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EAN : 9782361321659
127 pages
Flammarion/Versilio (18/01/2018)
  Existe en édition audio
3.61/5   50 notes
Résumé :
Dans ce livre, je propose une toute nouvelle interprétation du mythe de Narcisse, qui n'est nullement cet homme coupable de ne penser qu'à lui, mais l'être qui apprend à se rencontrer, à se respecter, à se faire confiance.
Contrairement à une illusion tenace, c'est en étant narcissique, en étant en paix avec soi, que nous pouvons developper un rapport authentique aux autres, sans les prendre de haut ni se rabaisser soi-même.
Comme moi, sauvez votre p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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S'aimer à l'excès, être centré sur soi, paraître égoïste... et si le narcissisme pouvait être perçu autrement qu'un regrettable défaut ?

C'est ce que l'auteur a tenté de faire avec ce livre. Il propose une autre interprétation du mythe de Narcisse.
Ici, il redéfinit le narcissisme comme l'idée de regarder en soi en s'acceptant avec nos qualités et nos défauts.
Le mot « narcissique » avec sa consonance péjorative est remanié de sorte qu'il devienne un facteur positif au développement personnel de chacun.

« Nous ignorons tous notre propre beauté alors que nous sommes si prompt à la voir chez les autres. »

Apprendre à se regarder. Regarder en soi.
Selon l'auteur, nous avons tous une part du Narcisse de la légende gréco-romaine. L'exemple du personnage de Kay dans La reine des neiges est également mis en valeur pour illustrer le fait que nous avons nous aussi le coeur emprisonné qui nous durci, nous isole, nous interdit de voir aussi bien les autres que nous-même. Mais ces personnages renaissent d'aimer et nous devons nous en inspirer.
L'auteur insiste sur l'importance de s'estimer, d'oser dire non, de l'impératif de se connaître et d'être heureux sans culpabilité. Être heureux quand on est vraiment soi et ne pas se transformer pour plaire aux autres.

J'étais plutôt ravie d'avoir connu ce livre à travers sa version audio, car j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de références aux mythes, légendes et théories philosophiques. le message que veut transmettre l'auteur m'a, de ce fait, paru plus léger.
Il partage également avec ses lecteurs quelques anecdotes personnelles.
Selon Fabrice Midal, la grande maladie de l'être humain est d'être négligeant envers soi-même. Se harceler, ne pas s'écouter jusqu'au burn-out... mais le narcissisme guérit. le rapport aux autres devient aussi plus authentique.
Différentes formes de narcissismes nous sont expliquées tout au long du livre, notamment le cas de Donald Trump, qui est en rupture totale avec lui-même. L'auteur rebondit alors sur la définition du narcissisme selon le DSM (la bible des psychiatres).
Il parle aussi des bienfaits de se retrouver avec la méditation et pousser au fond de soi pour oser dire « je ».

La voix de Patrick Mancini, lecteur de la version audio, est apaisante et agréable à l'écoute.
C'est un livre propice à la réflexion sur notre façon de nous considérer. Il permet également de faire une introspection sur nos propres valeurs et d'apprendre à s'écouter d'avantage.

« Être nous-mêmes dans un monde qui tende de faire de nous ce que nous ne sommes pas, voilà notre plus grand accomplissement ».
Ralph Waldo Emerson

Merci à Babelio et aux éditions Audiolib pour cette découverte.
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Après l'immense succès de Foutez-vous la paix! Et commencez à vivre, Fabrice Midal nous revient avec son nouvel ouvrage Sauvez votre peau! Devenez narcissique qui nous fait, une fois de plus, énormément de bien. À travers une lecture renouvelée de Narcisse, Fabrice Midal nous démontre une autre définition du narcissisme, qu'il qualifie d'acte de regarder en soi et de s'aimer, avec ses qualités et ses défauts. Cela ne veut nullement dire se regarder le nombril, mais bien être en paix avec soi. L'auteur nous explique que l'on a tendance à se sous-évaluer et nous donne des pistes pour cesser de le faire.

