Sainte-Beuve a dit à propos de
Molière que "l'aimer vraiment c'est avoir une garantie de soi contre bien des défauts, bien des travers et des vices d'esprit."
En effet, chaque pièce de
Molière (ou presque) dénonce un vice bien précis; dans "
Le bourgeois gentilhomme", il s'agit de la vanité et de l'ambition, dont M. Jourdain est la réincarnation parfaite.
Et c'est dans une ambiance délurée et festive, où comédie, musique et danse sont savamment mêlées, que l'on s'amuse de la bêtise du protagoniste, ainsi que de dialogues particulièrement savoureux.
Si vous ne connaissez pas
Molière; lisez "
Le bourgeois gentilhomme": je trouve, pour ma part, que c'est une pièce qui donne une très bonne image de l'ensemble de l'oeuvre dramaturgique de l'auteur (personnage principal monomaniaque, critique cachée derrière le rire, fin heureuse, et ainsi de suite).