AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782263068584
176 pages
Solar (05/03/2015)
3.62/5   4 notes
Résumé :
Vos parents vous ont blessé, involontairement ou non ? Remontez le fil du temps pour mieux comprendre votre histoire. Vous ne vous êtes pas senti suffisamment aimé, reconnu, valorisé dans l'enfance ? Éloignez-vous de l'idéalisation, des illusions et de la projection, pour vous épanouir dans votre vie d'adulte. Vous êtes tiraillé par des sentiments contradictoires : vous en voulez à vos parents, mais vous les aimez malgré tout ? Repérez ces contradictions parfaitem... >Voir plus
Que lire après Aimer ses parents même quand on en a souffertVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Je ne suis pas convaincue par cette lecture. Certains conseils donnés peuvent l'être pour d'autres domaines que l'amour filial.
Des cas particuliers sont cités pour exemple, mais il y a tellement de cas particuliers, autant que de personnes ayant eu des différends avec ses parents.
Là où je suis d'accord, c'est que pour avancer il nous faut des tuteurs de résilience, or ces tuteurs on peut les avoir 24h sur 24 à défaut d'être élevé par ses parents.
Le thème des parents véritables monstres n'est pas abordé. Peut-on pardonner à des parents qui nous auront enfermé dans un placard, aux parents incestueux, aux parents maltraitants? En quelques mots, aux parents qui n'auront pas pris au sérieux leur rôle de parents et auraient mieux fait de s'abstenir de procréer.
Aimer ses parents même quand on en a souffert, la formule et l'idée sont belles... mais jusqu'à quel point peut-on les aimer?
Se dire qu'ils ne sont pas éternels, oui bien sûr... le savoir, en avoir conscience, se retrouver face à un mur de désamour et d'indifférence, et à leur départ, simplement faire le constat d'un énorme gâchis. Des êtres qui ne se sont pas rencontrés, qui se sont trompés d'histoire. le néant.
Commenter  J’apprécie          180
C'est le livre le plus facile que j'ai lu concernant le domaine la psychologique .
L'auteur va droit au but.Elle nous déculpabilise face à nos pensés noirs et nous aide en faire des choses positives. Accepter pour avancer .
Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Nous avons tous une image idéale de nos parents, mais il est rare que nos parents y correspondent!
Multiples sont les occasions où nous prenons conscience que l'idéal que nous chérissions depuis la toute petite enfance a été écorné, déçu, malmené... Et pourtant, nous gardons en nous l'espoir plus ou moins secret que le jour viendra où père et mère seront enfin tels que nous aimerions qu'ils soient. Nous aspirons à ce qu'ils nous comprennent, répondent à nos attentes, effacent nos chagrins, raccommodent nos déchirures! Qu'ils cessent de nous contrarier et nous supportent tels que nous sommes. Autrement dit, nous rêvons avec obstination qu'ils deviennent (ou redeviennent) parfaits, et que s'efface, d'un coup de baguette magique, toute trace de ces moments fatidiques où ils se sont avérés décevants, incompétents, inquiétants, absents surtout, méchants parfois. Nous n'avons qu'un souhait : que disparaissent à jamais la tristesse, le désespoir, la jalousie, tous les affreux sentiments qui, en leur présence ou de leur fait, nous ont soudain envahis. Ah! si ces moments avaient pu ne jamais exister! Non seulement, ils se sont bien produits, mais nous gardons souvent l'impression que nos parents n'ont rien fait pour les atténuer. Ou, quand ils ont tenté de le faire, que leurs gestes n'ont fait que renforcer notre impression d'être mal aimés. Peut-être nous sommes-nous gardés de le leur dire, mais nous aurions souhaité qu'ils le devinent, qu'ils trouvent le mot juste, le geste qui apaise!
Commenter  J’apprécie          110
En restant accrochés, à travers la souffrance, aux défauts de nos parents, nous oublions que, parents, nous le sommes ou le deviendrons à notre tour. Et nous nous exposons à faire comme eux... en pire. Lorsque nous ruminons de mauvais sentiments envers ceux qui nous ont mis au monde, nous oublions de considérer nos propres failles et notre potentiel nocif. Plus ou moins consciemment, en rivalité avec eux, nous visons à leur faire entendre que nous sommes bons, contrairement à eux, ou meilleurs qu'eux. Pour le prouver, nous faisons faire à nos enfants de meilleures études ou leur offrons les vacances que nous n'avons pas eues. Nous attribuons à chacun de nos garçons une chambre immense, alors que nous étions entassés à trois dans un "cagibi", et nous laissons notre fille se gaver des Walt Disney dont nous avons été privés... C'est sans penser que, quoi qu'il en soit, nous n'échapperons pas aux reproches... Et que ce ne sont pas toujours les pires parents qui en récoltent le plus!
Commenter  J’apprécie          90
Les sentiments de trahison et d'abandon nous fragilisent. Nous sommes tous bien maladroits lorsque nous sommes sous leur emprise. Quand l'insécurité est réactivée, l'amour semble nous quitter, l'espoir est mis en difficulté. L'horizon s'assombrit, les portes de la perception se ferment, la douleur domine, nous peinons à nous projeter - heureux - dans le futur.

