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EAN : 9782383110040
256 pages
Les Avrils (23/08/2023)
3.59/5   48 notes
Résumé :
France 2030. Kamel Kassim vit dans le quartier de Belleville et depuis trois mois, des affrontements entre coalition de gauche et milice d’extrême droite embrasent Paris et sa banlieue. Pour préserver ce qu’il reste de ses idéaux, Kamel évite de sortir de chez lui. Jusqu’au jour où une attaque au pied de son immeuble l’oblige à s’impliquer. Il plonge alors dans la noirceur d’un pays fracturé : ses rouages politiques, ses intrigues sinistres. Ses ultimes zones d’huma... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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En acceptant de recevoir ce roman lors d'une masse critique privilégiée, je ne savais pas trop à quoi m'attendre.
Le résumé était plutôt alléchant mais une fois lu, je peux dire que ce roman n'était pas fait pour moi.
Il m' a vraiment fait sortir de ma zone de confort et je ne m'y suis pas retrouvée.
Pourtant, j'ai bien accroché à la situation de départ. La Situation. Nous sommes en 2030 et depuis trois mois, la France est ébranlée par de terribles affrontements entre des partisans de gauche et la milice de l'extrême-droite.
Kamel Kassim, écrivain, habitant en banlieue, évite de sortir de chez lui jusqu'au jour où bien malgré lui, il se retrouve au coeur même du conflit.

Comme toujours, lorsqu'un roman ne correspond pas à mon univers livresque, j'ai beaucoup de mal à donner un avis bien construit.
Tout ce que je peux vous dire, c'est que ce roman est résolument moderne et surfe sur l'ère du temps. J'avoue qu'au niveau vocabulaire, j'étais complètement perdue. Il y a beaucoup de références à des éléments très actuels, d'autres références à la culture africaine ou musulmane que je ne connais pas bien. Tous ces mots sont d'ailleurs en italique. J'ai vraiment regretté qu'ils ne soient pas expliqués dans un lexique car si au début de ma lecture, je consultais fréquemment les pages google de mon téléphone, j'ai fini par me lasser.

J'ai eu également beaucoup de mal à me projeter dans La Situation. Je n'arrivais pas à mettre en images ce que je lisais et c'est vraiment handicapant pour suivre correctement l'histoire.
Niveau scénario, je ne m'y suis pas non plus retrouvée. Cette dystopie est à la fois trop proche de nous et s'ancre dans une réalité inquiétante (à savoir les émeutes récentes) et laisse percevoir un avenir peu réjouissant.
Un monde politique plus que corrompu, des groupes extrémistes qui s'arment et créent la terreur la plus totale parmi la population.
Ce livre a-t-il été écrit dans le but d'une prise de conscience et se destine-t-il à nos dirigeants afin qu'ils fassent en sorte que cela n'arrive jamais ?
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J'ai un faible pour les uchronies, pour ce qu'elles révèlent de notre monde, par un twist de l'espace-temps pipant la réalité. le réalisme et la crédibilité ouvrent à réflexion sur les chemins de traverse de notre humanité.

Karim Miské joue ainsi avec notre possible futur proche, quand on voit l'ébullition sociale actuelle.
En 2030, c'est la guerre civile en île de France, entre suprémacistes blancs de la Ligue française et le Front Uni de toutes les minorités. le gouvernement tendance centriste mais opportuniste s'est exfiltré de la capitale, laissant le Grand Paris en état de conflit larvé avec guerre de positions, comme un certain clin d'oeil à la Commune de 1870.
C'est dans ce contexte que s'inscrit une histoire à la Roméo et Juliette, (le sucre en moins), telle une allégorie d'apaisement entre clans bellicistes.

Avec son personnage principal franco-africain, l'auteur choisi le camp des opprimés en révolte face à des milices d'extrême droite, le camp de toutes minorités, ou/et de toute forme d'opposition au pouvoir établi.
Le discours peut paraître un brin simpliste, voire caricatural, à l'heure où je lis ce livre dans la foulée des émeutes et des saccages de juin 2023. Néanmoins l'idée du dérapage vers le pire fait réfléchir en tentant de s'affranchir de tout manichéisme. Ceci reste un roman au rythme narratif efficace, une anticipation bien ficelée d'un pays fracturé, faisant écho en sons et images à des actualités déjà connues.

Une uchronie intéressante, qui imagine que nous n'avons pas encore tout vu, car l'escalade de la violence policosociale n'est jamais impossible.

