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3,14

sur 1281 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Livre lu, et vite oublié. Ce n'est certainement pas le Modiano que j'ai préféré ; pourtant, on en a tellement parlé ! Les « va et vient » entre les personnages a fini par me lasser ainsi que notre protagoniste, hautain, mais qui cache au fond une histoire complexe et traumatisante.
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Je ne souscris pas à l'engouement général pour ce roman. L'histoire est assez peu intéressante et on se perd dans les souvenirs de cet homme à la recherche de son passé. C'est répétitif, lassant et pour tout dire quelque peu gnangnan. Bien sûr le style peut sauver l'ensemble, mais ça n'a pas suffit à me convaincre. Une déception.
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Jamais deux sans trois...
J'ai déjà lu deux Modiano ( qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable ) mais vu les critiques unanimes pour celui-ci, je me suis dit que j'allais me tenter une nouvelle lecture pour ne pas passer à côté de quelque chose. Mais j'ai eu l'impression de lire le même roman que les deux fois précédentes, en fait il écrit presque toujours le même bouquin : un personnage qui est à la recherche de son passé, une vague enquête à l' investigation hasardeuse, pour reconstituer peu à peu une sorte de puzzle , des déambulations à n'en plus finir, un travail sur les souvenirs qui reviennent ou... pas.
Au bout du compte, c'est un livre creux, confus, ennuyeux, sans grand intérêt; ça se lit facilement, certes, mais tout cela est d'un ennui fracassant. Vite lu, vite oublié...
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J'avais eu l'occasion de voir et d'écouter Patrick Modiano chez François Busnel ( la grande librairie ) et, j'avais remarqué que cet écrivain bafouillait, avait des problèmes d'élocution et, même des trous de mémoire...mais compte tenu du fait qu'il est devenu Prix Nobel de littérature en 2014 : j'ai tenté de le lire pour me faire une idée de ce qu'il était en qualité d'écrivain !
Dora Bruder fut ma première expérience : correcte mais ce deuxième roman m'a beaucoup déçue et même ennuyée !
Ce livre est celui d'un promeneur solitaire, qui au cours de ses déambulations dans Paris remonte ses souvenirs vieux de 40 ans, de 10 ans..un " touriste" du passé qui connait et adore sa capitale dans les moindres détails.
En effet Jean Daragane est un écrivain suspicieux, méfiant et solitaire qui va suite à une rencontre fortuite être amené à penser à Annie Astrand qui était une " danseuse acrobatique " et avait pour époux Roger Vincent plus ou moins impliqué dans des affaires douteuses !
Jean Daragane enfant avait vécu quelques temps avec Annie qui, pour éviter "qu'il ne se perde dans le quartier " avait noté sur un papier plié en quatre ses coordonnées.
Un roman embrouillé, sans affect ( même pour Annie qu'il a sans doute aimé), inintéressant voire lassant !
Heureusement le style de Patrick Modiano est agréable, fluide mais je suis assez déroutée par cette lecture !
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Il y a deux choses que j'aime bien chez Modiano : la première, sa charmante façon de bredouiller, la seconde son impavide modestie.

Malheureusement mon éloge s'arrêtera là, de façon un peu brusque, j'en conviens et j'en demande pardon au lecteur infatué de ce genre de littérature, qui évoque pour moi des romans des années 50 passés dans l'oubli.

Il y a pourtant du génie à écrabouiller d'ennui le lecteur moyen, et ce prix Nobel reste un mystère complet, quand on pense à Ishiguro et Murakami, déjà en lice en 2014, sans oublier Joyce Carol Oates. Mais peut-être Modiano chante-t-il armé d'un banjo sur quelque scène parisienne que nous ne connaissons pas?

Il y a là comme une aberration de la nature, tels ces enfants nés avec six doigts à chaque main, chose très appréciable. A une autre époque il aurait pu jouer un second rôle dans "Freaks" ou dans "Elephant Man".

Je considère Modiano comme un très charmant obscur auquel une bonne fée aurait donné un coup de baguette magique. Elle l'a endormi, le rendant ainsi soporifique et nous jetant nous même dans un sommeil profond.

Malgré cette anesthésie temporaire j'ai pu tourner les pages à une vitesse exponentielle. Ceci explique sans doute pourquoi je n'ai pas noté la présence posthume de la Reine Hortense de Beauharnais, duchesse de St-Leu-la-Forêt. Si quelque lecteur assidu pouvait me rassurer sur ce chapitre je lui serais grandement reconnaissante. Quand on parle du temps, on se doit de l'explorer en bonne et due forme...

Excusez-moi de ne pas conclure, je m'endors littéralement ...

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Alors il ne se perd peut-être pas dans le quartier mais perso il m'a totalement perdu dans ce livre qui ne m a pas apporté grand chose ! Alors non on ne dénigre pas le talent d'écrivain du monsieur parce que c est très bien écrit mais pour moi il nous présente une histoire confuse qui finalement soulève bien plus de questions qu elle n apporte de réponses. Dommage j avais trouvé les 50 premières pages intriguantes... puis j ai un peu lâché l'affaire. Vite lu et vite oublié pour ma part.
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J'ai abandonné !