Nous avons tous connu un désarroi tel que celui-ci à un moment de notre vie. L'espoir n'est pas un vain mot. C'est celui qui nous transporte au-delà de la peine, au-delà de la douleur, au-delà des chagrins et du désarroi, dans un avenir possible que nous aurons à créer... et dont la beauté nous surprendra. Il est ce qui nous porte et nous transporte au-delà du présent. C'est par lui que nous nous relions à l'autre dans la paix, par-delà les limites douloureuses. C'est lui qui nous donnera la force de réinsuffler de l'énergie au corps souffrant et les moyens de croire à l'amour.
Commenter  J’apprécie          90
Le lien affectif est nécessaire à la construction psychique. Aussi, quand la relation parents/enfants est chahutée, quand des sentiments tristes nous transpercent le coeur, nous nous trouvons comme naturellement des parents de substitution, des figures maternelles ou paternelles, des tuteurs de résilience. A certains moments, nous aurons eu l'impression de tromper père ou mère; à d'autres, nous nous serons sentis désemparés d'avoir préféré certaines femmes à notre maman, car elles auront été de vraies mères de substitution... Mais dans ce cas, paradoxalement, à plus long terme, c'est grâce à elles que nous retrouverons un lien d'amour spirituel ou un lien à nouveau ancré dans la réalité avec la vraie mère. Car elles n'auront pas cherché à la supplanter, ni abusé cruellement de notre crédulité... Leur présence nous aura apaisés, en nous apportant au bon moment ce que nous ne pouvions trouver auprès de notre mère. Elles nous auront respectés autant que celle-ci, sans chercher à nous posséder ni à se mettre en rivalité avec elle.
Commenter  J’apprécie          40
Difficile de s'aimer, difficile d'imaginer pardonner au moment même où nous souffrons. Nous n'y pouvons rien : toutes les maladresses, les négligences, les mauvais traitements agissent comme du désamour et induisent des sentiments déplaisants dont nous sommes peu fiers mais dont, sur le moment, nous ne pouvons nous défaire.
Commenter  J’apprécie          120

Lire un extrait
Videos de Virginie Megglé (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Virginie Megglé
Jeanne Orient livre sa "perception sonore" de l'essai de Virginie Megglé : Etonnante fragilité, paru récemment aux éditions Eyrolles.
autres livres classés : developpement personnelVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (7) Voir plus



Quiz Voir plus

Freud et les autres...

Combien y a-t-il de leçons sur la psychanalyse selon Freud ?

3
4
5
6

10 questions
434 lecteurs ont répondu
Thèmes : psychologie , psychanalyse , sciences humainesCréer un quiz sur ce livre

{* *}