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Emmanuelle Urien (Traducteur)
EAN : 9782375543672
272 pages
Slalom (06/04/2023)
3.71/5   21 notes
Résumé :
Huit mois, c’est le temps qu’il reste à Aisha avant d’affronter la fin du monde.
À dix-sept ans, elle étouffe de regrets et de questions. La plupart concernent sa sœur qu’elle n’a pas vue depuis trois ans. Elle décide alors de prendre la route avec sa mère pour la retrouver. Son petit ami Walter, ainsi que ses parents et un chat roux à peine adopté, sont aussi du voyage. Le groupe s’engage dans un pèlerinage en caravane à travers la Malaisie.
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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🚐 𝘾𝙚𝙪𝙭 𝙦𝙪'𝙤𝙣 𝙧𝙚𝙣𝙘𝙤𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙚𝙣 𝙘𝙝𝙚𝙢𝙞𝙣 🚐
C'est il y'a quelques mois que j'ai entendus parler de ce livre, dans les livres de la semaine sur Babelio. Je l'ai acheté sur un coup de tête et puis je l'ai laissé trainer dans ma PAL pendant des mois. J'avais peur d'être déçue parce que je n'aime pas trop les dystopies "fin du monde".
Et bien j'avais tord !! Lu en deux jours, ce livre m'a paru très motivant, bizarrement.
Nous rencontrons donc Aisha, qui, aux côtés de son fiancé Walter, rêve d'une grande maison ou résonneront les cris de leurs enfants, quand ils auront fini leurs études. Ça , c'est leur rêve. La réalité, c'est qu'il leur reste 8 mois à vivre avant la fin du monde. Et qu'Aisha n'a pas revu sa grande soeur depuis 3 ans. Accompagnée de Walter, des parents de ce dernier et de sa mère, Aisha, entame un périple à travers la Malaisie...
C'est un livre joyeux, pétillants, doux et motivants.
Un livre qui crie "Vous avez la vie devant vous, alors profitez en, riez, vivez et espérez".
C'est tout ce que j'ai à dire. Lisez ce livre, il vous touchera sans doute. C'est rafraichissant et doux.
Sur ce, bonne lecture.
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C'est bientôt la fin du monde. Et pourtant, ce n'est pas tellement ce qui préoccupe le plus Aisha, 17 ans. Il faut dire que dans sa famille, pas mal de secrets couvent et la rongent, renforcés par la disparition de sa soeur du jour au lendemain. Mais puisque le temps est compté, ne serait-il pas temps de de faire un pas vers l'autre ? Accompagné par sa mère, son petit-ami Walter et les parents de celui-ci ainsi qu'un chat, ce groupe improbable s'élance dans un dernier voyage, en quête d'une June dont on ignore désormais tout, afin de guérir certaines plaies du coeur.