« Pour aimer une personne, je dois prendre le temps de la découvrir. Et accepter de ne pas l'aimer juste pour une raison précise – parce qu'elle a un joli nez, sait résoudre des mots croisés ou a tel ou tel trait de caractère. Je l'aime sans raisons, au-delà de l'intellect et de la raison. Pourquoi en serait-il autrement avec moi-même? » Ce passage m'a fait énormément de bien. Il m'a fait voir l'amour de soi autrement, comme une évidence. J'ai toujours eu tendance à être très dure avec moi-même, à attendre beaucoup de moi, à ne pas hésiter à être déçue de moi lorsque je rate une chose et à ne pas me féliciter lorsque je réussis. Ce paragraphe m'a aidé à comprendre à quel point je me maltraitais. Et m'a donné envie que cela change sur le champ. Si on sait aimer une personne juste pour ce qu'elle est, juste parce qu'elle est, pourquoi n'a-t-on pas appris à faire de même avec nous-mêmes? J'ai adoré l'une des idées de l'auteur qu'il a un jour suggéré d'appliquer à un homme: imaginer une personne que l'on aime et lui souhaiter tout le meilleur. Ensuite, faire exactement la même chose avec notre propre personne. À cette expérience, j'ai senti mes poumons se relâcher.

Fabrice Midal nous démontre enfin que le fait de prendre soin de soi (se maquiller ou se mettre du vernis à ongles par exemple) n'est pas incompatible avec la spiritualité. « Nous sommes en raison de notre histoire, imprégnés de l'idée de l'incompatibilité entre la beauté de l'âme et celle du corps, l'une faisant obligatoirement de l'ombre à l'autre. Curieuse idée… »

