Désobéissance

Je suis de près la carrière de Salvatore Minni, depuis qu'il s'est lancé dans l'écriture de thrillers. Ma première rencontre avec sa plume s'est déroulée lorsque son premier manuscrit a été soumis à la lecture via le site Nouvelles Plumes. Après ce passage réussi, il a été publié par les Editions Nouvelles Plumes, en version retravaillée. Depuis lors, je ne manque pas ses parutions et les attend avec une certaine impatience.

« Désobéissance » est déjà son troisième roman pour adultes (+ un opuscule). En effet, Salvatore Minni est aussi auteur d'une série de livres pour enfants, sous le titre, « Mystère en Belgique », qui compte déjà quatre tomes.

Revenons à « Désobéissance » qui m'a énormément plu. J'ai trouvé que c'était le plus abouti, tant par l'écriture que par la construction de l'intrigue. C'est agréable de constater qu'un auteur tient compte des remarques bienveillantes de ses lecteurs et qu'il sait se renouveler, sans rester confortablement dans ses acquis. Je trouve qu'il s'agit d'une certaine forme d'intelligence dont Salvatore Minni fait indubitablement preuve.

L'aspect « analyse psychologique » de ses personnages reste bien présent et c'est important car on ne change pas une équipe qui gagne. Ce thriller addictif vous emportera dès les premières pages. Ensuite, plus moyen de s'en séparer !

Pour ceux qui seraient peut-être un peu réticents quant au côté un brin fantastique, n'ayez crainte car il se marie parfaitement à l'intrigue.

Tout au long du livre, un sentiment oppressant d'angoisse vous étreindra et vous allez adorer comme cela a été mon cas parce que l'auteur se joue véritablement de ses lecteurs.

Malgré une fin un peu trop abrupte selon moi, cela a été un excellent moment de lecteur et j'en redemande !
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En route pour Bruxelles, Guillaume rentre d'un déplacement et n'a aucunes nouvelles de son ex-femme ni de sa fille Mia, il est très inquiet car dans le quartier où elles résident sévit une vague de cambriolage…
Il va apprendre très vite que les nouvelles ne sont pas bonnes…

Un homme complètement détruit par la perte de sa fille et de son ex-femme, Il en devient fou de douleur..
Cet homme c'est Guillaume, il est atteint de troubles de la personnalité. Il faut dire qu'il n'a pas été gâté avec un père violent envers sa maman, une soeur avec bien des soucis de santé et tout cela dans une ambiance très catholique toujours imposée par ce père despote.

Sarah est une jeune femme victime d'un accident et depuis celui-ci, elle voit la petite mia pourtant morte.
Cela va devenir une obsession pour elle. À tout prix Sarah veut savoir et surtout comprendre mais est-elle prête ?

J'ai un sentiment perplexe à un moment donné car le fantastique et moi cela fait dix mais il est très vite balayé car cela se suit et s'enchaîne super bien. Tout est cousu de fil blanc, pardon de fil noir.

Je me suis fondue complètement parmi les protagonistes, ai fouillé, essayé d'anticiper, de comprendre où l'auteur voulait aller mais à chaque fois un détail ébranle ma soi-disant certitude et oui je ne peux m'empêcher de vouloir cerner à tout prix.
Puis il y a cette fin qui aura eu raison de mes prémices de détective.

Un thriller addictif c'est certain, angoissant pour sûr avec une construction des personnages très bien échafaudées.
Une spirale de sentiments complexes...
Salvatore Minni se révèle être excellent auteur dans ce que nous attendons d'un thriller du genre et si je peux me permettre, un petit cocorico et oui nous aussi on a un coq car il est belge mais je précise que si cela ne m'aurait pas plu, je l'aurais exprimé aussi.

Guillaume perd sa femme et sa fille de façon horrible.
Sarah, victime d'un accident de voit aider une petite fille.
Malgré elle cela va l'emmener dans un véritable enfer !

