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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Étonnante vision dont fut témoin René Magritte, celle d'une femme, cheveux blonds et robe fleurie, à côté de son fantôme. Si ses amis du bistrot se moquèrent gentiment de lui, le peintre en fut bouleversé, sans en comprendre la raison. Avec l'espoir de la recroiser, il emprunta le même tram qu'elle. En vain... Aussi, se mit-il à la peindre au grand désarroi de son épouse, Georgette, jusque là son unique modèle. Ce ne fut qu'un matin, plus tard, après avoir sorti le chien, que cette dernière l'interpela par la cuisine. Aussitôt, elle lui tendit le journal annonçant, en titre, le meurtre d'une jeune femme, poignardée. En dessous, une photo. La même femme qu'il avait peint avec sa robe fleurie. Y voyant un signe, Magritte contacta son ami, Joseph, qui travaillait à l'Amigo, le commissariat près de la Grand-Place, sous prétexte d'idées pour un roman qu'il voulait écrire. Aussi en apprenait-il plus sur la victime. Il s'agissait de Madeleine Dutilleul, elle avait été retrouvée avec un bouquet de lilas sous sa robe et une lettre d'amour dans son sac. Avec l'aide de Georgette, René décida de jouer les détectives...

« Nom d'une pipe ! », en référence, évidemment, au célèbre tableau de René Magritte, donne le titre à ses (premières) folles enquêtes de Magritte et Georgette. le peintre délaisse quelque peu ses pinceaux pour, se découvrant l'âme d'un enquêteur parce que féru d'histoires de détectives, se lancer à corps perdu dans la résolution d'un terrible meurtre. Sa chère et tendre, à ses côtés et jamais avare de bons conseils, va l'aider dans ce sens. Porté par un duo atypique, pétillant et touchant, et des personnages secondaires hauts en couleurs, notamment Jacques Brel qui intervient, bien malgré lui, dans le dénouement de l'enquête ou encore Bruxelles, personnage à part entière, ce roman policier, un brin suranné, se révèle tout aussi jouissif, décalé qu'original. En effet, Nadine Monfils entremêle joliment et habilement les bons mots et les jolis mots et nous plonge dans une ambiance cosy tout à fait délectable. L'on appréciera aussi les vraies anecdotes et les nombreux tableaux cités de Magritte.
Un roman haut en couleurs !
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Il n'y a pas à dire, voilà un roman policier déjanté ! sur la couverture, ce détective au chapeau boule, tenant une pipe, c'est le peintre René Magritte, il est accompagné de sa femme Georgette, de vert vêtue, et de leur Loulou de Poméranie.
Nous nous trouvons à Bruxelles. Deux jeunes femmes viennent d'être assassinées, l'une impasse du Cheval, l'autre sous les arcades du Cinquantenaire.
Existe-t-il des liens entre les derniers tableaux de Magritte et les deux jeunes femmes ? Qui pouvait leur vouloir du mal ? L'ami de René Magritte, Jefke, l'ami de René Magritte, travaille au commissariat près de la Grand Place et fournit toutes les informations nécessaires au peintre qui délaisse sa palette et ses tubes et se transforme en un enquêteur perspicace plein de ressources.
J'ai beaucoup aimé l'intrigue originale que nous a concocté Nadine Montfils, mais aussi le monde familier de Georgette et René Magritte, les quartiers populaires de Bruxelles et leur atmosphère, le langage superbe de ses habitants.

La rencontre entre Jacques Brel et René Magritte a été totalement inventée, pour autant, elle complète parfaitement un tableau que ne renierait pas le peintre.

René et Georgette Magritte... un duo qui fonctionne, un grain de folie que l'on a hâte de retrouver dans une nouvelle enquête...
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"Ceci n'est pas une pipe", comme le disait si bien le président Bill Clinton à la commission d'enquête. Normal, c'était une fellation…

Pour Magritte, son célèbre tableau n'est en effet pas une pipe, mais la représentation d'une pipe puisqu'on ne sait pas la fumer…

Magritte comme je ne l'avais jamais vu ! N'étant pas fan de ses peintures (mais ne lui dites rien, hein !), je ne me suis jamais attachée à en savoir plus sur l'homme. le suivre dans une enquête était une expérience formidable, car le ton du roman est décalé, déjanté, bourré d'humour et de bons mots qui sentent bon Bruxelles (on prononce "Brusselles" et surtout pas en accentuant le X).

