AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782266234894
630 pages
Pocket (07/03/2013)
4/5   30 notes
Résumé :
Judith Withman a toujours cru au grand amour. Un sentiment capable de vous transporter au bout du monde. Cette passion-là, elle l'a connue, à 17 ans, avec Willy. Mais leur histoire ne dure que le temps d'un été, Judith devant partir pour l'université.


Aujourd'hui, à 44 ans, Judith vit à Los Angeles auprès d'un mari qu'elle soupçonne d'infidélité et de leur fille, avec qui elle n'arrive plus à communiquer. Les souvenirs de son premier amour la ... >Voir plus
Que lire après Nebraska songVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
C'est une chanson douce amère que cette Nebraska song...
Une femme de 44 ans , Judith, bien mariée, une fille adolescente, monteuse à Los Angeles qui a plutôt , vu de l'extérieur, bien réussi sa vie , va plonger dans une sorte de crise existentielle, une petite dépression, un léger coup de folie.
Tout a commencé avec les meubles de sa chambre de jeune fille ( donné à la sienne de fille, qui ne les aimant pas , s'est vu offrir une nouvelle chambre par papounnet ) , posés négligemment dans le jardin par un mari qui n'a pas dû lire jusqu'au bout "Le manuel du parfait mari " (si tant est que ça existe...).
Judith devient un brin nostalgique, et le lecteur de découvrir la signification symbolique de ces objets, leur vécu, et un grand pan de l'histoire familiale.
Judith pense de plus en plus à son ancien et premier amour...
Mais tout a aussi commencé avec une chambre d'hôtel, un objet perdu, et ce que Judith a vu, ou cru voir dans cette chambre. Madame rêve de vertiges avec un autre, madame ne rêve plus beaucoup de son mari, mais madame est un peu jalouse quand même.
Madame se sent un peu à l'étroit dans sa petite vie pèpère. Madame trouve que son mari et sa fille sont assez complices, complicité dont elle se sent de plus en plus exclue. C'est que sa fille devient une adolescente et a de moins en moins besoin d'elle.
Madame va avoir besoin d'espace, madame va trouver un endroit où respirer, réfléchir...
Madame étouffe, madame va avoir besoin d'air, une petite musique l'appelle, celle de sa jeunesse, Nebraska Song...
Une chanson douce amère, un personnage pleins de contradictions, de zones d'ombre. Pas spécialement sympathique.
Une jolie histoire d'amour, de celles contrariées, qui laisse longtemps après avoir refermé ces pages, la lectrice Song-euse..

[ Ps : allez voir la couverture du roman " Celles de la rivière " de Valerie Geary, c'est la même ! ]
Commenter  J’apprécie          637
Une belle histoire, peut-être un peu banale, mais belle. Judith, la quarantaine, est une femme qui a réussi à mener sa vie comme elle l'entendait. Elle a été à l'université, elle travaille dans le milieu du cinéma, elle est mariée à un homme distingué et a une fille de quinze ans. Un jour sans qu'elle s'en rende compte, l'engrenage de sa vie si parfaite déraille peu à peu et elle se met à penser à son amour de jeunesse, Will. L'envie de le revoir la submerge et des doutes sur les choix qui ont réglé sa vie l'envahissent.
Nous avons ici un récit en alternance entre ce que vit Judith actuellement et son adolescence passée près de son père au Nebraska où elle rencontre Will. Ce découpage permet de ne pas se laisser aller à l'ennui car, somme toute, l'histoire ne déborde pas de surprises. Cinq cents pages, c'est un peu long pour ce texte.
Ce qui m'a le plus étonnée est que l'auteur soit un homme (j'avais commencé à lire sans faire attention au nom de l'auteur et j'aurais juré que c'est une femme qui écrivait). Tom McNeal doit bien connaître les femmes pour réussir à parler aussi bien de Judith.
Nebraska song n'est pas le roman du siècle mais il se laisse lire avec plaisir. Je confirme que ce n'est pas un roman à l'eau de rose mais bien un roman sur la vie de tous les jours, sur les chemins que l'on emprunte et sur le fait qu'il n'est pas toujours facile, ni possible de faire demi-tour.
Commenter  J’apprécie          60
Tout commence par un incident qui, personnellement, m'aurait fait bondir. En rentrant chez elle, un soir, Judith trouve les meubles de sa chambre d'adolescente abandonnés sur la pelouse. Pour son seizième anniversaire, sa fille, qui les détestait, s'est fait offrir une chambre toute neuve avec la complicité de son père. Seulement voilà, ces meubles ont une histoire et une grande valeur sentimentale pour Judith. Résignée, elle décide de les mettre dans un garde-meubles plutôt qu'au rebut. Cet événement agit comme un élément déclencheur : elle prend du recul et, sans forcément le vouloir au départ, commence à faire le bilan de sa vie.