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France, février 2030. La police et les milices d'extrême-droite viennent de prendre le pouvoir par la force à Paris, en assassinant les député.e.s racisé.e.s de l'Assemblée Nationale, ainsi que sa présidente. le président et le gouvernement, ultralibéral, se sont réfugiés au sud de Paris, alors que la guerre civile a éclaté entre extrême-droite et extrême-gauche. Kamel Kassim, habitant de Belleville depuis de bien nombreuses années, se terre dans son appartement depuis le début de la Situation, c'est-à-dire trois mois, avant qu'une sortie impromptue change radicalement le cours de son existence de quinquagénaire désabusé.

Roman d'anticipation qui résonne franchement avec la situation actuelle, La Situation imagine, de manière plutôt convaincante, un potentiel français politique poussé à son paroxysme dans ses retranchements, dévoile, de manière assez pertinente, les conséquences progressives d'un coup d'état, portées par les problématiques qui divisent radicalement les politiques français et une partie de la population, avec, au centre, un ultralibéralisme au pouvoir qui profite, cyniquement, au maximum, de la chose : accueil des réfugiés et des migrants, acceptation plus globale de l'Autre, et compréhension des discriminations subies au quotidien…

Roman d'anticipation, qui en présente de fait tous les objectifs habituels : aller au maximum d'une situation d'un proche futur, quitte à paraître caricatural, pour mieux faire prendre conscience d'un potentiel futur, certes moins sombre, mais malgré tout problématique.

Je remercie les éditions Les Avrils et NetGalley de m'en avoir permis la découverte en avant-première.
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Kamel veut sauver celui que tout accuse, sur une intuition. Peut-être aussi pour retrouver quelque chose de ses racines. Il est originaire d'Afrique de l'Ouest, ce que semble avoir oublié sa fille Daphné, qui s'est laissée séduire par une arriviste haut placée dans le gouvernement français momentanément mis en sécurité : le pays est en pleine guerre civile.
Quand bascule-t-on du côté obscur, là où plus rien ne compte que son propre intérêt, en manipulant les autres pour qu'ils endossent les défaillances, les failles de systèmes protégeant avant tout le pouvoir d'une minorité bien pensante ?
En grossissant le trait de tendances délétères qui pourraient créer un grave chaos dans la gouvernance de la France, la conduisant dans une forme d'anarchie permettant que trois factions ennemies au moins se partagent le territoire, l'auteur nous plonge dans une anticipation angoissante. Si pour moi, son point de vue n'a rien de prophétique, il éclaire des événements politiques qui pourraient devenir dangereux si personne n'y mettait le holà.
Et le héros est touchant dans ses hésitations entre sa sécurité et son engagement pour ce en quoi il croit, encore. Il est aussi un père aimant sans être idéal, et qui ne s'en laisse pas conter non plus. Son périple nous offre une sorte de road trip dans un pays revisité qui sombre sans que le monde ne s'en émeuve beaucoup, interrogeant par là même notre rayonnement de par le monde et notre capacité à rester un peuple uni.
J'ai aimé ce récit qui croit encore que la bonne volonté d'une poignée de personnes animées par des valeurs simples et altruistes peut faire basculer les choses, tout en ne se berçant pas d'illusions sur la capacité de certains à profiter de la situation...
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"J'ai écrit ce livre pour tendre un miroir à l'époque" a déclaré Karim Miské qui s'inquiète que l'on puisse jouer avec l'idée d'une guerre civile en France.
C'est en quelque sorte pour conjurer le sort qu'il écrit cette fiction politique dans laquelle la France de 2030 est submergée par des affrontements entre les mouvements de gauche et l'extrême droite, les wokistes et la Ligue.
Au centre du roman, Kamel, un écrivain sexagénaire, un brin désabusé et qui a déjà mené bien des combats sur les traces familiales , vit reclus dans son appartement de Belleville depuis que les attentats se multiplient. Il a connu les attentats de 2015 qui ont bouleversé sa vie mais n'a jamais voulu quitter ce quartier cosmopolite qui a su trouver le " vivre ensemble".

Mais lorsque des amies sont mortellement blessées dans un énième attentat, il fait l'expérience d'une souffrance infinie qui l'amène au désir de faire souffrir l'Autre. L'auteur pose alors une réflexion sur la conscience de chacun des limites entre le Bien et le Mal et s'interroge sur la dimension éthique de la vengeance. Se venger, c'est rendre le mal par le mal.
"Faire souffrir, faire du mal. Attraper des tenailles, un tournevis, deux fils électriques dénudés, une perceuse, n'importe quoi. Creuser la chair, la fouailler à perdre la raison. Percer un chemin dans l'inconscient de ce salopard de ligueur, une longue traînée de douleur. Devenir un héros maléfique à la Thomas Harris, à la Lautreamont, à la Stephen King. "

Cet écrivain humaniste et érudit va se confronter à une logique de haine qui l'autorise à envisager la torture comme riposte. le désir de vengeance découle alors des pires pulsions humaines : le plaisir sadique de faire souffrir celui qui m'a fait souffrir.
Mais il comprendra rapidement, lorsqu'il sera confronté à la souffrance des ligueurs, que la loi du talion est un non-sens et que faire l'apologie de la vengeance, c'est aussi faire l'apologie du terrorisme.