J'avoue que j'ai eu une agréable surprise en m'aventurant vers ce livre. En réalité, j'avais complètement oublié de quoi parlait le roman et la couverture m'avait induite en erreur ; je pensais lire quelque chose de « très jeunesse » et surtout, quelque chose de léger. Mais une fois l'étonnement passé, je n'ai pu qu'apprécier la qualité du texte et sa profondeur, son intelligence. On va aborder ici, de façon très douce et parlante à la fois, de nombreuses thématiques, pas toujours évidentes à traiter : le deuil, les relations familiales (entre parents-enfants, mais aussi entre soeurs), le sens de la vie, le bonheur… L'écriture, pour sa part, est simple mais tellement éloquente. On sent une grande maturité chez la narratrice et héroïne du récit, qui a ainsi un regard très tendre mais objectif sur sa mère (et sa gestion de gérer le deuil). Elle est authentique et on s'identifie facilement à elle sur certains points. Dans l'ensemble, la plume de l'autrice est efficace, les tournures des phrases sont simples mais belles et recherchées de façon à marquer son lecteur, tout en permettant une certaine accessibilité du texte. le contexte de fin du monde est ici un prétexte intelligent, qui permet de repenser pas mal d'acquis actuels, d'éléments de notre société ; on y questionne le bonheur, son sens, le fonctionnement d'un pays et la vacuité de certaines pensées modernes face à un tel contexte. Enfin, si je devais énoncer un autre point fort de ce roman, j'évoquerais sans aucun doute la romance qu'on nous offre, entre Walter et Aisha. Walter, c'est un homme qui est à l'écoute, qui prend conscience de la douleur et de la colère qui sommeille en elle, qui parfois se prend cette violence en pleine figure, mais sans jamais lui en tenir rigueur. Et on sent, à travers certaines phrases, que la jeune femme lui est très attachée, qu'il est son pansement dans sa vie. Typiquement le genre de relations saines, qu'il est important de montrer à un jeune lectorat. Bref, ce livre, c'est un petit coup de coeur plein de surprises, du début à la fin, qui nous donnerait presque envie d'en lire davantage une fois terminé.
A partir de 14-15 ans.
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Si vous attendez un roman postapocalyptique sur une famille qui tente de survivre à la fin du monde, passez votre chemin. Ce roman porte principalement sur la quête de soi, sur le pardon, la famille. On y rencontre Aisha, dix-sept ans, et son entourage : sa mère, sa soeur Jude, son petit-ami Walter, les parents de ce dernier et Sac-à-Puces, ce drôle de chat qui à la couleur du cury. Un beau panel de personnages, mais...

... j'ai trouvé que les personnages n'étaient pas assez approfondis. Notamment Walter, que j'ai senti très détaché, lointain. de fait, j'ai eu du mal à m'attacher à eux, à m'identifier à eux. En revanche, j'ai adoré le chat, si bien représenté au début de chaque chapitre ! Même si je n'ai pas accroché avec les personnages, j'ai bien aimé leur voyage : un voyage où l'on se (re)découvre, où l'on accepte les traumatismes passés.

Avec un style d'écriture assez classique, ce roman aborde des thématiques parfois délicates, comme le deuil, d'une façon très douce. C'est une jolie histoire, mais elle me laisse toutefois frustrée : comme une impression de pas assez, comme si j'avais survolé cette histoire en passant à côté. J'aurai aussi adoré que l'autrice approfondisse le côté "fin du monde" qui ne se révèle pas indispensable pour cette histoire, je trouve. Pourtant, cela aurait vraiment pu être sympa et apporter un vrai quelque chose à ce roman.

Ceux qu'on rencontre en chemin, finalement, sont ceux que nous côtoyons tous les jours, que nous pensons connaître, sans vraiment les connaître. J'ai apprécié cette lecture, même si j'aurai préféré qu'elle soit plus approfondie !
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La planète a traversé des catastrophes, certaines créées par l'homme, d'autres naturelles, mais la prochaine qui aura lieu dans quelques mois signera la fin de l'humanité. Et quand la fin est inéluctable, qu'est ce qui devient important à vivre ?
Pour retrouver sa soeur en fuite, Aisha emmène sa mère, son petit ami et ses parents dans un road trip au coeur de la Malaisie dans l'espoir de se réconcilier avant qu'il ne soit trop tard.

Ne partez pas dans l'idée que ce roman raconte la survie d'une famille à la fin du monde car vous risqueriez d'être déçu. Il s'agit plutôt du récit d'une thérapie familiale, le moment de faire le point avant que tout ne s'achève et de régler tous les traumatismes qui ont été mis de côté. de comprendre qu'au-delà de survivre, on va parler d'humanité, d'amour et d'espoir.

Ce roman est très mélancolique. En même temps, difficile de faire autrement puisque l'on parle de fin du monde… Loin de ce qu'on est habitué à lire dans des romans apocalyptiques, l'autrice nous dépeint ici un monde “presque” apaisé. Après la révolte qui a suivi l'annonce de cette catastrophe inéluctable, le monde a compris que le mieux était de profiter des derniers mois qui leur restait. Et pour celà, il faut parfois dépasser son ressentiment pour atteindre ce qui compte réellement.

