AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur L'horizon (57)

Page 135: "Yvonne Gaucher. Mlle Clément. Voilà des noms qui n'attirent pas l'attention, des noms neutres au point que ceux qui les portent deviennent peu à peu des anonymes."
Commenter  J’apprécie          20
Au moins, avec le doute, il demeure encore une forme d'espoir, une ligne de fuite vers l'horizon. On se dit que le temps n'a peut-être pas achevé son travail de destruction et qu'il y aura encore des rendez-vous. (p.143)
Commenter  J’apprécie          20
Mais cette ville a mon âge. Moi aussi, j'ai essayé de construire, au cours de ces dizaines d'années, des avenues à angle droit, des façades bien rectilignes, des poteaux indicateurs pour cacher le marécage et le désordre originels, les mauvais parents, les erreurs de jeunesse. Et malgré cela, de temps en temps, je tombe sur un terrain vague qui me fait brusquement ressentir l'absence de quelqu'un, ou sur une rangée de vieux immeubles dont les façades portent les blessures de la guerre, comme un remords
Commenter  J’apprécie          20
Et si toutes ces paroles restaient en suspens dans l’air jusqu’à la fin des temps et qu’il suffisait d’un peu de silence et d’attention pour en capturer les échos ?
Commenter  J’apprécie          20
Le long de la Karl Marx Allee, il n'était pas vraiment dépaysé, malgré l'avenue trop large et les immeubles en béton, l'aspect de gigantesques casernes. Mais cette ville a mon âge. Moi aussi j'ai essayé de construire, au cours de ces dizaines d'années, des avenues à angle droit, des façades bien rectilignes, des poteaux indicateurs pour cacher le marécage et le désordre originels, les mauvais parents, les erreurs de jeunesse. Et malgré cela, de temps en temps, je tombe sur un terrain vague qui me fait brusquement ressentir l'absence de quelqu'un, ou sur une rangée de vieux immeubles dont les façades portent les blessures de la guerre, comme un remords. Il n'avait plus besoin de consulter le plan. Il marchait droit devant lui, il traversait le pont de la voie ferrée, puis un autre pont sur la Spree. Et si c'était un détour, cela n'avait aucune importance.
Commenter  J’apprécie          20
Elle éprouvait une sensation d'allégresse chaque fois qu'elle devait partir et, à chacune de ces cassures, elle était certaine que la vie reprendrait le dessus. Elle ne savait pas si elle resetrait longtemps à Paris. Cela dépendait des circonstances. L'avantage, c'est que l'on sème facilement quelqu'un dans une grande ville, et ce serait encore plkus compliqué pour Boyaval de la repérer à Paris qu'en Suisse.
Commenter  J’apprécie          10
Bosmans avait lu quelque part qu'une première rencontre entre deux personnes est comme une blessure légère que chacun ressent et qui le réveille de sa solitude et de sa torpeur.

p.26
Commenter  J’apprécie          10
Il vous arrive de perdre au bout de quelques jours un objet auquel vous tenez beaucoup : trèfle à quatre feuilles, lettre d'amour, ours en peluche, alors que d'autres objets s'obstinent à vous suivre pendant des années sans vous demander votre avis.
Commenter  J’apprécie          10
"…nous étions du même monde. Mais lequel ?"
Commenter  J’apprécie          10
Demander à des avocats de le défendre contre quoi? La vie?...le sentiment de culpabilité qu'il éprouvait depuis son enfance, sans savoir pourquoi, et cette impression désagréable de marcher souvent sur du sable mouvant...
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (611) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Patrick Modiano, presque...

    La place de ... ?

    l'étoile
    la comète

    5 questions
    175 lecteurs ont répondu
    Thème : Patrick ModianoCréer un quiz sur ce livre

    {* *}