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4,09

sur 928 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est une histoire vraiment dure, mais qui vaut sans doute le coup d'être lue, avec précautions. Deux récits s'entrecoupent: celui d'Emma une jeune fille anorexique, qui vole de la nourriture dans un magasin, pour se "faire prendre"; et le journal de Jacques, un collaborateur des nazis particulièrement odieux, qui tombe entre les mains d'Emma. pourquoi sa grand-mère adorée parle-t-elle de Jacques et de Sobibor avant de mourir ? En quoi cela peut-il avoir un rapport avec la maladie d'Emma ? La jeune fille va faire un chemin difficile, mais va crever l'abcès et voir naître la promesse d'une vie nouvelle; une "affaire transgénérationnelle".
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Je m'attendais à tout sauf à ça ! Je pense que ça résume pas mal mon avis sur ce roman. A vrai dire, à la vue du résumé, j'avais prévu de plonger dans les méandres insoutenables de l'anorexie, comme je l'avais déjà fait avec l'excellent "Thornytorinx" de Camille de Peretti, or, ça n'est pas du tout ça. Enfin, en partie si, parce qu'on parle bien d'anorexie, mais pas que ... l'auteur s'étend sur les causes de celle-ci et j'avoue que là, j'ai été on ne peut plus surprise ! Ca m'a déstabilisée parce que je ne comprenais pas pourquoi ce choix de la part de l'auteur, alors qu'il y en a tellement d'autres possibles, pourquoi ? Mais j'y reviendrai ...

Dans un premier temps, je dois dire que j'ai trouvé le roman très bien écrit, c'est poignant de bout en bout, on a vraiment l'impression d'être aux côtés de cette adolescente en proie aux affres de l'anorexie. Alors bien sûr, c'est dur, c'est troublant, les moments où elle nous raconte comment elle vomi, quel bonheur cela lui procure la première fois, cette sensation grisante de contrôler son propre corps comme elle le souhaite en se privant de nourriture, l'image de son corps nu devant la glace ... Psychologiquement, ça emmène le lecteur dans des la souffrance, la douleur. Pas du tout dévident de l'imaginer se goinfrer de pâté pour chats accroupie sur le sol de la cuisine parce qu'elle a mal pour ensuite aller tout régurgiter sur la belle porcelaine immaculée des toilettes. Oui, ça choque, oui, ça vous fait mal comme si on vous assénait des coups de poings à répétition. Il faut avoir le coeur bien accroché pour lire ce roman car il vous prend aux tripes. C'est un témoignage incisif, fort, indomptable que celui de cette ado. J'ai parfois eu la sensation que je ne pouvais pas m'arrêter de lire, j'avais besoin de savoir si elle serait encore là à la page d'après ...

Ce roman c'est celui d'un combat, celui d'Emma contre elle-même, contre ses démons. Et pourtant, ce combat, on sent qu'elle veut y mettre fin malgré tout car, dès le début du roman, elle lance un appel au secours, elle le dit d'ailleurs très clairement, elle s'est fait prendre à voler dans un magasin "pour qu'on l'arrête". Rien de plus clair que ça, pourtant, ses parents ne vont pas réagir ... Seul le directeur du magasin va l'interpeller. Je sais que pour les parents d'enfants anorexiques, ça n'est pas évident de gérer ça, de voir les choses en face, mais j'ai perçu les réactions d'Emma aussi comme des cris de révolte face à ces deux êtres qui ne réagissent pas ... Son père est médecin, tout de même, et sa mère ... je ne sais trop que penser de sa mère dont l'attitude m'a malgré tout un peu exaspéré. On sent malgré tout leur tristesse, leur impuissance, face au drame qui les touche au travers de leur fille, mais j'ai regretté qu'ils n'agissent pas, ils sont d'une indolence à faire peur. M'étonne pas qu'Emma est envie de crier à ce point !

