsun – Faim (1890)
Oscar Wilde – Le Portrait de Dorian Gray (1891)
H.G. Wells – L’homme invisible (1897)
Léon Tolstoï – Résurrection (1899)
Maxime Gorki – La Mère (1907)
Franz Kafka – Le Procès (1925)
Ernest Hemingway – Le Soleil se lève aussi (1926)
Hermann Hesse – Le Loup des steppes (1927)
Vladimir Nabokov – Le Guetteur (1930)
George Orwell – Dans la dèche à Paris et à Londres (1933)
Yasunari Kawabata – Pays de neige (1935)
John Steinbeck – Des Souris et des hommes (1937)
Jean-Paul Sartre – La Nausée (1938)
John Fante – Demande à la poussière (1939)
Carson McCullers – Le Coeur est un chasseur solitaire (1940)
Albert Camus – L’Etranger (1942)
Pär Lagerkvist – Le Nain (1944)
Malcolm Lowry – Au-dessous du volcan (1947)
Osamu Dazai – La déchéance d’un homme (1948)
Marguerite Duras – Un Barrage contre le pacifique (1950)
J.D. Salinger – L’Attrape-coeurs (1951)
William Burroughs – Junkie (1953)
Yukio Mishima – Le Pavillon d’or (1956)
Henry Miller – Jours tranquilles à Clichy (1956)
Jack Kerouac – Sur la route (1957)
Samuel Beckett – Malone meurt (1960)
Anthony Burgess – Orange mécanique (1962)
Louis Calaferte – Septentrion (1963)
Witold Gombrowicz – Cosmos (1964)
Georges Pérec – Un Homme qui dort (1967)
Jerzy Kosinski – La Présence (1971)
Charles Bukowski – Factotum (1975)
Branimir Scepanovic – La Bouche pleine de terre (1975)
Arto Paasilinna – Le Lièvre de Vatanen (1975)
Fritz Zorn – Mars (1977)
Richard Brautigan – Mémoires sauvés du vent (1982)
Patrick Süskind – Le Parfum (1985)
Thomas Bernhard – Extinction (1986)
Guillermo Rosales – Mon Ange (1986)
Michel Houellebecq – Extension du domaine de la lutte (1994)
Cet hiver-là, la maison, la ville entière me parurent étouffer, enserrer mon coeur d'adolescente. J'aspirais aux voyages. (...)
---mais ça n'avait plus d'importance car j'avais déjà commencé un autre voyage. J'étais entrée dans l'année Dostoïevski, Tchekhov et Tolstoï- j'avais subi l'appel d'une région insoupçonnée, située à distance égale de New-York , la vieille Russie et notre maison géorgienne, le merveilleux univers solitaire des histoires simples et de la vie intérieure. [ "Mademoiselle", septembre 1948]
Je n'aime pas le mot prose, il est trop prosaïque. Une bonne prose devrait être illuminée de poésie ; la prose devrait ressembler à la poésie, la poésie avoir autant de sens que la prose.
Dans les années 1930, dans le Sud profond des États-Unis, le sourd-muet John Singer et la garçonne Mick, passionnée de musique, s'observent l'un l'autre au café de Biff, où se côtoient la pauvreté et la tendresse. /
Premier roman de Carson McCullers, publié à 23 ans, « Le cœur est un chasseur solitaire » s'est vite affirmé comme un classique de la littérature américaine. Dès 1998, la Modern Library lui donne la 17e place dans son palmarès des 100 meilleurs romans anglophones du XXe siècle. Ariane Ascaride lui donne pour la première fois une voix en français, accompagnée à l'harmonica. /
Musique : Improvisation à l'harmonica de Chris Lancry.
Le texte français, traduit de l'anglais américain par Frédérique Nathan-Campbell, a paru en 2017, chez Stock. Direction artistique : Francesca Isidori.
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