Je n'ai pas pu aller plus loin que la page 93 (en hommage à Hugo, quand j'abandonne c'est toujours à la page 93, par jeu) ! C'est la sixième fois en 40 ans que je ne vais pas au bout d'un roman ! (Aller j'avoue, j'ai lu le dernier chapitre pour voir : aucun regret !)

Comparer Modiano à Proust est une escroquerie !
Proust qui d'une vie mondaine, aisé, dandy et scandé par la maladie et de vide existentiel en fait un joyaux sur le souvenir, la mémoire, par une langue venant du coeur. Ou finalement la vie n'a pas été vaine puisque des choses valent la peine d'être remémoré.

Ici,
Chez Modiano ?
Rien !
Aucun souvenir qui ne vaille la peine du souvenir, aucune histoire, rien n'est vécu !
« Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier » est un espèce de concept ou Modiano aime à donner des adresses, un plan de quartier. de la production purement mental et qui aime à croire que ne pas mettre un verbe dans une phrase, ça fait style !
Sentiment d'escroquerie.
Je ne sais pas pourquoi cela m'a fait repenser a ces article sur la CIA qui favoriser dans les année 60 et 70 les artistes non figuratif ou conceptuel Rothko que j'adore et Ben que j'abhorre). Pourquoi ai-je pensé à cela avant la page 93 ?
Modiano semble dire : « si vous avez compris ce que j'ai dit c'est que je me suis mal exprimé » (bon c'est d'Alan Greenspan un ancien président de la FED)

Le lecteur peut toujours y apporter son enthousiasme égocentrée et croire lire quelque chose qu'il pense être du pure génie, et, qu'il est seul à comprendre combien c'est génial : prendre plaisir de lui-même !
Comme à la fin de certaines pièces qui sont des catastrophes et auxquelles des spectateurs hystérique se lèvent et acclament. Ils s'acclament eux même personnellement, pour montrer à ceux qui les entourent, qu'eux, re-personnellement, ils ont compris quelque chose qui n'est pas accessible aux commun, et combien ils sont génials en eux-mêmes, un égo-portrait de notre temps ! Et puis quand à la fin on interroge ces spectateurs enthousiastes sur ce qu'ils ont vu, ils balancent une salmigondis de mots conceptuels et de langue de bois ! Ils ne veulent pas avouer qu'en fait ils étaient face à leur propre néant !

Comment est-ce possible ?

Lien : https://tsuvadra.blog/2019/0..
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Bon, alors, soyons clairs : j'en ai fini avec Modiano. A chaque fois c'est pareil, au début je dis "pffff c'est quoi ce truc ?", puis "oh il est vraiment brillant, mais où veut-il en venir ???!!!", et enfin "ah oui, nulle part en fait...".
Douche écossaise pour ce roman aussi, histoire étrange d'une quête d'un secret d'enfance, aux allures de thriller passionnant (sauf qu'au bout du compte on n'y comprend rien, l'auteur se perd complètement dans les époques, les gens, les lieux...). Personnages éthérés presque inexistants, intrigue décousue, instantanés dénués d'émotion...
Une lecture en demi-teinte qui bascule dans l'énorme déception à la fin du roman (fin qui n'en est pas une).
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En règle générale, je ne supporte pas ne pas finir un livre, même lorsque je ne le trouve pas à mon goût. Il est très rare que j'abandonne un ouvrage en route.
C'est pourtant le cas cette fois-ci. J'ai voulu découvrir Modiano dont je n'avais jamais entendu parler, jusqu'à ce qu'il reçoive le prix Nobel. Après quelques soirées à me forcer, il a bien fallu que je me rende à l'évidence : ce livre m'ennuie. Je n'accroche ni aux personnages, ni à l'intrigue, ni au style et je préfère me tourner vers d'autres occupations plutôt que de poursuivre ma lecture. Bref, non sans honte, j'abandonne
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« Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier » n'est pas un Modiano habituel. L'ambiance de ce livre est lourde voire oppressante.
Deux inconnus apparaissent soudainement dans la vie d'un vieil écrivain solitaire et l'obligent à fouiller dans son passé et dans ses souvenirs pour expliquer la disparition d'une jeune fille alors que lui-même n'était encore qu'un enfant. Les deux inconnus se montrent presque menaçants.
Je n'ai pas retrouvé l'atmosphère éthérée des livres de Modiano. Les allers retours entre le passé et le présent ne sont pas légers et fugaces, teintés de poésie, mais très pesants. L'inquiétude sourde du vieil écrivain est palpable tout au long du récit.
J'avoue m'être perdue entre les différentes époques et avoir eu du mal à situer certains personnages.
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