Je me suis très vite attachée à Emma justement, parce que, quelque part, je comprends ce besoin qu'elle a de contrôler quelque chose dans sa vie, quelque chose qui ne peut pas lui mentir, son corps. Elle le voit, d'ailleurs avec une lucidité qui m'a frappé, ce corps où les côtes se dessine à travers une peau si fine, ses cuisses sèches et couvertes de vergetures, son ventre plat et tendu ... un spectacle insoutenable, sans doute, d'ailleurs, à un moment donné dans le roman, sa grand-mère amorce une comparaison, sans aller jusqu'au bout mais ça n'est pas nécessaire pour que le lecteur la comprenne, entre son corps et celui des hommes et des femmes des camps de concentration. On se demande souvent pourquoi des jeunes filles (et des garçons aussi, n'oublions pas !) qui ont "tout pour être heureuses" tombent dans l'anorexie, la boulimie ou tout autre trouble alimentaire. Ce roman est un début de réponse car il est réaliste, Emma ne nous cache rien de sa condition, ne nous épargne rien, elle nous raconte tout, sa façon de picorer dans les plats que lui prépare sa mère, sa façon de se goinfrer quand elle ne va pas bien avant de tout vomir dans les toilettes, son indifférence, l'abandon volontaire de toute trace de féminité en elle, son retour en enfance, comme elle le dit si bien ...

Car c'est un corps d'enfant qu'Emma a voulu retrouver. Tout un symbole ! En abandonnant son corps de femme, ses formes, elle a voulu redevenir une petite fille, retrouver une part de l'innocence qu'elle avait perdu. Ce refus de l'âge adulte est on ne peut plus marquant, Emma, au fond, ne veut pas grandir, parce que grandir c'est accepter que la vie est loin d'être parfaite, c'est accepter le mensonge de ceux qui vous entourent, l'hypocrisie, c'est jouer le jeu des illusions et des faux-semblants. Emma n'était pas prête pour ça. Son histoire démarre de façon "banale" en apparence, elle demande à son petit ami comment il la trouve et il commet l'erreur de lui dire qu'elle est belle mais peut-être un peu ronde ! S'ensuit un premier régime qui porte ses fruits puis un second, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus s'arrêter. Mais cette remarque n'est pas la cause du malaise profond d'Emma, elle l'a cru ... puis elle a fini par comprendre, bien plus tard, que ça venait d'ailleurs. Limite, j'aurais préféré que ça vienne de là quelque part, parce que j'ai trouvé la véritable explication un peu "tirée par les cheveux" ...

Si Emma se sent si mal, c'est parce que sa grand-mère de laquelle elle était très proche lui a menti. Parce qu'elle et son grand-père qu'elle considérait un peu comme ses parents, comme un exemple de bonheur, d'amour, ne sont que des masques ... Si Emma se rend malade, c'est à cause d'eux, à cause de Sobibor. Et c'est là que j'aurais du revoir mes cours d'histoire car j'aurais su, avant même d'ouvrir le roman, de quoi il allait parler, de fait, je ne l'aurai peut-être pas lu de suite ... Car Sobibor était un camp d'extermination en Pologne durant la Seconde Guerre Mondiale. Et voilà pourquoi j'ai eu la sensation dérangeante que c'était un peu trop "gros" comme cause de l'anorexie d'une ado de nos jours qui n'a pas connu, n'a pas vécu, cette période-là. Mais, revenons un peu en arrière ... Ce roman se construit sur une alternance de deux niveaux, il y a tout d'abord Emma qui se raconte, qui nous décrit son quotidien, et il y a les extraits d'un journal qu'elle lit, celui de Jacques Desroches. Là ou ça devient intéressant, c'est au niveau du contenu de ce fameux journal qui n'est autre que celui d'un français, collaborateur de premier ordre puisqu'engagé dans l'armée allemande et ayant un poste de gradé au camp de Sobibor.

Je me suis sentie comme Emma en lisant ce journal, il m'a donné envie de vomir, tout simplement. de voir comment ce français adhérait aux idées nazis, comment il vouait la grandeur de l'Allemagne, comment il parlait des juifs, souhaitant leur extermination et y participant activement ... ça fait froid dans le dos ! Ce journal est glaçant tout simplement, c'est une horreur de voir cet homme se complaire dans l'idéologie nazi au point de se rendre complice de pas moins de 250 000 morts. Un chiffre effarant. Ce journal vous dégoûte ! le voir raconter - avec un certain plaisir et une fierté non dissimulée - l'avancement de la construction du camp, la façon dont ils ont trouvé une super méthode pour exterminer au plus vite les juifs arrivant dans le camp sans qu'ils aient le temps de se révolter ou de se défendre - même si on peut se poser la question de savoir qui aurait oser le faire ? -, de voir ses discussions avec son ami SS dégoulinantes d'horreur, c'était encore plus insoutenable presque que l'anorexie d'Emma. Voir ainsi la pensée d'un homme, d'un vendu, fier de trahir la race humaine, fier d'être un bourreau, fier d'être un nazi, c'est une angoisse, une rage, une violence qui ne vous lâche plus une fois que vous avez lu les premières lignes de ce journal.