Évidemment, moi, j'étais en terrain conquis, là où Bianca découvrait ma ville, son patois, ses bons mots, ses petites ruelles des Marolles… J'étais comme un poisson dans l'eau et pour lui éviter de buter sur des mots dont nous sommes les seuls à utiliser, je lui ai envoyé la traduction.

Rassurez-vous, ils sont facilement trouvables en demandant à Google, n'empêche pas la lecture ou la compréhension, que du contraire. En plus, cela donne au récit un goût d'authenticité unique en son genre. Vous serez à Bruxelles ! Mon seul bémol est que l'on ne sent plus l'odeur du chocolat s'échappant des usines Côte d'Or, mais ceci n'est pas la faute de Nadine Monfils.

Après la lecture hautement addictive et "cardiaquement" dangereuse de "1991", lire les folles enquêtes de Magritte et de son épouse ont été une bouffée d'air frais, un moment de bonheur intense, comme lorsque l'on déguste une praline en chocolat que l'on ne connaissait pas et qui tapisse votre palais de multiples saveurs toutes plus exquises les unes que les autres.

L'inconvénient, c'est qu'après avoir lu un Thilliez, j'ai suspecté tout le monde dans le roman de Nadine Monfils, en ce compris le chien de Magritte, un loulou de Poméranie…

La bête n'était pas coupable (sauf de gourmandise et de pisser sur le divan) et une fois remise sur les rails, je n'ai pas tardé à comprendre qui était coupable… Tout en me fourvoyant dans la chronologie des faits, mais ça, le dites à personne, hein.

Pour ma défense, j'avais tout de suite pensé à Qui-Vous-Savez alors qu'il a fallu l'hôtel Métropole à Magritte pour que son franc tombe… Hôtel Métropole qui n'existe plus, qui nous a quitté, faillite à cause du piétonnier et de la covid. C'était un lieu magnifique.

Dévoré en une seule journée, ce roman policier m'a mis le coeur en mode joyeux. J'ai bu des bières et causé avec Jacques Brel, tout en suivant les personnages hauts en couleurs, mis en scène par Nadine Monfils (mention spéciale à la femme de ménage).

On ne révolutionnera pas le polar avec l'intrigue, mais le récit apporte de la lumière et de la chaleur, du plaisir et des bons mots et, ma foi, c'est déjà beaucoup. Et puis, merde, c'était Bruxelles qui Bruxellait, les trams qui faisaient "ding", sans oublier le fameux tram 33 et les frites de chez Eugène, nom d'une pipe !

Je remercie ma copinaute Bianca de m'avoir proposé cette LC qui est plus que réussie. Sans elle, je pense que je n'aurais pas ajouté ce roman à ma gigantesque PAL, ce qui aurait été une erreur énorme, car il se lit vite et il est tout simplement génial.

PS : encore une auteure qui est au courant, avant moi, de mes lectures en cours durant ma lecture de son roman…