Avec une plume simple et posée, Fabrice Midal nous offre une lecture extrêmement libératrice qui nous invite à revenir à nous-mêmes et à poser sur soi un regard neuf, empli d'amour. Touchant pile là où il le fallait quelques unes de mes zones sensibles, cette lecture m'a enrichie, ouvert les yeux et emplie d'enthousiasme!
Lien : https://lebloglitteraire.com..
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Selon l'auteur, nous devons apprendre à nous aimer. Mais avant tout, nous devons apprendre à nous connaitre, nous écouter et nous pardonner de ne pas être parfait. C'est seulement une fois que nous nous connaissons bien et que nous nous acceptons avec nos défauts et nos qualités que nous pouvons nous ouvrir aux autres et les aider.
Fabrice Midal nous parle de Narcisse à qui une nymphe avait prédit qu'il vivrait vieux s'il ne se connaissait pas. Toute son enfance il lui fut interdit de se regarder dans un miroir. Il était très beau mais malheureux car il ne se connaissait pas. le jour où il se découvrit dans le reflet de l'eau, il se trouva si beau qu'il tomba amoureux de lui-même et se transforma en un magnifique narcisse blanc. La société actuelle juge que le narcissisme est un défaut qui nous coupe des autres. Mais pour les Grecs c'est une ode au printemps et à la renaissance.
Nous vivons dans un monde qui veut faire de nous ce que nous ne sommes pas. Au fur et à mesure des paragraphes l'auteur veut que nous nous interrogions sur ce que nous aimons faire, que nous arrêtions de nous auto-harceler. En bref nous devons nous pardonner de ne pouvoir faire tout ce qu'on nous demande ou ce que nous nous imposons nous-même. Malheureusement ce livre ne donne pas la solution-miracle pour s'aimer et s'ouvrir aux autres. J'aurais apprécié qu'il donne des exercices plus concrets pour y parvenir. Je suis un peu restée sur ma faim. Mais grâce à l'écoute de ce livre audio j'ai envie de creuser un peu plus dans mon for intérieur comment survivre dans ce monde où tout va si vite.
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Un titre provocateur, comme sait si bien le faire Fabrice Midal.
En utilisant ces mots, il interpelle et donne ses arguments.
Pour lui, prendre soin de soi, être à son écoute, assumer pleinement son humanité, au lieu de la renier, de la combattre, de la malmener est indispensable pour être mieux avec soi, mais aussi, au fond avec les autres.
Cette voie n'est pas celle de l'égoïsme, bien au contraire, elle est celle de la responsabilité et de la possibilité de retrouver son coeur, pour ainsi être mieux au service de soi et bien plus que cela. Mais cette manière de se donner ne se fera alors plus pour les mêmes raisons, et se fera essentiellement en respectant ses limites et ses valeurs.
Ce livre est une belle invitation pour remettre les pendules à l'heure sur les diktats de la société qui pourrait nous faire culpabiliser de prendre soin de soi et de ne pas s'oublier pour autrui, ou pour un groupe, quelque qu'il soit !
L'humanité a besoin de nous, mais encore faut-il qu'on soit là vraiment là !
Si c'est pour faire de nous de nous des robtos, des gens dépressifs ou anxieux de rester sous les pressions de la culpabilité et de la performance à tout prix... alors ne soyez surtout pas narcissique ! Soyez depressifs ou à côté de la plaque !
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Je suis restée sur ma faim. Malheureusement entre des cours de philosophie pour les nuls et de l'auto-congratulation, je n'ai rien retiré de cette lecture.
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critiques presse (1)
Philosophe et écrivain, pionnier de la méditation en France, Fabrice Midal recommande à ses lecteurs de s’aimer enfin pour être heureux.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
S'autoriser à se pardonner ne permettra évidemment pas de remonter le temps : l'erreur a été commise. Mais, plutôt que de m'enliser dans les regrets, je vais en tirer les leçons et, à partir de là, grandir plutôt que me nécroser.
Me reconstruire plutôt qu'être empoisonné par le passé. Prendre la mesure de cette erreur et m'engager à me transformer. Passer à une autre étape.
M'apaiser pour avancer.
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Nous ne savons même pas nous respecter: nous nous méprisons sans toujours nous en rendre compte. Nous sommes durs avec nous-mêmes, bien plus durs que nous oserions l'être avec quiconque. Nous ne nous écoutons pas et nous attendons de l'autre qu'il nous écoute. Nous ne trouvons pas la paix en nous, et nous en voulons aux autres de ne pas nous foutre la paix, ni nous apprécier. Mais est-ce que nous nous foutons nous-mêmes la paix? Nous nous écrasons et nous écrasons les autres, sans même nous en rendre compte. Même quand nous nous prétendons habités par l'esprit du sacrifice.
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Féru de photographie, j’ai un temps enseigné cette discipline à l’université. Je demandais à mes étudiants des travaux personnels, et j’insistais sur ce mot.
