C'est une chanson douce amère que cette
Nebraska song...
Une femme de 44 ans , Judith, bien mariée, une fille adolescente, monteuse à Los Angeles qui a plutôt , vu de l'extérieur, bien réussi sa vie , va plonger dans une sorte de crise existentielle, une petite dépression, un léger coup de folie.
Tout a commencé avec les meubles de sa chambre de jeune fille ( donné à la sienne de fille, qui ne les aimant pas , s'est vu offrir une nouvelle chambre par papounnet ) , posés négligemment dans le jardin par un mari qui n'a pas dû lire jusqu'au bout "Le manuel du parfait mari " (si tant est que ça existe...).
Judith devient un brin nostalgique, et le lecteur de découvrir la signification symbolique de ces objets, leur vécu, et un grand pan de l'histoire familiale.
Judith pense de plus en plus à son ancien et premier amour...
Mais tout a aussi commencé avec une chambre d'hôtel, un objet perdu, et ce que Judith a vu, ou cru voir dans cette chambre. Madame rêve de vertiges avec un autre, madame ne rêve plus beaucoup de son mari, mais madame est un peu jalouse quand même.
Madame se sent un peu à l'étroit dans sa petite vie pèpère. Madame trouve que son mari et sa fille sont assez complices, complicité dont elle se sent de plus en plus exclue. C'est que sa fille devient une adolescente et a de moins en moins besoin d'elle.
Madame va avoir besoin d'espace, madame va trouver un endroit où respirer, réfléchir...
Madame étouffe, madame va avoir besoin d'air, une petite musique l'appelle, celle de sa jeunesse,
Nebraska Song...
Une chanson douce amère, un personnage pleins de contradictions, de zones d'ombre. Pas spécialement sympathique.
Une jolie histoire d'amour, de celles contrariées, qui laisse longtemps après avoir refermé ces pages, la lectrice Song-euse..
[ Ps : allez voir la couverture du roman "
Celles de la rivière " de
Valerie Geary, c'est la même ! ]