Attention : critique gastronomico-culinaro-politique ! ;-)
Le soufflé est au plat de résistance ce que le jeune homme - aspirant aux plus hautes dignités, bien sapé, bien "coaché", un brin pédant et materné par son épouse- est à l'homme de terrain, ayant vécu, trimé, et ayant affronté avec dignité et ténacité une guerre (de préférence mondiale).
En clair le soufflé est une entrée délicieuse à l'oeil, au nez (qu'il a parfois long) au palais (sans majuscule). Mais ce soufflé, pour aussi gonflé (d'air ou d'orgueil) qu'il soit ne calera pas votre faim. Il faudra quelque chose de plus consistant pour assouvir votre faim (de nourriture, de liberté, de justice, ne rayez aucune mention).
Comme l'écrit
Catherine Méry dans ce joli recueil de recettes "
Craquez pour les soufflés !" ces recettes sont "bien gonflées". Mais après en avoir cuisiné quelques unes, et malgré toutes les saveurs qu'elles dégagent, le Chef et le Marmiton ne peuvent s'empêcher d'avoir une impression de vide. Un joli vide, certes, mais un vide tout de même.
De jolies recettes, bien photographiées sur papier glacé, mais faussement audacieuses. le soufflé carottes-chorizo ou celui bisque de homard-crevettes, même s'ils "présentent" bien, ne révolutionneront en rien l'art de la gastronomie.
D'où l'envie -pour le Chef et le Marmiton- de filer la métaphore culinaro-politique. Ceux (ou celles) qui n'apprécient pas ce mélange ne sont en rien obligés de voter pour cette critique.
Car la cuisine du Chef et du Marmiton est une démocratie, une vraie démocratie culinaire !
Lien :
https://www.amazon.fr/LArtil..