Dans son récit, Nadine Monfils parle de Baudelaire (décidément, tous les auteurs m'en parlent - cfr 1991 !) et du malaise qu'il fit sur les marches de la cathédrale Saint-Loup, à Namur, cathédrale que je connais bien pour être passée devant des milliers de fois. D'ailleurs, sur la place Saint-Aubin, il y a une magnifique taverne… le café y était délicieux et l'on y mangeait bien.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Voici une lecture bien plaisante, où le rythme est soutenu, où l'ingéniosité et l'espièglerie règnent. On suit René Magritte ainsi que son épouse Georgette à travers leurs pérégrinations, enquêtes, aventures.
Le récit est enjoué, fluide, intéressant. René Magritte est un fan de Fantomas et Mathilde de...Jacques Brel. Quel bel hommage est rendu ici au célèbre chanteur aux chansons si populaires où les jolis textes mettant en scène Madeleine, Mathilde ou Rosa ont ici un joli écho. L'humour ne manque pas, le petit chien est sympathique aussi.
Le ton léger, désinvolte et subtil est exquis. Alors, on suit Magritte, on fouille, on explore, on se diverti si bien que l'on oublie le temps et les heures, on s'évade en somme. En bref, ce livre se déguste comme un délicieux bonbon, à lire et à relire.
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Magritte qui rencontre Monfils. Ou c'est surement plutôt l'inverse. Mais une chose est certaine, c'est que j'ai totalement adhérer à cette première enquête de Magritte et de sa femme, Georgette. Parce que oui, Monfils a le culot de se ‘'servir'' de Magritte pour une nouvelle série policière. Elle le transforme en détective amateur, sans pour autant le dénaturer. Parce que Magritte reste tout de même un peintre d'exemption. J'ai d'ailleurs adoré les clins d'oeil fait à son oeuvre, racontant une histoire et donnant une vie à la sauce monfilsoise à beaucoup des tableaux de Magritte. Et en plus, la présence de Brel à achever de me convaincre de poursuivre les aventures. Bref, les personnages sont adorables, les références exceptionnelles et l'univers est complétement déjanté comme toujours Monfils. Bref, une très bonne lecture !!
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Bruxelles, ma belle !
Alors qu'il attend le tram 33, René Magritte a une vision étrange, celle d'une femme blonde habillée d'une robe à fleurs à côté de… son fantôme ! le voici intrigué, troublé même, au point de la peindre alors que jusqu'alors, seule son épouse bien aimée Georgette était son unique modèle. Et voilà que cette mystérieuse femme, Madeleine, est retrouvée assassinée dans une ruelle : un poignard dans le coeur et des lilas sous sa robe. Bouleversé, Magritte décide d'endosser le costume d'enquêteur, un détective à la Nick Carter héro de son enfance, et d'aider son ami le commissaire Jefke en furetant à droite et à gauche. Qui sait ? Ses talents d'observateur conjugués à la sagacité de Georgette pourraient faire mouche ! Mais une autre femme est tuée : Rosa, un corbeau près de sa tête et un bouquet de roses sur son coeur. Un tueur en série à Bruxelles ?
Sous le prétexte d'un petit polar en forme de cosy-mystery, Nadine Monfils fait revivre toute une époque, celle de l'après-guerre, les années 50-60, avec comme toile de fond, Bruxelles, ville multiple, (on peut même dire que c'est un personnage à part entière) et c'est vraiment réussi.
Faire du couple Magritte les héros d'un polar n'est pas un choix anodin pour l'auteure -elle l'explique très bien en postface- (décidément les auteurs rivalisent d'imagination pour trouver des personnages « originaux » : la Reine d'Angleterre, Angela Merkel pour ne citer qu'elles). Je ne suis pas une spécialiste de l'art (loin s'en faut) mais les tableaux de René Magritte m'ont toujours interpelée, interrogée : je le considère comme le peintre de l'imaginaire par excellence.(lui-même le dit : l'art, le vrai, n'a besoin d'aucune explication. Il se suffit à lui-même -page 19). Il se ressent avec le coeur, pas avec l'esprit ou la raison. Nous entrons dans le quotidien du peintre, qui avait –semble-t-il- une vie très simple : son épouse le déchargeait de tout ce qui pouvait troubler son inspiration, il peignait dans son salon, il promenait son petit chien comme tout à chacun, allait boire de bonnes bières avec ses copains au café. On croise des personnages secondaires bien campés et même Jacques Brel qui détient, à son insu, la clef de l'énigme.
Parsemé de bons mots et d'expressions typiquement belges, cette ballade au coeur de Bruxelles en très bonne compagnie m'a fait passer un excellent moment de lecture.
Cocasse, décalé, et délicieusement vintage, et pour paraphraser René, « ce livre n'est pas un polar » (enfin pas seulement !).
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Le célèbre peintre René Magritte aperçoit une jeune femme en robe fleurie à côté de son corps ! Perturbé par cette vision, il décide de la peindre. Quelques jours plus tard, cette même femme est retrouvée assassinée. Intigué par cette coïncidence, Magritte va prendre les rênes de l'enquête avec l'aide de son épouse Georgette. Parallèlement, on suit l'histoire d'une femme qui, s'ennuyant dans son mariage, va se laisser séduire par des billets doux discrètement laissés au pas de sa porte.
J'ai été agréablement surprise par ce cosy mystery tellement drôle et original. Ce duo de Magritte et Georgette est attendrissant on s'y attache très vite. J'ai bien aimé leur complicité, les petits pics qu'ils se lancent et la pointe de jalousie de Georgette. Je me suis laissée porter par l'enquête que j'ai trouvé bien ficelée. Les chapitres sont très courts et donne un rythme effréné à notre lecture. Les expressions wallonnes donnent beaucoup de charme à ce roman. L'auteure a très bien documenté son roman rempli d'anecdotes sur le peintre. A la fin, j'ai pris plaisir à aller re-découvrir les tableaux évoqués dans le roman.
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Je découvre pour la 1ère fois Nadine Monfils, auteure et réalisatrice belge.
Il s'agit du 1er tome d'une série. Déjà, le sous-titre donne le ton avec ce clin d'oeil qui fait référence à un célèbre tableau du peintre.
René Magritte, et son épouse Georgette aiment bien mener l'enquête et jouer au détective. Leur ami Jefke, commissaire de police, est ravi de leur aide.
Un cosy mystery qui se déroule à Bruxelles, et qui tout au long de l'intrigue nous promène et nous raconte des anecdotes sur le peintre et ses compatriotes.
Le couple de Georgette et René est très attachant, atypique et très amoureux.
Le style d'écriture est fluide. Les expressions, le jeux de mots nous plonge dans l'ambiance, et l'époque. L'humour est très présent, que se soit dans les mots employés ou les situations. Les chapitres sont courts. L'histoire est rythmée.
J'ai beaucoup aimé son originalité.
une lecture divertissante, très agréable à lire,certes c'est assez fantasque.
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Je suis une fan de Nadine Monfils. j'aime son humour, ses personnages décalés, ses dialogues truculents et sa façon de valoriser la Belgique. J'ai un faible tout particulier pour Mémé Cornemuse !

