C'est toujours intéressant de retrouver des personnages connus et de suivre leur évolution à travers plusieurs ouvrages. Martin Servaz est de retour même si sa forme est notablement amoindrie après un coma prolongé. L'auteur en profite pour aborder le sujet de l'EMI (expérience de mort imminente), un sujet beaucoup moins tabou...
Julian Hirtmann, son « fidèle » ennemi réapparaît aussi après cinq années d'absence. Il sème des petits cailloux pour amener Martin jusqu'à lui. Mais pourquoi ?
Au fil des pages, l'auteur nous permet de comprendre que les deux protagonistes sont reliés par un petit garçon de 5 ans, Gustav.
Avec l'aide d'une policière norvégienne, Kirsten, d'un style indéfinissable et insoupçonnable, la traque s'organise.
Comme toujours avec
Bernard Minier, on se laisse prendre dans les filets de l'intrigue même s'il faut passer par des chemins très détournés, un peu trop parfois...
L'épisode final est quasi surréaliste, tant notre héros est malmené mais une fois de plus il résiste..
On est tout de même abasourdis par le bouquet final, totalement inattendu et déroutant... du vrai
Bernard Minier !
Quant à l'épilogue, il laisse la porte ouverte à une suite même si Martin pourrait se reposer un peu et profiter de la vie.
Je ne classerais pas cet opus en tête par rapport à glacé et
le Cercle, cependant, je ne l'ai pas lâché en dépit de quelques longueurs.