Quand un
Marc Levy sous acide s'accouple avec une Mary Higgins clark sous amphétamine ; ça donne
Nadine Monfils.
Déjanté, un univers baroque, des bonnes idées, une écriture de fin de soirée et une intrigue pour tenir le décor. Voilà résumé
Babylone dream. Les personnages sont justes évoqués, on ne demande pas à Navorro d'inventer la police judiciaire. Un personnage apparaît, puis pouf plus rien. Pour info le frère du commissaire. Qu'est-ce qu'il devient ? Au prochain numéro sûrement.
L'intrigue ? bof, il ne faut pas s'attendre à du
Lehane. Mais demande-t-on à la progéniture de
Marc Levy et de
Higgins Clark de réinventé la poudre ? Non. Juste de détendre l'atmosphère du compartiment tueur. Voilà un roman à lire entre deux gares et à laisser sur la banquette. Pour le prochain passager qui aurait besoin de laxatifs. de là à en faire un roman de gare, il n'y a qu'un pas… Salle des pas perdus. En attente du prochain train, au milieu du bruit, de la fureur des foules, c'est un livre qui se lit, délie au fur et à mesure. Sans mesure.
Y prend ton plaisir ? Oui, sans aucun doute, l'univers est assez déjanté et ça se lit très vite. C'est déjà ça. Après de là à courir lire le prochain, il y a un pas que je ne franchirais pas.