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sur 2535 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le cadavre trouvé dans l'église de Bergen, en Norvège, se trouve bien loin de Toulouse et pourtant Martin Servaz se retrouve mêlé étroitement à cette affaire.
Ingrid Paulen, la victime, travaillait sur une plateforme offshore en mer du Nord et dans sa poche on avait trouvé un bout de papier avec une inscription : Kirsten Nigaard, le nom d'une policière. Kirsten, chargée de l'enquête, se rend sur la plateforme. Dans l'une des cabines elle découvre des photos, celles d'un homme devant un hôtel de police français, et celle d'un enfant blond, Gustav.
A ce moment-là Martin Servaz ignore encore qu'il est plongé malgré lui dans au coeur d'une terrifiante aventure qui va chambouler sa vie et ne le laissera pas indemne.
Suspense crescendo, fausses pistes, surprises et frissons maintiennent le lecteur en haleine! Livre épais, (608 pages !) qu'il fallait pourtant lâcher de temps en temps mais que je retrouvais toujours avec une impatience certaine.
Bernard Minier nous donne parfois quelques indices pour nous aider à trouver quelques unes des clefs qui résolvent ces mystères, (pas toujours évidentes, à la première lecture, ces clefs, j'avoue avoir fait parfois quelques retours en arrière !) mais l'intérêt et la curiosité se maintiennent jusqu'à la dernière page.
J'aime sortir du quotidien en me plongeant dans les histoires terribles que me raconte Bernard Minier et je poursuis mes retrouvailles avec cet auteur…

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Pour lire ce livre, il faut avoir lu les trois premiers tomes sinon de nombreuses références risquent d'alourdir la lecture. On est heureux de retrouver Servaz et ses acolytes (peu présents). Le livre me donne une impression d'éparpillement d'abord par les lieux : la France, la Norvège, l'Autriche, et par les personnages divers et variés. Sinon l'histoire, on ne peut pas parler d'enquête au sens strict du terme, se suit bien. La fin est surprenante.
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Avis de Scarlett (chroniqueuse sur le blog Léa Touch Book) :

Bernard Minier, un vrai plaisir de retrouver cet auteur dont la lecture du premier opus « glacé » m'avait scotché tant du fait de l'intrigue, que de l'intérêt des protagonistes, de l'ambiance, de tout ce qui fait qu'un polar se transforme en très bon policier. Et me revoici impatiente de retrouver et la plume de l'auteur et les personnages que j'ai tant aimé.

L'histoire nous emmène en Norvège dans un froid polaire, un meurtre dans une église, la victime qui travaillait sur une plateforme pétrolière en mer du Nord et voilà une jeune enquêtrice Kirsten sur les traces qu'un tueur laisse derrière lui, qui sont des indices bien spécifiques qui ressemblent à des messages subliminaux. La jeune policière se voit donc « incitée » à prendre contact avec un commissaire de police française Monsieur Martin Servaz himself !

Voilà pour l'intrigue.
On retrouve donc Martin Servaz , le policier cher à notre auteur ; celui-ci après une interpellation musclée et foireuse s'est retrouvé dans le coma et le coeur transpercé d'une balle. Il a donc connu une expérience de mort imminente qui le rend plus sensible, moins abrupte et de ce fait un peu « bizarre » au regard de ces collègues qui peinent à le reconnaître.
On rencontre Kirsten Nigaard , enquêtrice à Oslo , jeune policière à l'apparence assez froide et très contrôlée qui débarque en France pour comprendre le lien entre son enquête (un meurtre dans une église) et le commissaire Servaz.

On côtoie de nouveau l'équipe de Servaz ; Vincent Esperandieu le flic geek ainsi que Samira Cheung la jeune femme policière au visage ingrat et au corps de rêve tous deux collègues mais aussi amis de leur supérieur hiérarchique. On aperçoit aussi Margot sa fille revenue du Canada pour être près de son père.

Il y a aussi le retour de Julian Hirtmann, le tueur suisse d'une redoutable intelligence , d'un sang froid aiguisé et d'une perversité implacable sauf pour un petit garçon du prénom de Gustav qui semble être un élément primordial de cette enquête qui fait voyager le lecteur des plates formes pétrolières de la mer du nord, aux paysages autrichiens de Vienne et de Halstatt tout en revenant vers les Pyrénées et le Toulouse du commissaire.

Le rythme de ce roman de Bernard Minier est cadencé par des chapitres courts et la musique de Malher. L'écriture est efficace et au service du récit et des personnages. On ne s'ennuie pas un seul instant et on est entrainé dans l'aventure et au même titre que Martin Servaz subit le scénario de Hirtmann ; le lecteur est un peu manipulé par l'auteur. On sent en effet, que bien qu'attentifs nous lecteurs avons un train de retard.

Alors merci Monsieur Minier pour ce très bon moment de lecture, merci pour votre maîtrise de l'histoire et des personnages qui nous les font aimer, parfois à contrecoeur (cet amour inconditionnel de Julien Hirtmann pour Gustav le rend plus humain).