Il s'agit d'un voyage où Aisha se redécouvre, apprend à parler des deuils qu'elle a subi silencieusement pour aider ses proches mais qui la laissent secrètement dans une tristesse et surtout une profonde colère. C'est une histoire de famille, de chagrin, d'amour et de douleur. de l'endroit où nous prenons racine, de ce qui construit la sensation de foyer. Et de ce que nous faisons de nos vies quand il reste si peu de temps.

Ce livre est une histoire de guérison et de tendresse. Très simple dans son style, il aborde pourtant des thématiques complexes et délicates où il est beaucoup question de perte, d'occasions manquées mais aussi d'espoir et d'apaisement. L'occasion de voir des gens ordinaires dans un contexte extraordinaire.
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Pour Aisha et sa famille, l'apaisement est de mise et une telle vision de la fin du monde, j'avoue avoir trouvé ça incroyablement doux et revigorant ! C'est une mélancolie presque tendre qui se dessine et ça fait du bien !

J'avoue pourtant que j'ai initialement eu beaucoup de mal avec Aisha, l'héroïne principale. Je la trouvais froide, un peu dure… et elle me décontenançait beaucoup. Pourtant, j'ai aimé son évolution morale et, à la fin, j'étais triste de la quitter.

Le roman tourne autour de la recherche d'une soeur, du pardon, du fait de se trouver… des thèmes profondément beaux et qui, pourtant, ont manqué de profondeur à plus d'un moment. En fait, j'aimais tellement l'ambiance du roman et le voyage malaisien dans lequel j'étais plongée que j'aurais voulu davantage de pages. Pourtant, j'ai lu une remarque dans un autre avis qui résonne finalement en moi par sa justesse… le roman trahit une situation d'urgence. Et finalement, ce survol parfois de certains événements peut être une volonté de l'autrice, une façon de faire ressentir que tout va vite, que la situation n'est pas parfaitement sous contrôle. J'ai trouvé cela fascinant, en fin de compte !

Bref, c'est un roman que je recommande pour le dépaysement, la culture, la réflexion… d'autant qu'on a une autrice à la plume savoureuse et un protagoniste félin auquel on a envie de s'agripper pour quelques ronrons consolateurs et rassurants !

D'ailleurs, je m'en vais à la chasse de mon félin régulateur d'émotions, moi !
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Il ne la traitait pas comme si elle était fragile, parce que qu'ils ne l'étaient ni l'un ni l'autre. Il l'étreignit jusqu'à ce que l'angoisse s'amenuise puis disparaisse - lentement mais sûrement. Walter était ainsi : persuadé que l'impossible était à sa portée ; qu'il pouvait, par exemple, dissiper tous les problèmes d'Aisha si tel était son désir. Il n'avait pas tort. Le jeune homme, elle en était certaine, aurait mis le mondes à ses pieds s'il en avait eu le temps. Il aurait écrit, compté, et fait de la plongée sous-marine, et, ensuite il en aurait redemandé.
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Aisha sentit s'ouvrir en elle une blessure qui se creusait à chaque pas que faisait sa sœur. Ce n'était pas la première fois qu'elle perdait quelqu'un, mais aucune de ces disparitions n'avait été volontaire. June, elle, avait choisi de s'en aller. De prendre le large sans laisser de trace, et de ne pas revenir.
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Elle sentait une brûlure incandescente en elle, pas seulement à cause de l'enfant qu'ils auraient pu avoir, qui n'irait jamais à la plage et ne construirait jamais de château avec ses mains potelées, mais à cause de tout le reste : l'avenir qui avait failli être à leur portée.
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En définitive, peu de choses comptaient vraiment - seulement celles qui étaient réellement importantes, comme le jus de mangue et l'amour qu'on porte à ses enfants.
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Au bout du compte, rien d'autre n'avait d'importance. Ils étaient nés dans un pays qui avait une histoire, mais ils en écrivaient une rien qu'à eux.
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