Karim Miské, pour donner corps à l'engagement de Kamel, choisit de lui faire revivre par procuration une histoire d'amour. Par l'intermédiaire d'un pendentif, il découvre l'histoire de l'amour impossible entre Soraya et Arnaud pour cause d'idéologie incompatible.
En mettant son énergie au service du couple par pur sentimentalisme, il sera obligé d'affronter non seulement la violence mais aussi les intrigues les plus sombres, les compromis et les manipulations.

Les luttes de pouvoir transforment rapidement ce roman en thriller politique. Plutôt que d'affronter les milices d'extrême droite, Kamel est menacé par les membres de son propre camp, à l'intérieur duquel s'opposent plusieurs factions.
" le pouvoir rend fou. L'hubris, le fantasme de toute puissance. Tu arrives au sommet et tu te crois l'égal des dieux. Mais ce qui te rend fou en réalité, c'est que tu es tout petit et que tu vas mourir comme les autres."
Aucun camp n'échappe à cette volonté de puissance. Dans chaque état major, des hommes et des femmes sont prêts à réecrire l'histoire, à manipuler l'opinion, à conclure des alliances infâmantes, à sacrifier des populations innocentes.

En concluant par un épilogue en forme de clin d'oeil, Karim Miské laisse cependant les lecteurs dans l'interrogation de ce qu'ils feraient si une telle situation se produisait. Face à des dérives terrifiantes, le minimum pour chacun d'entre nous, est de parvenir à conserver notre humanité.

Merci à Masse critique privilégiée et aux éditions Les avrils, dont je salue le beau travail d'édition, pour l'envoi de ce roman de qualité.
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critiques presse (1)
LePoint
04 septembre 2023
Ce thriller est une anticipation sociale [...]. Quand même, comme elle dérange, cette France maudite, éclatée en phalanges extrémistes, que dépeint Karim Miské.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Page 214

…Un type sort de sa guérite. Barbe de trois jours poivre et sel, lunettes cerclées, col roulé noir, jeans, baskets ; Steve Jobs ressuscité. Deux éléments le distinguent du fondateur d’Appel : une Marianne stylisée brodée sur le cou du côté droit et, porté à gauche, un brassard marqué du logo ovale strié de bleu, de blanc et de rouge d’Egalité. Solennel, le chef milicien au look de stratupeur du passé nous souhaite la «bienvenue sur le territoire de la République ».

Romain Sterling, Colonel de la milice gouvernementale, il est responsable du secteur Yvelines/Val-d’Oise. Ce mec est aussi bizarre que son président et son parti, mais à ce moment précis, je m’en fiche…

…Il se montre désolé de ce que notre arrivée ait été si chaotique. La situation est stabilisée depuis des semaines sur ce rond-point mais il arrive que, par ennui, les djihadistes d’en face tirent au-dessus des véhicules qui passent d’une zone à l’autre. Françoise répond que nous n’en sommes pas à notre première rafale et se lance dans une grande conversation avec Steling, qu’elle aurai ce matin encore qualifié d’« idiot utile du fascisme hexagonal » ou un truc du genre. Sa capacité d’adaptation force le respect ; nous sommes nombreux à ne nous faire aucune illusion sur l’apparente neutralité du parti gouvernemental. Si Brandon Humbert utilise les mêmes termes pour qualifier l’extrême droite et l’extrême gauche (« forces du chaos » ou « cavaliers de l’apocalypse » selon l’inspiration du moment), on pressant que la Ligue française l’attire comme un aimant. En s’alliant avec le parti de l’ordre, il aura enfin les mains libres pour déployer sa vision. Ce jour-là, le front uni sera déclaré ennemi de la nation et qui sait ce qu’il adviendra de nous. Le pays pourra glisser vers une dictature fasciste déguisée en démocratie libérale dans laquelle tout opposant ou individu non conforme sera au mieux toléré, au pire retiré du circuit.
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Page 10