Le destin de Guillaume et Sarah est il de les réunir ? Pourquoi ? Comment ?

J'ai adoré la plume de cet auteur.
Le sujet traité est un sujet qui m'intrigue énormément !
Tout le long du roman, un sentiment de panique, d'angoisse ce dégage.
Les chapitres courts donnent un certain rythme à l'histoire.
Une fois plongé dans ce livre il est bien difficile d'en sortir !
L'auteur s'amuse à nous balader et ça personnellement, j'adore !
C'est donc un grand oui pour ce roman !

Bonjour amis lecteurs,
Aujourd'hui je vous propose le nouveau livre de Salvatore Minni : « Désobéissance ». Coup de coeur pour ce thriller psychologique captivant saupoudré de paranormal. L'auteur nous emmène à Bruxelles où, suite à un accident, la fille de Guillaume va mourir. Nous suivons ce père dévasté et prêt à tout pour reconstruire une vie de famille. La psychologie des personnages est parfaitement étudiée, leurs émotions déroulent douleurs, souffrances et terreurs. L'atmosphère est sombre, glaçante, angoissante et saisissante. L'auteur m'a séduite par une écriture addictive, incisive et percutante. Un excellent moment de lecture.

Voilà un livre que j'attendais avec impatience ! Début mars est sorti le nouvel opus de mon compatriote Salvatore Minni, et j'avais hâte de faire la connaissance de Guillaume et Sarah, ses nouveaux personnages…

Entre envie de bien faire et conflit avec « l'ex », surtout lorsque, sentimentalement parlant, on n'a pas encore vraiment tourné la page, être père à temps partiel n'est pas facile ! Pourtant, Guillaume fait vraiment de son mieux ! Et quand son ex paniquée l'appelle au secours, Guillaume la prend au sérieux. Il accourt ! Mais il arrive trop tard…

Guillaume a tout perdu. Il cherche alors un moyen de remonter la pente. Mia, sa fille, était la prunelle de ses yeux. Et si son salut était là, à portée ? de cet homme brisé et en chute libre, on va comprendre petit à petit la psyché fissurée, en partant notamment à la découverte de bribes de son passé.

Parallèlement, il y a Sarah, jeune cadre dynamique en pleine fleur de l'âge, working Girl passionnée. Jusqu'à ce qu'elle soit renversée par une voiture. Si elle semble vite se remettre de l'accident, il marque pourtant un tournant dans la vie de Sarah. Car en quittant l'hôpital, une petite fille la supplie de lui venir en aide ! La lutte de Sarah contre elle-même l'entraînera loin, jusqu'à ce qu'elle accepte enfin d'aider cette enfant.

Pendant un long moment, je me suis crue maline, et j'en étais la première déçue. Même si, après tout, ça fait quand même plus de trente ans que j'avale des thrillers et autres polars, alors ça devient vraiment difficile de me la faire à l'envers !

J'étais persuadée, mais surtout navrée, de tout savoir ! Sauf que, finalement, je ne savais juste rien du tout ! Car, bernée, je l'ai été tout du long, tellement certaine de mon hypothèse que je me suis fait cueillir en beauté ! Et ça, j'adore ! Rien de tel qu'une bonne patate littéraire dans la tronche pour se remettre les idées en place !

Outre un effet de surprise réussi (nécessaire pour que j'apprécie vraiment une lecture), Salvatore Minni , pour ce troisième roman, nous revient en force ! Sa plume n'a plus une once d'hésitation. Elle a gagné en puissance , en fluidité, en maturité. de telle sorte que ce livre ne se lit pas, il se dévore ! Et c'est un vrai plaisir, pour le lecteur, de voir éclore cette écriture. Quelle évolution, sur trois bouquins !

