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3,67

sur 187 notes
Je partage l'avis de Tine 2009. Et comme elle, je demeure perplexe sur les qualités de ce livre dont on a fait tant d'éloges.
Le style est correct mais le récit est ennuyeux, la chronologie éparpillée et les portraits comme les situations décrits de manière très superficielle. L
Mon impression après avoir terminé ce livre, le soulagement; le même que celui que j'éprouve après avoir effectué une corvée...
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La lecture de ce livre fut très chargée d'émotions, j'ai ressenti toute l'intensité d'un vécu à travers la parole de Sépha même si ce n'est pas un livre autobiographique pur, l'auteur par son talent et sa sensibilité, a réussi à transmettre à son personnage toute cette fragilité d'un destin, d'une vie, d'un pays meurtri.. le personnage erre comme un funambule suspendu entre son passé et son avenir… ou tel un naufragé échoué sur une plage si peu désirée, restant là assis sur le sable à scruter l'horizon en se remémorant son vécu.

un peu plus sur mon blog, extraits
Lien : http://lesmotsdepascale.cana..
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Plébiscité par Khaled Hosséini (talentueux auteur des cerfs-volants de Kaboul), ce premier livre est poignant et touchant. Il est un premier livre sur la diaspora africaine et parle de l'exil, de la perte des siens et de ses repères. le héros est un homme seul et coupé du monde parce qu'exilé de son pays natal. Très fort.
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Les belles choses que porte le ciel est le premier roman d'un jeune écrivain américain d'origine éthiopienne. Pour un premier roman, je le trouve plutôt réussi ! Si j'étais tombée dessus dans une librairie, je ne suis pas sûre que je l'aurais acheté, mais la couverture très attrayante et le titre, si poétique, auraient à coup sûr attiré mon attention.
Dès le début du roman, nous faisons la connaissance de Joseph, le Congolais, Kenneth, le Kenyan, et Sépha, l'Ethiopien, immigrés arrivés sur le sol américain 17 ans plus tôt. Nous apprenons peu à peu à découvrir l'un d'entre eux, Sépha Stéphanos, le personnage principal du roman : il relate les souvenirs liés à son immigration et toutes les difficultés qui y sont liées. Bagagiste au Capitol Hotel, vivant sous le même toit que son oncle, il aspire bientôt à une vie différente et entreprend de dévier le chemin tout tracé de son destin. Il devient gérant d'une petite épicerie, dans un quartier de Washington en pleine évolution. Les années passent et sa vie ne présente pas de changements majeurs. Mais un jour, une nouvelle habitante fait son apparition dans le quartier, elle s'appelle Judith et a une fille, Naomi, qui passe de plus en plus de temps dans l'épicerie. Dès lors, une forte amitié va unir Sépha et la petite fille et s'épanouir, entre les boîtes de conserves et les livres qu'ils prennent plaisir à lire ensemble. Une autre relation, plus hésitante, plus ambigüe aussi, va naître entre l'épicier et sa nouvelle voisine.
Je ne sais pas si je me souviendrai longtemps de ce roman, mais il n'en reste pas moins que Dinaw Mengestu nous offre un roman très agréable à lire, au style simple et empli de sensibilité que le titre, emprunté à Dante, véhicule d'ailleurs. Mais le roman laisse un peu sur sa faim. Ceux qui n'aiment pas quand les choses ne se terminent pas réellement pourraient être déçus. Dans tous les cas, c'est un récit intelligent qui nous invite à nous poser de nombreuses questions : le statut d'immigré est-il une fatalité ? L'espoir d'évoluer socialement est-il possible et à quelles conditions ?...

Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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Stephanos l'épicier éthiopien à Washington se lie d'amitié avec Judith une femme blanche et sa petite fille Naomi . Une histoire charmante avec des personnes attachants. Meilleur premier roman étranger 2007 d'après Lire
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Mengestu, les belles choses que porte le ciel, chez Albin Michel.

Citation :
Par un pertuis rond je vis apparaître
Les belles choses que porte le ciel.

Nous avançâmes, et une fois encore, vîmes les étoiles.

Ces vers de Dante expriment les attentes de Sépha , qui tient une épicerie à New York, ainsi que celles de deux de ses compagnons immigrés africains.

Sépha l'Éthiopien ne cache pas son attirance pour Judith, l'Américaine blanche qui s'installe dans le quartier, avec sa fille Naomi. Il passe de beaux moments, derrière sa caisse, à lire à Naomi les frères Karamazov. Une vraie période de bonheur.

Dinaw Mengestu écrit tout en finesse : de légers indices laissent deviner de futures désillusions : aura-t-il tout ce dont il avait rêvé comme ascension sociale, intégration dans la société américaine et bonheur privé ?

On apprend progressivement dans quelles circonstances il est parti d'Éthiopie, comment il se sent toujours entre deux mondes, ni de là-bas, ni d'ici. Il dit sa susceptibilité, ses aspirations, ses tentations, sur un ton familier qui montre une vive sensibilité.

Un très beau livre.

"Chaque regard que vous croisez semble contenir une question ou une accusation, il faut prendre une décision. Soit je suis parti pour me créer une nouvelle vie de contraintes et des limites culturelles soit j'ai tourné le dos à tout ce que j'étais et à tout ce qui m'avait constitué.