… Sauf que le 6 février dernier, notre refuge avait basculé, avec le reste du pays. Ce jour-là, les miliciens de la Ligue française et leurs alliés de la Police nationale avaient envahi le palais Bourbon, assassiné huit députés non blancs et fait pendre Albertine Kouadio, la première femme noire à avoir jamais présidé l’Assemblée nationale. Pendant ce temps, notre président, Brandon Humbert, quittait Paris en toute discrétion. Comme si le sort tragique du quatrième personnage de l’Etat ne le concernait pas. C’est pourtant lui qui avait fait de cette syndicaliste respectée une femme politique de premier plan. Lui qui proclamait partout qu’elle incarnait l’avenir du pays. Mais Humbert est ainsi, il joue avec les idées comme avec les gens. Et bien malin qui, sur son visage lisse de VRP, peut distinguer ce qu’il pense réellement de ce qu’il est en train d’affirmer. Son intérêt (et celui de la classe des possédants à laquelle il a réussi à s’intégrer, lui, le fils d’une mercière de la Creuse, à force de travail, de volonté et grâce à son étonnante capacité à donner aux puissants les lignes de soumission qui les rassurent, sans jamais sembler s’humilier pour autant) est sa seule boussole. Rien d’autre n’a d’importance pour cet ancien maire de Guéret, qui n’a dû son investiture qu’au bon vouloir de son prédécesseur et ne l’a emporté contre la candidate néo-fasciste qu’avec trois mille voix d’avance, 65 % des électeurs ayant préférés rester chez eux. Son tour de force a été de parvenir à créer un parti – judicieusement appelé Egalité – sans jamais assumer publiquement la nature de son idéologie ultralibérale.
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En sortant de la forêt, nous traversons Poissy. Des pavillons en meulière, aucune trace de combats, ici tout se poursuit comme si de rien n’était. Un bar, une boucherie, un fromager, une pâtisserie. Je ne sais pas combien coûtent une entrecôte et un éclair au chocolat, mais si j’en juge par le nombre de gens qui attendent, ça ne rebute pas le client. La paix, ça ressemble à des bourgeois qui font la queue pour des gâteaux.
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Page 203

- Franchement l’écrivain, tes impressions, tes suppositions, tes sensations, je n’en ai rien à foutre ! et tant qu’on est en zone ewok, c’est simple, tu te les gardes.
- C’est quoi ton problème au juste ?
- Ecoute, ça marche peut-être avec tes potes, ton look de vieux sage arabe, mais avec moi, oublie. Avant que tu débarques au Fort, on avait un plan avec Djénéba et Françoise. On était sur le point de mettre Grégoire Carat sur la touche. On avait encore besoin de dix à quinze jours pour faire basculer les indécis, sécuriser les alliances, et réussi notre coup sans effusion de sang. Mais tu as déboulé avec ton ligueur musulman dans le coma et ça a poussé Carat à passer à l’action plus tôt que prévu. En résumé : tu as tout fait foirer ! A cause de tes conneries, Djénéba est hors circuit, Carat a pris le contrôle, nos partisans sont obligés de se planquer et nous on se retrouve dans un parking à la merci d’un gourou gastronome. Alors je te le demande : comment est-ce que tu vois la suite ? Parce que jusqu’à présent, ta générosité et on humanisme sans limites ont tendance à provoquer des catastrophes.
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Page 110

- Sacrée histoire. On dirait un mix tordu entre tes polars et tes comédies romantiques. Personnellement, je veux bien te croire et je trouve ça beau, d’une certaine manière, que tu aies réussi à embarquer autant de gens derrière toi sur la foi d’un pendentif et d’une chahada. Mais les rumeurs vont vite et l’arrivée de ton converti a le potentiel pour mettre le feu aux poudres. Cinq milices différentes s’entraînent ici. Il y a nous, les islamo-wokistes qui n’ont d’islamique que le nom ; les mansamoussistes que tu connais, entre afrocentrisme et islam confrérique à l’anciennes ; et puis trois groupements dirigés par les plus gros trafiquants de la zone. Ils n’ont pas d’idéologie déterminée mais autour d’eux gravitent des prédicateurs salafistes et évangéliques. Si tu me demandes mon avis, la seule chose qui les distingue des ligueurs, c’est la couleur de peau. Sinon, entre leur hypercapitalisme et leur vision moyenâgeuse de la morale, de la religion et des femmes, je les verrais plus dans le camp d’en face. Mais ce sont de bons combattants, ils possèdent les plus gros stocks d’armes et connaissent par coeur le terrain, on ne peut pas s’en passer. Bref, si u prêcheur dingo, qu’il soit chrétien ou musulman, commence à s’emparer de cette histoire, ça peut se terminer en bataille rangée entre salafs et évangélistes. Sans compter, tu me pardonneras, Tony, que ton nom de famille, c’est Amsellem. S’ils s’amusent à mettre en avant tes origines juives, on se retrouve avec un bon petit complot de derrière les fagots. En résumé, Kamel, et pour dire ça crûment, ton colis encombrant me met dans la merde.
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Videos de Karim Miské (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Karim Miské
Karim Miske vous présente son ouvrage "La situation". Parution le 23 août 2023 aux éditions Les Avrils. Rentrée littéraire automne 2023.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2888496/karim-miske-la-situation
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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