Les personnages sont travaillés, et ils passent par une large palette d'émotions que l'auteur nous fait vivre avec eux. Une plongée dans la noirceur humaine comme je les aime, rythmée par des chapitres courts et dynamiques. La frontière entre le vrai et le faux, qui surfe sur une limite mystique, sera aussi difficile à dénouer pour les lecteurs que pour les personnages, et c'est là que je tire mon chapeau puisque, comme je l'ai dit, je suis tombée dans le piège !

Mention spéciale pour un épilogue qui se révélera la cerise sur le gâteau !

Une réussite qui marque le début d'une nouvelle ère Minni, que je lui souhaite prospère !

Un thriller psychologique noir, avec une touche de paranormal.

Glaçant, hypnotique, intense. Trois adjectifs qui me viennent spontanément en tête. Je pourrais rajouter machiavélique, prenant... Et tous les synonymes que vous pourrez trouver.

C'est une plongée dans la folie de l'âme humaine, une descente aux enfers qui m'a happée dès les premières pages.

Un ressenti qui commence par une grande compassion, presque de la pitié, pour Guillaume. Il s'est retrouvé confronté à l'indicible, à l'horreur absolue. Découvrir le corps de son ex-femme et de leur fillette, Mia. Comment ne pas sombrer quand a vie vous enlève ce que vous avez de plus cher au monde ? Une atrocité qui fait remonter des fantômes du passé.

Puis cette compassion se transforme au fil des pages, tout d'abord insidieusement…

L'auteur est machiavélique. Il m'a retournée comme une crêpe, me faisant passer de la compréhension l'incompréhension J'ai plongé à pieds joints dans la folie qui s'empare de Guillaume... Une folie expliquée par ce qu'il a vécu enfant, mais qui n'excuse pas ce qu'il fait.

Plus les pages défilent, plus l'atmosphère devient épaisse, glauque et étouffante. de gris foncé, elle passe au noir complet, de triste elle devient sinistre. Elle m'a emmenée dans les tréfonds les plus sombres d'une âme torturée. C'est prenant, angoissant ; ça fait froid dans le dos, sans pour autant basculer dans le récit horrifique.

Salvatore a su me remuer, il est redoutable. J'ai été comme prise dans un engrenage infernal. Mais où donc va-t-il chercher tout ça ? Comment fait-il pour que je reste scotchée à ma lecture ?

Il a parfaitement su disséquer ses personnages pour nous les livrer « pièces par pièces ».

Du (très très) noir avec Guillaume, un peu plus clair avec Sarah. Cette femme renversée par une voiture qui verra sa vie bouleversée à jamais. Elle est une sorte de soupape de sécurité, une lueur dans la noirceur. Elle m'a fait ressentir une impatience grandissante au fil des pages.

Donc oui, aux adjectifs que j'ai cités au début, on peut rajouter ces mots « un roman tourne la page. Ces chapitres qui alternent donnent beaucoup de rythme, ils paraissent parfois plus « légers » que ceux concernant Guillaume, comme une pause qui nous permettrait de souffler. Mais en fait ils m'ont fait plonger plus profondément dans une ambiance « visqueuse » dont j'ai eu du mal à me défaire.

Une grande réussite donc que ce 3ème roman qui prend aux tripes. Un excellent moment de lecture, intense et glaçant, sans temps mort (quelle ironie que ce mot !) Une écriture qui touche et saisit, oppressante mais dont on ne peut se détacher.

J'ai découvert la plume de Salvatore Minni avec ce titre et je dois dire que c'est une très belle découverte. Dès les premières pages je suis entrée dans l'histoire et j'ai été captivée.

Il faut reconnaître aussi que l'auteur fait ce qu'il faut pour nous accrocher dès le départ : Guillaume est en voyage d'affaires et il appelle son ex-épouse pour la prévenir de son proche retour à Bruxelles puisque que c'est à son tour de garder leur fille Mia. Mais son ex-femme lui fait part de son inquiétude par rapport à des cambriolages qui se sont produits dans le quartier de manière assez violente. Et là, la conversation téléphonique est brutalement rompue et le téléphone sonne ensuite dans le vide...

