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Citations sur L'horizon (57)

Tout ce qu'on vit au jour le jour est marqué par les incertitudes du présent
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Certaines rencontres qui datent de votre extrême jeunesse , vous en gardez un souvenir assez vif. A cet âge, tout vous étonne et vous paraît nouveau... (p.139).
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Depuis tout ce temps, il s'était laissé porter par les événements quotidiens d'une vie, ceux qui ne vous distinguent pas de la plupart de vos semblables et se confondent au fur et à mesure dans une sorte de brouillard, un flot monotone, ce qu'on appelle le cours des choses. (p.87).
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« Il n’oubliait jamais le nom des rues et les numéros des immeubles. C’est sa manière à lui de lutter contre l’indifférence et l’anonymat des grandes villes, et peut-être aussi contre les incertitudes de la vie. » (p. 28)
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Cette fois-ci, Bosmans ne savait plus quoi répondre. Oui, cette insistance lui rappelait le temps lointain du pensionnat et de la caserne. (p.18).
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Ces fragments de souvenirs correspondaient aux années où votre vie est semée de carrefours, et tant d'allées s'ouvrent devant vous que vous avez l'embarras du choix. (p.12).
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Il s’était étonné que ,parmi les millions d’habitants que comptait une grande ville comme Paris , on puisse tomber sur la même personne à de longs intervalles , et chaque fois dans un endroit très éloigné du précédent .Il avait demandé son avis à un ami qui faisait des calculs de probabilité en consultant les numéros du journal Paris Turf des vingt dernières années , pour jouer aux courses. Non, pas de réponse à cela .Bosmans avait alors pensé que le destin insiste quelquefois. Vous croisez à deux, trois reprises la même personne .Et si vous ne lui adressez pas la parole, alors tant pis pour vous
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Dans les plis secrets de ces quartiers-là, Margaret et les autres vivaient encore tels qu’ils étaient à l’époque. Pour les atteindre, il fallait connaître des passages cachés à travers les immeubles, des rues qui semblaient à première vue des impasses et qui n’étaient pas mentionnées sur le plan. En rêve, il savait comment y accéder à partir de telle station de métro précise. Mais, au réveil, il n’éprouvait pas le besoin de vérifier dans le Paris réel. Ou, plutôt, il n’osait pas.
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Quelqu’un lui avait chuchoté une phrase dans son sommeil : Lointain Auteuil, quartier charmant de mes grandes tristesses, et il la nota dans son carnet, sachant bien que certains mots que l’on entend en rêve, et qui vous frappent et que vous vous promettez de retenir, vous échappent au réveil ou bien n’ont plus aucun sens.
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Il se tenait toujours en retrait, à la lisière du trottoir, pour n'être pas pris dans le flot de ceux qui sortaient de l'immeuble à la même heure tandis que retentissait une sonnerie stridente. Les premiers temps il craignait de la manquer dans cette foule et il lui avait proposé de porter un vêtement grâce auquel il pourrait la repérer : un manteau rouge. Il avait l'impression de guetter quelqu'un à l'arrivée d'un train, quelqu'un que vous essayez de reconnaître parmi les voyageurs qui passent devant vous. Ils sont de moins en moins nombreux. Des retardataires, là-bas, descendent du dernier wagon, et vous n'avez pas encore perdu tout espoir...
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