Comment excuser, comment comprendre, qu'on ait pu prendre part à un tel massacre sans réagir ? Comment pardonner à un homme d'être juste un homme ? Oui, Jacques Desroches était jeune à l'époque, on aurait pu pardonner ses erreurs, après tout, pourquoi pas ? Non, impossible. Et pour Emma c'est pareil, elle s'érige en juge et juré et le condamne sans préambule. Qui pourrait lui en vouloir ? Car cet homme infect, elle le connaît, bien plus qu'elle ne l'aurait voulu. Car cet homme a été l'amant de sa grand-mère. Sa propre grand-mère qui a vécu l'amour de sa vie en vivant avec cet homme au sein même du camp de Sobibor. Voilà qui dépasse l'entendement pour Emma. Comment peut-on vivre heureux, amoureux, dans un camp alors qu'à côté de soi des milliers d'êtres humains passent dans les chambres à gaz pour ne plus en ressortir que morts ? Comment connaître joie, bonheur, et les apprécier, alors qu'on vit dans une maison entourée de charniers ? Impensable ! Elle s'est sentie trahie par cette femme qu'elle aimait tant, rejetée, abandonnée. On passe par tous les stades d'émotions en lisant ce journal et en écoutant Emma parler. On ne peut pas rester indifférent quand on lit ce roman. J'ai regretté cependant que la révélation sur Jacques Desroches ait été si prévisible ... et sa fin, si lâche.

Ce qui fait d'Emma ce qu'elle est, c'est Sobibor, l'histoire qu'il raconte, les êtres qui l'ont traversé, c'est un prénom, Eva, et celui qui s'y accole, Simon, c'est l'amour, la haine, la détresse, le souvenir, la trahison, l'horreur. Oui, c'est un livre touchant, repoussant, c'est un cri, un appel. J'ai apprécié le fait de voir "de l'intérieur" ce camp de la mort, pour une fois, ça nous offre un nouveau point de vue encore sur ces actes monstrueux qui ont été perpétrés à l'époque, c'est important aussi de comprendre comment un homme peut tomber aussi bas dans la vilenie. Mais, ce qui m'a gênée, c'est le fait d'accoler les deux, l'anorexie d'Emma, et Sobibor. J'aurais sans doute préféré qu'il s'agisse de deux romans différents, parce que j'ai trouvé que ça n'était pas pleinement cohérent ... La cause de son anorexie, c'est le mensonge, mais pourquoi basé ce mensonge sur un camp ? Alors oui, ça donne sans doute plus d'impact, plus d'ampleur à l'histoire, même si je n'en suis pas totalement convaincue. Parfois les histoires les plus "simples" sont les plus douloureuses, les plus belles. Celle-ci est pour le coup loin d'être agréable à lire mais, une chose est sûre, elle mérite le détour.