En parallèle, on suit Sarah qui vient d'être renversée par une voiture et qui se met à voir le spectre d'une petite fille.

L'ambiance de ce thriller psychologique devient vite sombre et oppressante. Les deux histoires sont menées tambour battant avec des chapitres courts que l'on enchaîne et on se demande à quel moment elles vont finir par se rejoindre bien que l'on devine assez vite quel est leur dénominateur commun.

L'accent est mis sur le côté psychologique des personnages, notamment celui de ce père qui porte un lourd passé et qui est prêt à tout pour retrouver la famille qu'il a perdu. L'auteur nous interroge sur ce que l'on est prêt à faire pour garder près de nous notre famille. le personnage de Sarah est aussi très fouillé et en proie à de gros tourments.

Juste un bémol par rapport à l'intrigue en elle-même dont j'ai deviné assez vite l'orientation et le sujet. Mais ça ne m'a pas empêchée de dévorer ce thriller en 24 heures.

Dans le cadre du prix Harper Collins, j'ai découvert la plume de Salavatore Minni, et je dois dire que je suis conquise ! J'ai totalement dévoré ce roman en moins de 24h !

Nous y rencontrons Guillaume, qui est confronté à l'horreur. A la suite d'un cambriolage qui a mal tourné, son ex-femme et sa fille Mia sont retrouvées assassinées. Parallèlement, Sarah est victime d'un accident de la route. Elle s'en sort miraculeusement. Sa seule séquelle : une petite fille bien mystérieuse semble résolue à lui demander de l'aide … S'ensuit alors une véritable descente aux enfers et une plongée dans la folie pour Guillaume qui a déjà tout perdu, et pour Sarah dont la raison semble défaillir …

Ce roman est terriblement prenant. Dans les premières pages, on tremble pour Guillaume, on est bouleversé par le drame qu'il a vécu. Et peu à peu, la bascule opère et l'on est alors glacés d'effroi devant les agissements de ce père de famille désoeuvré qui n'a qu'une seule obsession : reconstituer sa famille.

La plume est fluide, efficace. Les pages se tournent à une vitesse folle. L'auteur nous embarque dans les méandres de la folie humaine, usant d'un soupçon de surnaturel avec les esprits des morts qui viennent hanter les vivants. Je suis en général plutôt adepte du réalisme mais il faut avouer que cela se prête particulièrement bien à l'histoire, et a contribué à attiser ma curiosité.

Salvatore Minni a su créer une ambiance sombre, où la pression s'accroît au fil des pages. L'intrigue est bien pensée jusqu'aux dernières lignes. Un véritable page-turner qui me donne très envie de découvrir les autres romans de l'auteur !

désobéissances est un vrai thriller psychologique qui se dévore.
J'ai trouvé les personnages parfaitement mis en scène. J'ai aimé cette gamine, la petite Jessica que j'aurais aimé sauver. Quant à Guillaume, on comprend vite qu'il n'est pas complètement responsable de ses actes, son passé le suit et l'a meurtri.
Alors bien sûr, âmes sensibles s'abstenir

La construction du roman est intéressante, on découvre petit à petit ou l'auteur veut en venir, il distille des informations avec parcimonie

La fin est à mon sens inéluctable et clôture parfaitement ce livre à l'image de la noircir de la maison dans laquelle il se déroule

Salvatore nous emmène dans son domaine de prédilection, le thriller psychologique.

C'est un essai à nouveau transformé (réf. au rugby bien sûr), même si j'avoue que le côté surnaturel m'a un peu perdue.

L'atmosphère du livre est un peu étouffant, sombre.

Pour autant, c'est une écriture addictive, et un livre qu'on n'a pas envie de poser, tellement on désire connaître la suite de notre lecture ! le final est surprenant, inattendu ; c'est du très bon.