La grande embrouille

Picaresque ce livre ? Peut-être se situe-t'il dans cette lignée.
Il porte en tout cas bien son titre puisque cette histoire policière s'avère effectivement embrouillée. Elle est aussi assez baroque, voire guignolesque : peut-être est-ce cela, le genre picaresque.
Heureusement, on sourit de temps à autre et le récit est assez fluide : le tout s'avère bien ficelé.
Ce roman sans prétention est parfait pour un lecteur voulant se détendre sans savoir quoi lire exactement, par exemple en attendant une correspondance dans une gare ou durant un long trajet en train ou en avion.
Traduction agréable de François Maspéro

La grande embrouille est une parodie d'enquête policière. Un coiffeur indépendant sans clientèle, ancien patient d'un asile psychiatrique est sollicité par une fille répondant au nom de bout-de-fromage pour retrouver un ancien compagnon d'asile, le beau Romulo. le coiffeur engage des paumés pour l'aider à percer le mystère de cette disparition. La police espagnole sollicite le témoignage du coiffeur dans la quête d'un dangereux terroriste. Les deux enquêtes se déroulent en parallèle et finissent par se croiser. Ce roman m'a un peu fait penser à la série du "Club des Cinq" et je n'ai pas trouvé le ton suffisamment burlesque que pour compenser ce côté enfantin.

Beaucoup d'humour,c'est vrai.
Oserai-je dire trop. Oui, car trop, c'est trop et çà lasse.
J'ai 1000 fois préféré "Bataille de chats " !

C'est ma 2ème tentative (malheureuse) de lecture d'un Mendoza et je ne parviens pas à entrer dans l'histoire, dans le style, cet humour qui se veut décalé; ça me paraît très artificiel et je n'irai pas au terme du roman.