Il s'agit bel et bien d'un portrait de femme, émouvant d'une certaine façon, juste aussi, sûrement, mais je n'ai jamais réussi à m'attacher à l'héroïne. J'ai été touchée par certains passages, notamment le récit de sa rencontre avec Willy (un très beau premier amour, joliment décrit), et la façon dont, déboussolée dans sa vie d'adulte, Judith reconstitue sa chambre d'adolescente dans un garde-meubles. Mais, ce qui m'a gênée, c'est qu'à aucun moment elle ne sait ce qu'elle veut. Adolescente, veut-elle aller à l'université ? Elle ne sait pas vraiment, jusqu'au moment où une université prestigieuse l'accepte. La joie qu'elle éprouve lui fait prendre conscience que si, en fait, elle en avait envie. Veut-elle devenir maman ? Oui, peut-être, mais on dirait surtout que c'est un passage obligé pour elle, une étape de plus dans cette vie d'adulte qu'elle a soigneusement planifiée et construite. Cela ne lui procure pas une très grande satisfaction, comme son métier, comme son mariage. On comprend très bien pourquoi elle étouffe, du coup, mais, bien qu'elle se tourne vers le passé comme un échappatoire, elle ne donne à aucun moment l'impression de reprendre son existence en main. Va-t-elle réussir à sortir de ce marasme ? Difficile à dire car Judith se laisse porter, d'un caprice à l'autre, j'aurais envie de dire. Car c'est elle et elle seule qui a gâché ce premier amour dont le souvenir la hante. Elle est entièrement responsable de sa situation, même si le mot caprice est peut-être mal choisi. (Peut-être vaudrait-il mieux parler d'errance.) J'ai donc eu bien du mal à la plaindre.

Tout n'est pas négatif, loin de là. J'ai lu Nebraska Song en quelques jours à peine, séduite malgré tout par un très beau portrait de l'Amérique profonde. le style de l'auteur n'est pas désagréable et j'ai même envie de lui donner une autre chance avec son premier roman, Goodbye Nebraska (qui n'a pas encore été traduit, j'ai l'impression). Mais, clairement, la personnalité de Judith m'a consternée. Un bilan très mitigé, donc.
Lien : http://www.aufildisa.com/201..
Commenter  J’apprécie          40
Judith arrive à la quarantaine, vie professionnelle réussie,une fille, un mari propre sur lui, une maison tout ce qu'elle a voulu et mis en place et pourtant ...

Comme beaucoup, quand elle n'est plus dans l'énergie et le mouvement de la "construction" de sa vie et qu' elle s'arrête un peu pour regarder où elle en est, la divergence entre l'élan initial et l'ennui d'aujourd'hui révèle une faille grandissante.

Judith se tourne alors vers le passé et son amour d'adolescente quand elle vivait chez son père dans la Nebraska.

C'est une grande et belle histoire d'amour, réussie et ratée, oubliée et vivante et des retrouvailles extraordinaires dans un lieu superbe où la nature et la vie prennent tout leur sens.



Lien : http://theetlivres.eklablog...
Commenter  J’apprécie          100
C'est beaucoup moins fleur bleue que le laisse penser la couverture ! Judith, monteuse pour le cinéma en Californie, la quarantaine, se souvient de son adolescence quand elle est venue vivre avec son père dans le Nebraska, et qu'elle a rencontré Willy Blunt. le livre est en trois parties, la première alterne passé et présent, la seconde est centrée sur le passé et la dernière sur le présent.

Ce n'était pas désagréable à lire mais j'ai eu très peu d'empathie pour le personnage principal ce qui gâche un peu mon plaisir.
Commenter  J’apprécie          40

Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Judith était convaincue qu'au-dessus de tous les types d'amour très routiniers formés ( et, jugeait-elle, édulcorés) par les liens du sang, du pragmatisme économique, ou même de la proximité géographique, il en existait un autre, ainsi qu'elle l'avait un jour expliqué à Lucy Meynke, qui vous prend à Akron, Ohio, et vous transporte à Rio de Janeiro. ( "Appelons ça la Variation de Rio", avait décrété Judith. Lucy Meynke avait déclaré avoir, quant à elle, surtout rencontré le genre d'amour qui vous trouve à Minneapolis et vous emmène à St Paul, soit trente kilomètres plus loin.)
Commenter  J’apprécie          170
" On est tout petits, Judy, reprit-il après une pause. Tous autant qu'on est. Même si chaque jour de la semaine on s'agite pour l'oublier, ça n'en reste pas moins vrai. On est tout petits, on est pas grand-chose, et peut-être, si on a un peu de cran, on parvient à faire quelque trucs qui en valent la peine, et puis on disparaît.
Commenter  J’apprécie          230
Je me souviens d'avoir lu quelque part que la première chose à faire quand on se sent mal à l'aise à propos d'un sujet important, son mode de vie, les directions que l'on prend, un problème dont on essaie de se sortir... La première décision qu'il faudrait prendre, c'est celle de s'arrêter. S'arrêter vraiment. Se transformer en rocher au milieu du torrent.
Commenter  J’apprécie          200
Depuis toute petite, Judith avait entendu nombre d' aphorismes déprimants appliqués au mariage, presque tous de la bouche de sa propre mère. Tous les mariages ont une faille quelque part, lui avait un jour dit celle-ci. Le mariage avale l'amour et recrache du chagrin. Le mariage est une maison où sont cantonnées les femmes et où les hommes ne sont que de passage. ( Ou, selon une variante : le mariage est une maison avec une femme enfermée dedans.)
Commenter  J’apprécie          110
Je vais te dire une chose, Judy. Voici ce qu'il va falloir qu'on accepte . Pour toi, je n'étais qu'un chapitre... Un bon chapitre, peut- être, ou même ton chapitre préféré, mais en tout cas rien de plus. Alors que pour moi, tu étais tout le livre.
Commenter  J’apprécie          180

autres livres classés : réminiscenceVoir plus
Les plus populaires : Roman d'amour Voir plus

Lecteurs (89) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Amants de la Littérature

Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson

10 questions
5267 lecteurs ont répondu
Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..