Une lecture que je vous recommande sincèrement.
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Après "glacé" dont l'adaptation est passée récemment sur le petit écran, j'ai retrouvé avec plaisir le commandant SERVAZ. Il était d'ailleurs étrange de pouvoir cette fois mettre un visage (en l'occurence celui de Charles Berling) sur ce nom devenu familier.
Non, je ne vous dévoilerai pas l'intrigue, mais sachez qu'elle est bonne (l'intrigue) et que ce n'est pas la seule à l'être (bonne) car la nouvelle coéquipière de Servaz l'est aussi ;-)
On retrouve aussi ce cher Hirtmann qui disparaissait précédemment dans la nature. Il est important de lire les romans de Nimier dans l'ordre car il fait de multiples allusions aux tomes précédents, et l'intrigue est liée.
Le final est plein de rebondissements, je me suis laissé piéger, et c'est si rare qu'il convient de le souligner ....
Je ne cache pas quand même quelques petits moments d'ennui et un démarrage fastidieux, vite oubliés, au regard des pages haletantes qui nous sont offertes en contrepartie.
Ce nouvel opus ne me laissera pas un souvenir impérissable, mais c'est indéniablement un bon thriller.
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Force de constater que ce n'est pas son meilleur roman.
Pourtant l'histoire était plus que prenante vu que Julian Hirtman fait son grand retour !!!

Mais cela ne m'a pas empêché de bien aimer le livre mais par moment je l'ai trouvé long. Par contre les scènes avec Hirtman sont toujours excellente et bien écrite. C'est un vrai régal !!!

Un livre malgré tout qui vaut le détour mais il est primordial de commencer par glacé rien que pour voir l'évolution des personnages.

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J'ai beaucoup aimé l'enquête précédente de Servaz « glacé » mais Je trouve ce polar extrêmement violent, pas très réaliste à la frontière avec le fantastique. On est loin du polar classique. Comme je suis éclectique, j'ai pu lire ce roman surtout pour connaître la fin et je n'ai pas été déçu. Par contre, quelle joie de passer à une bluette comme « la vie en chantier » de « Pete Fromm » après cette violence.
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Méticuleux, Bernard Minier met en place une intrigue à tiroirs qui brutalise son héros comme rarement. Jusqu'à un dénouement toujours aussi spectaculaire. La partie norvégienne saisit en deux temps/ trois mouvements le lecteur. La partie française (90 % du livre) prend plus son temps, vaticine, emprunte des détours, développe la relation qui se noue entre Martin et Kirsten, s'aventure dans l'univers BDSM, et joue toujours avec autant de réussite avec les paysages glacés, les montagnes enneigés. Un thriller aussi ténébreux que palpitant.
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Le premier roman de l'année 2019 aura été pour moi "Nuit de Bernard Minier".
Un polar qui répond aux attentes : rythmé, suspense respecté et plaisir de retrouver Servaz et ses acolytes.
Bien sur, il y a quelques invraisemblances (quel sur-homme peut survivre à une opération du coeur puis du foie et courir après les méchants aussi rapidement) mais j'ai trouvé tout ce que j'attends un ouvrant un Minier.
J'ai donc passé les premiers jours de 2019 à suivre la traque de ce dingue de Julian Hirtmann et cela m'a plu.
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Et de 4.

J'ai retrouvé la plume de Bernard Minier pour la 4eme aventures du commandant Servaz.
J'ai aimé retrouver ce personnage loin d'être lisse, et son équipe même s'ils sont beaucoup moins présents dans ce roman.

Un bon petit pavé, mais moins que les précédents, l'auteur est très descriptif, parfois je trouve ça un peu long, mais ça contribue énormément à rendre cette lecture visuelle.
D'autant que l'histoire est de plus en plus rythmée, à la fin je me serai cru dans un Vaudeville, j'avais l'impression que les personnages entraient/sortaient, limite les portes claquaient, sauf qu'il n'y a dans Nuit rien de comique.

Au contraire, le vieil ennemi de Servaz refait surface, et l'intrigue comme pour les précédents romans est assez dramatique.

Je dois même avouer que arrivée aux tous derniers chapitres et bien je me suis bien fait retourner la tête, je me suis un peu laissé endormir par l'action, et même un peu envisagé la fin, et là surprise, j'étais loin d'avoir tout compris !
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D'emblée, le style de Bernard Minier. Efficace, accrocheur pour le lecteur. Peut-être un peu trop stylé, mais bon.

L'ennui, c'est que j'ai déjà lu La vallée, la suite. Suite pour la vie de Servaz parce que les livres sont indépendants sinon. C'est juste donc sur quelques points que j'ai pu deviner, parce que le livre suivant me les avait spoilées en quelque sorte.

Comme il se doit avec Bernard Minier c'est un bon pavé. Fini les romans calibrés à la Agatha Christie pour être lus pendant un trajet en train. Maintenant le livre tu le lis entre deux trajets pendant ta semaine de vacances. Ou dans le RER pendant tes dix heures de trajet pour le travail de la semaine…

Comme de bien entendu, souvent tu te dis que tu peux lire un peu le soir avant de t'endormir parce que tu n'en es qu'à la moitié du livre par exemple, et puis non ! deux heures après tu te rends compte que tu t'es fait eu à pas le lâcher le bouquin.

Bon, et puis au bout du compte, tout ça semble un peu vain. Parce qu'une fois tout lu, ça semble un peu gros, un peu tiré par les cheveux, un peu invraisemblable. Parce que celui là ou un autre, tout finit par se mélanger un peu.

Ce qui n'empêche pas de se jeter sur le suivant et de refaire pareil. C'est qu'à force, sans aller jusqu'à attendre des nouvelles de Servaz et compagnie, disons que je suis leurs aventures avec curiosité, voire intérêt.

Alors, au suivant !

Lien : https://chargedame.wordpress..
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