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Mallory Sajean tome 1 sur 5
EAN : 9791097258009
391 pages
Philippe Mercurio (21/04/2017)
3.94/5   9 notes
Résumé :
Un dernier contrat avant la liberté. Et si le prix à payer se comptait en milliards de vies ?

Pilote de vaisseau, Mallory Sajean est victime d’un maître chanteur. Afin de conserver son propre navire, elle est forcée d’effectuer un transport qu’elle sait illégal. Pour ne rien arranger, elle se retrouve associée avec un individu louche et à la gâchette facile : le travail de livraison tourne soudainement à la fusillade.

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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Tellement… tout… qu'on apprécie finalement.

Une petite brune (expression employée environ une centaine de fois), son garde du corps wookiee bodybuildé et un militaire balafré sévèrement burné impliqués dans des aventures galactiques impliquant pléthore d'extraterrestres, de gros calibres et d'idées.

Un brin paternaliste, voire sexiste. Je m'étonne que l'uniforme de Mallory ne soit pas un bikini particulièrement échancré pour compléter ses tatouages sensitifs. Un hommage à la sf des années d'or peut être ?
Un bestiaire absolument impressionnant, digne de la taverne des marchands sur Coruscant (les aficionados apprécieront).
Ce premier tome fourmille d'idées, loufoques, ingénieuses, originales ou pas, mais en tout cas en grand nombre.

Ce n'est pas la crédibilité du tout qui fait que le bouquin tient la route (vraiment?). C'est un roman d'aventures sciencefictionnesques chamarré, bigarré, bref haut en couleur.
Laissez votre sens critique de côté et appréciez au premier degré les aventures interplanétaires et interstellaires de Mallory Sajean digne successeur de Flash Gordon and co.
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Mallory a hérité d'un vaisseau de l'oncle qui l'a élevée, ceci avec les dettes qui l'accompagnent auprès d'un usurier véreux de qui elle dépend pour ses affrètements, ce n'est pas vraiment une situation saine, et lorsqu'on lui impose d'accepter une livraison pour une grosse compagnie ça commence à puer !
Elle a aussi hérité d'un garde du corps de son oncle Max, un énorme cybride poilu à rayures rouges et noires issu de la science génétique d'aliens disparus, et Torg, s'il est très protecteur et câlin avec Mallory, est assez peu patient avec tout ce qui pourrait la menacer, en gros tout le reste, et il est suffisamment costaud et résistant pour causer d'énormes dégâts à la moindre contrariété. Jazz, l'Intelligence Naturelle du vaisseau, qui est peut-être moins rapide qu'une I.A mais a de la personnalité et sait improviser, complète l'équipage. le vaisseau est prêt à décoller pour un parcours sinueux, semé d'embûches et d'imprévus, une occasion de se faire quelques très rares amis et beaucoup d'ennemis - ça va décoiffer …


Un space opera comme on n'en voit plus des masses, des aliens en tous genres, des méchants déclinés à toutes les sauces, avec à leur tête un super méchant, des vaisseaux spatiaux de toute tailles, des pirates, des cyborgs améliorés génétiquement et indestructibles, un virus destructeur, un génocide planifié - Tout est là pour une course poursuite haletante à travers la galaxie, de l'action et … de l'action sur un rythme effréné, ça en deviendrait presque fatigant !


Un space opera sans prétention, bien dans la tradition, qui décoiffe en ne négligeant aucun poncif du genre, une occasion de passer un bon moment de détente sans se prendre la tête …
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Un voyage a travers les galaxies ,avec tout ce qui fait une bonne SF,c'est très bien écrit,l'histoire ,les personnages,....dès que je me plongeais dans le livre,j'etais plus sur terre!!et en ce qui me concerne,c 'est la combi bleu que je veux!!! J'encourage l'auteur a continuer,car c'est très prometteur.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Examinant Mallory « nouvelle version », il ne put s’empêcher de remarquer une prise d’ampleur inattendue de sa poitrine.
Ce soudain intérêt l’agaça : ellesoupira en se disant que les hommes et les seins, c’était comme les alcooliques et le whisky. Plus la bouteille était grosse, plus ils savouraient à l’avance…
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Une tête de dur, aux traits caricaturaux. Prognathe, il avait un front bas, une carrure de déménageur de piano et des mains telles des planches. Le genre de type dont le patrimoine génétique crie haut et fort : je ne réfléchis pas beaucoup, mais je peux faire très mal.
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Des sirènes d’alarme retentirent, ameutant les quelques policiers en service à l’astroport. Avant même de comprendre ce qui se passait, plusieurs d’entre eux furent fauchés. Au milieu de ce tumulte jaillit une silhouette, recouverte de la tête aux pieds d’une combinaison bleu sombre. Les tirs à répétition se concentraient en vain sur elle.
— Oh, merde ! Non ! s’écria Mallory.
Elle vit l’ombre bleue se précipiter vers son navire en tenant l’attaché-case qu’elle avait remarqué plus tôt.
— Je rêve ou quoi ! Laorcq ! C’est Laorcq !
Les coups de feu traçaient un sillage destructeur dans ses pas. Touchés de plein fouet, les propulseurs d’un appareil à quai furent éventrés. Leur équilibre brutalement rompu, ils générèrent une boule de plasma. Elle remplit la moitié de l’astroport et carbonisa des malheureux sur plusieurs centaines de mètres. Luttant contre les flammes, des jets de mousse carbonique giclèrent de toutes parts.
Médusée, Mallory contemplait la catastrophe à l’écran. En dépit du déluge de plomb qui s’abattait sur lui, Laorcq courait toujours vers eux.
Elle se reprit et ordonna :
— Jazz ! Verrouille la soute ! Avec un peu de chance, notre encombrant passager se fera descendre.
— Trop tard ! lui répondit l’Intelligence Naturelle. Il sera là avant la fermeture du hayon.
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Sur ces mots, elle enfonça brutalement l’aiguille de la seringue géante et en libéra le contenu. Stupéfaite, elle se rendit compte qu’elle venait de jouer la survie d’une ville entière sur le conseils d’un grand ver à poils multicolores.
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Le système anti-incendie s’activa brusquement. Mallory se demanda ce qui prenait Jazz, avant de réaliser qu’il venait d’avoir une idée de génie : surpris par les jets de gaz carbonique à moins cinquante degrés, Sodoye écarta malgré lui son poignard.
Ce simple sursaut signa sa fin. Laorcq ouvrit le feu. La pilote sentit le corps du mercenaire s’écrouler derrière elle. Elle tourna la tête pour observer le résultat et le regretta aussitôt : la balle s’était logée entre les yeux de Sodoye, sa boîte crânienne avait volé en éclats et aspergé le tableau de bord du vaisseau de matière cérébrale.
Contournant la flaque écarlate qui s’étalait à ses pieds, Mallory s’éloigna du mort.
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