Vous l'aurez compris, mon avis reste en demi-teinte pour ce roman. Même si j'ai apprécié ma lecture parce que les deux sujets principaux qui y sont abordées me touchent de près, que je n'ai pas cessé d'être dans l'émotion tout au long de ma lecture, je n'arrive pas à trouvé le lien entre eux réaliste. Mais la leçon que nous offre ce roman, cette leçon de vie, de main tendue, de vérité, est précieuse. Alors, si vous avez l'occasion de le faire, n'hésitez pas à le lire.
Lien : http://coeurdelibraire.over-..
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C'était à l'époque de la commémoration des 70 ans de la libération d'Auschwitz, j'ai voulu moi aussi accomplir ce devoir de mémoire en lisant un livre en rapport avec cette horreur. Sobibor était depuis quelques temps sur ma pile, attendant son heure. Je l'avais choisi essentiellement à cause des mots « grand-mère polonaise » en quatrième de couverture. C'est plus fort de que moi, sans doute est-ce dû au fait d'avoir passé tellement de nuits chez mes grands-parents à dormir sous une affiche représentant la Pologne versant des larmes de sang, dans une chambre pleine de livres sur les camps et cette période noire de l'histoire. de les avoir entendu parler de la guerre aussi, de la sentir si proche encore dans leurs esprits, d'en voir les traces (des trous d'obus sur beaucoup de façades dans cette petite cité minière où ils vivaient par exemple).
Bref, ceci pour expliquer le choix de ce livre.
Il parait que cette histoire s'adresse à un public d'ado. Ça me parait bien visé. Pour autant, on peut la lire à tout âge. L'auteur y mêle deux thèmes difficiles à aborder, à savoir l'anorexie et le camp d'extermination qu'évoque le titre, Sobibor. En 200 pages d'une écriture fluide, sans mélodrame ni pathos (ce que j'ai apprécié), il nous emmène aux racines du mal de cette jeune fille tourmentée, des racines ancrées dans un mensonge, un secret lourd et honteux dans le passé de ses grands-parents adorés. L'indicible remonte finalement à la surface mais on sent bien qu'il suintait depuis toujours entre les lignes de cette histoire familiale. Inconcevable qu'une telle chose puisse demeurer cachée et sans conséquences.
Le nazisme et à la déportation Juives sont abordés sous un angle inhabituel, le journal d'un collabo français qui a épousé les méthodes et les idéaux nazis et dont la bonne foi ainsi que le sentiment d'irresponsabilité sont rendus avec une précision insupportable. Cette mise à distance délibérée de l'auteur confère au roman un ton glaçant et âpre. Ça donne la nausée.
Emma aussi vomit. Emma expie à sa manière les crimes du passé en infligeant à son corps une transformation qui la fait ressembler aux détenus des camps. Ce livre nous interroge sur l'importance des choix et la responsabilité de chacun de nos actes. Pas exceptionnel mais il n'y aura jamais trop de livres sur ce sujet.
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Emma est rongée de l'intérieur : rongée par l'anorexie, rongée par le deuil de sa grand-mère Mamouchka, rongée par un terrible secret de famille. Son adolescence est suspendue au-dessus du vide : celui de la faim, de l'absence, de l'horreur. Lorsqu'Emma découvre que sa confiance en ses proches s'est construite sur un mensonge, elle ne trouve pas d'autre issue que celle de se nier, au point de vouloir mourir. Mourir, tout comme Eva Hirschbaum, le nom d'un fantôme échappé du passé de sa grand-mère, et qui n'aurait jamais dû ressurgir…

L'avis de Charlotte, 14 ans : L'auteur met l'accent sur les répercussions néfastes que peuvent avoir des événements familiaux graves, qui ont été cachés aux descendants d'une famille.