Chaque visage familier attendant devant l'ascenseur semble vouloir poser les mêmes questions : qu'as-tu fait de ta vie, où es-tu allé, et pour qui te prends-tu ?

Je sais qu'il y aurait une bonne dose de plaisir derrière la pitié qui me serait accordée, si jamais ma vie était mise à nu devant eux."
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Une épicerie dans un quartier délabré de Washington,
Un homme noir déraciné et pétri de solitude, une femme blanche et sa fillette dans la maison d'à côté,
On se prend à espérer... mais peut-on vraiment lutter contre la bêtise et la misère ?...
Un roman sensible et poignant, très bien orchestré.
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Superbe, dur et poignant.
Tout est dit dans cette phrase "Un homme coincé entre deux mondes vit et meurt seul"
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Stephanos est un immigré éthiopien qui s'est installé à Washington. Il tient une petite épicerie dans le quartier populaire de Logan circle, et vit modestement. Ses seuls loisirs sont les moments passés avec ses 2 amis : Joseph, un congolais serveur dans un restaurant et Kenneth, un autre éthiopien devenu ingénieur. Leurs soirées dérivent bien souvent sur leurs souvenirs africains et un de leur jeu favori consiste à donner un nom de dictateur africain et de deviner la date et le lieu de son coup d'état !
Un jour, Stephanos va voir sa petite vie bousculée par l'arrivée dans le quartier de Judith et sa petite fille métisse, Naomi. Stephanos s'attache à ces 2 voisines et se prend à rêver à un avenir radieux auprès d'elles. Malheureusement, leur arrivée provoque aussi quelques changements dans le quartier...

Stephanos a fuit seul l'Ethiopie à la mort de son père, arrêté par la dictature locale de Mengistu. Sa famille est restée au pays et seul un oncle l'a aidé à s'installer aux Etats-Unis. Après avoir vécu un moment à son domicile, Stephanos s'est emancipé. Peu ambitieux, il a choisi d'ouvrir une petite épicerie qu'il tient de manière un peu relâchée. Sa vie est plutôt solitaire, exceptées les visites de ses 2 amis. Quand Judith, une femme blanche, professeur d'histoire américaine qui aime la littérature, s'installe dans la maison voisine, son quotidien s'anime ponctué des visites de la jeune femme ainsi que de celles de sa fille à la boutique. La petite Naomi vient partager ses lectures avec Stephanos qui n'hésite pas à lui faire la lecture de Dostoiesvki. Malgré leur différence de classe sociale, d'éducation, Stephanos est de plus en plus sensible à la chaleur de Judith, à ses invitations, à sa joie de vivre. Sans s'avouer amoureux, notre épicier s'attache fortement à ces 2 femmes. Il délaisse un peu plus son épicerie pour mieux se promener et rêvasser aux "belles choses que portent le ciel", expression qui provient de la divine comédie de Dante.
A travers l'histoire de Stephanos, c'est celle des immigrés et du rêve américain que Mengetsu évoque. Stephanos, comme ses 2 amis, sont devenus américains sans avoir su abandonner leur identité africaine.
Coincés entre 2 mondes, ils peinent à trouver leur place.
Une place et une famille que Stephanos semble trouver utopiquement en la personne de Judith.
Mais perdus dans une société qui n'est pas la leur, ils sont désespérément seuls et tentent de recréer l'afrique perdue avec nostalgie. le jeu des dictateurs st d'une ironie mordante, pointant du doigt les drames de la nation africaine qu'ils continuent pourtant d'évoquer avec affection.
Leur pays d'accueil est, lui bien loin des clichés fantasmatiques. le quartier de Stephanos est pauvre, les prostituées travaillent au bout de la rue et son épicerie voit sa clientèle déserter.
L'arrivée de Judith est un signe d'embourgeoisement du quartier qui, peu à peu, devient trop onéreux pour la population noire qui se voit expulsée des logements impayés. La révolte gronde et les incidents se multiplient, visant la population blanche.

La narration se fait par Stephanos qui alterne la description de son quotidien avec celui de son passé. Les flash-backs se font un peu dans le désordre et c'est au lecteur de reconstituer son parcours.

Les belles choses que portent le ciel est un très beau portrait d'homme. Un homme entre 2 cultures qui aura toujours la sensation d'être en exil et d'être coupable d'avoir abandonné sa famille. Un homme qui a accepté avec résignation son statut d'immigré modeste et sa solitude. Un homme qui prend la vie comme elle se présente, avec ses malheurs et ses petits bonheurs passagers.
Voilà un roman désenchanté sur le monde qui réussit malgré tout à entrouvrir une petite lucarne d'espoir : le ciel comporte aussi de belles choses...
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Sépha Stéphanos est un immigré éthiopien qui vit aux États Unis depuis 17 ans. Il vit dans un quartier plutôt défavorisé de Washington et y tient une épicerie un peu décrépie. Il a deux amis, eux aussi immigrés africains, avec qui il refait le monde -au sens large ou au quotidien- et "s'amuse" à lister les dictatures et les coups d'états en Afrique. Ils se soutiennent mutuellement. [...]


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