En retour, ils me rapportaient des photos qu’il me semblait avoir vues partout. Des photos bien léchées mais anonymes. Bien cadrées mais insignifiantes.
Quand je les pressais, ils me montraient leurs autres photos. Celles qu’ils avaient écartées en pensant qu’elles n’intéresseraient personne. Des photos habitées où ils se mettaient à nu, même sans se présenter.
Je pense en particulier à un étudiant qui photographiait des arbres, rien que des arbres. J’avais droit aux chênes majestueux et aux oliviers centenaires. Ses pellicules, pourtant, foisonnaient d’autre clichés, intimistes ceux-là. Des arbres encore, mais à travers lesquels il disait "je" au point d’en être parfois gêné. Il me répétait que ces clichés là étaient trop personnels pour être un vrai travail de photographe.
Il était désarmant, persuadé que "je" est banal, inintéressant, que ces photos là n’avaient rien d’intelligent ni de brillant. Il préférait exposer ses idées plutôt que ses émotions et ses sensations.
Mais les idées ne sont jamais singulières. Ce que je pense, des millions de gens le pensent aussi. Par contre, ce que je sens, personne d’autre ne le sent.
C’est seulement en exprimant cette singularité que l’on se détache de l’abstrait, du collectif, pour, enfin, aborder l’humanité.
Ce renversement de perspective lui avait permis de libérer un talent qu’il avait immense.
"Je" n’a pas besoin d’être un savant pour révéler son génie, car je ne suis pas uniquement génial de ce que je sais, je lui aussi, voire surtout, de ce que je sens ».
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Féru de photographie, j’ai un temps enseigné cette discipline à l’université. Je demandais à mes étudiants des travaux personnels, et j’insistais sur ce mot.
En retour, ils me rapportaient des photos qu’il me semblait avoir vues partout. Des photos bien léchées mais anonymes. Bien cadrées mais insignifiantes.
Quand je les pressais, ils me montraient leurs autres photos. Celles qu’ils avaient écartées en pensant qu’elles n’intéresseraient personne. Des photos habitées où ils se mettaient à nu, même sans se présenter.
Je pense en particulier à un étudiant qui photographiait des arbres, rien que des arbres. J’avais droit aux chênes majestueux et aux oliviers centenaires. Ses pellicules, pourtant, foisonnaient d’autre clichés, intimistes ceux-là. Des arbres encore, mais à travers lesquels il disait "je" au point d’en être parfois gêné. Il me répétait que ces clichés là étaient trop personnels pour être un vrai travail de photographe.
Il était désarmant, persuadé que "je" est banal, inintéressant, que ces photos là n’avaient rien d’intelligent ni de brillant. Il préférait exposer ses idées plutôt que ses émotions et ses sensations.
Mais les idées ne sont jamais singulières. Ce que je pense, des millions de gens le pensent aussi. Par contre, ce que je sens, personne d’autre ne le sent.
C’est seulement en exprimant cette singularité que l’on se détache de l’abstrait, du collectif, pour, enfin, aborder l’humanité.
Ce renversement de perspective lui avait permis de libérer un talent qu’il avait immense.
"Je" n’a pas besoin d’être un savant pour révéler son génie, car je ne suis pas uniquement génial de ce que je sais, je lui aussi, voire surtout, de ce que je sens.
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Narcisse est la figure qui nous sauve du danger de devenir Zelig. Un danger, d'autant plus redoutable quel'on se rend jamais compte que nous sommes déjà sur sa pente glissante. Nous sommes conditionnés, depuis la prime enfance, et au nom d'une logique productiviste, à n'être plus jamais "je". À l'école, la pédagogie ne s'adapte pas à tous les enfants, mais elle leur demande de s'adapter à elle, au nous. Dans le monde du travail, la "culture" d'entreprise ne se contente pas de fédérer: bien souvent, elle reste un étau destiné, au nom de l'harmonie, à gommer tout ce qui peut être différent, singulier, enrichissant.
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Vidéo de Fabrice Midal
Fabrice Midal vous présente "La théorie du bourgeon", son nouveau livre, disponible en livre audio !
Résumé : Le découragement est le problème majeur de notre temps. Là où nous pourrions avancer, nous baissons les bras. Là où nous pourrions être victorieux, nous partons perdants. On nous a fait croire que nous devions être dans le contrôle permanent, dans l'efficacité absolue. Mais la vie ne se contrôle pas, elle ne se gère pas. Comment inverser le mouvement ? Comment retrouver l'élan pour sortir de la paralysie qui nous guette, pour rejoindre enfin le monde et essayer de le réparer ? Se fondant sur les enseignements de philosophes qui, comme Nietzsche, Bergson ou Hannah Arendt, ont affronté ce péril majeur avec lucidité, Fabrice Midal nous amène à reprendre confiance en nous et en l'humanité. Avec La théorie du bourgeon, il nous apprend à cultiver la vie dans son surgissement, ce bourgeon qui réside en nous et qui ne demande qu'à croître pour donner des fleurs, pour donner des fruits. C'est ce remède anti-découragement que je vous invite à découvrir.
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