L'avis de la rédaction : Jean Molla mêle avec une habileté remarquable quatre thèmes ambitieux et périlleux : l'anorexie, le travail de deuil, les secrets de famille et l'holocauste (Sobibor est le nom d'un camp d'extermination nazi). Tout l'intérêt du livre est de découvrir comment se tisse la trame implacable du lien qui les unit. Parce que ces thèmes abordés sont graves et difficiles, la nouvelle édition de Sobibor propose, au cours du récit, quatre "arrêts sur lecture" explicatifs, assortis de nombreux documents d'époque.
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On débute avec les problèmes psychologiques d'Emma, une ado de 17 ans confrontée à l'anorexie, la déception amoureuse, le deuil de sa grand-mère et on aboutit à un secret de famille à l'époque de la seconde guerre mondiale. Roman sur la mémoire.
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Un peu déçue par ce roman que l'on m'a recommandé plusieurs fois. J'ai mis du temps à comprendre le lien entre les deux thèmes principaux, l'anorexie et la guerre. Peut-être parce que la chronologie des événements présents est un peu malmenée, Emma ne racontant pas son histoire dans l'ordre des faits. du coup j'ai eu du mal à faire coïncider les révélations du passé et leurs conséquences sur le présent. Et une fois la corrélation établie, j'ai trouvé la réaction de l'adolescente un peu excessive, même si l'on comprend bien le choc qu'elle a dû ressentir, d'autant plus fort qu'elle était très proche de ses grands-parents.
J'ai trouvé également que l'auteur aurait pu davantage alterner les séquences présent/passé au lieu d'intégrer de longs passages du journal de Jacques le collabo. le récit de ce soldat français qui s'engage aux côtés des Allemands comporte de nombreuses références à des faits historiques et à des hommes politiques avec grand renfort de notes de bas de page, ce qui rend la lecture parfois laborieuse. Par contre la partie consacrée à Sobibor a quelque chose de fascinant du point de vue de ce monstre méprisant qui participe à l'extermination des Juifs sans se salir les mains. Les descriptions froides et impersonnelles, exemptes de toute émotion, du "traitement" par balle ou par gaz des "hordes misérables" font osciller entre dégoût et incrédulité. Et conduiront Emma à "jouer" les déportés faméliques.
Une idée de départ intéressante mais les lecteurs intéressés par le thème de l'antisémitisme risquent de rester indifférents à celui de l'anorexie, et vice-versa.
Lien : http://www.takalirsa.fr/sobi..
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Sobibor est un roman qui parle de la vie quotidienne d'une jeune fille de 17 ans nommée Emma qui souffre d'anorexie, une maladie qui lui cause beaucoup de difficultés. Une maladie qui fera resurgir les histoires de son passé et bouleversera sa vie. ce livre est difficile à lire, l'état physique du personnage y est décrit dès la première page " j'ai senti le contenu de mon estomac remonter et gicler par ma bouche ouverte", puis "mes yeux se sont remplis de larme". En suite Jean Molla fait appel aux sentiments en parlant de l'histoire d'un camp nazi en Pologne, il nous fait ressortir des sentiments douloureux par rapport aux gens qui ont dû souffrir pendant cette période . Après ces événements Emma s'intéresse un peu a son passé, elle se retrouve dans un rêve profond où sa grand-mère lui raconte l'histoire de ce camp. A partir de ce moment-là elle va prendre connaissance de histoire de Jacques (grand-père) qui a été repéré lors de la seconde guerre mondiale. C'est un livre très marquant , je le conseille vraiment car dès qu'on commence à comprendre l'histoire on reste accroché et on a un désir immense de savoir la fin. ce qui est intéressant aussi, la première et la dernière page " Aujourd'hui j'ai vomi pour la dernière fois" cette phrase est touchante. ISABELA
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A travers une crise d'anorexie-boulimie, une découverte d'un passé effroyable. Comment se défendre, survivre, vivre. Un livre en miroir, double, comme la double-vie que certains parviennent à tenir.
Sinon, un autre livre sur l'holocauste, plutôt bien écrit, pas mal fichu.
Un peu trop scolaire sur la question et le rendu de l'anorexie, un peu trop cliché.
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Quand j'ai acheté ce livre, je ne savais pas de quoi il parlait. Et je pense que c'est là tout le propos de Jean Molla. J'ai suivi les conseils d'Amazon, j'ai lu de très bonnes critiques, il ne m'en fallait pas plus pour avoir envie de découvrir cette histoire. Mais, encore une fois, je ne savais même pas à quoi faisait référence Sobibor. Maintenant, je le sais, et en ce sens je pense que la visée de l'auteur est atteinte en ce qui me concerne. C'est un roman sur fond de drame historique, mêlant, pour paraphraser Jean Molla, l'histoire avec un "h" minuscule et L Histoire avec un H majuscule. Il est très bien écrit, se lit rapidement, c'est intense, condensé mais intense. Et maintenant, je sais ce qu'est Sobibor.
Lien : http://fleurnlivres.blogspot..
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Lu en 2016. Roman jeunesse (à partir de 14 ans) traitant de secrets de famille et de la Shoah. Il m'avait à la fois captivée et glacée...
(NB : Sobibor est sans doute moins connu que Treblinka ou Auschwitz, mais il fut bien un camp d'extermination situé en Pologne, où périrent des centaines de milliers d'êtres humains. Il n'en reste aucune trace, ayant été complètement rasé en 1943 par les nazis).
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