Je n'avais pas encore lu la série Les folles enquêtes de Magritte et Georgette. Cette lacune est réparée.

Merci donc à Masse critique de m'avoir fait découvrir cette série. Quel régal !

Nous voilà plongés dans le quotidien de Magritte et son épouse Georgette. Magritte qui aperçoit à un arrêt de tram une jeune femme dans une robe à fleurs. Ce qui est étrange c'est qu'il aperçoit également son corps comme un hologramme à coté d'elle. Cette vision l'inspire et il décide d'en faire un tableau.

Georgette ne voit pas d'un très bon oeil cette inspiration car en principe elle est la seule et unique femme à inspirer Magritte.

Quelques jours plus tard, Magritte et Georgette découvre que cette jeune femme - Madeleine - a été poignardée. Un bouquet de Lilas est trouvé sous son corps. Un message d'amour poétique retrouvé dans son sac.

Magritte appelle son ami en charge de l'enquête et lui propose de l'aider dans la résolution de cette affaire sous couvert d'écrire un roman policier.

Magritte et Georgette ont donc le champ libre pour enquêter.

Mais à peine commencent-ils à s'intéresser à la vie de Madeleine, qu'une 2ème jeune femme est retrouvée assassinée avec des roses tout autour de son corps.

Quel point commun peut-il exister entre les 2 victimes ?
Cette enquête s'avère plus compliqué qu'il n'y paraît et Magritte et Georgette vont devoir jouer serré. Tous les moyens sont bons pour reconstituer la vie des 2 victimes : interroger Carmen, la femme de Ménage des Magritte qui passe son temps à ne rien faire, retourner chez le coiffeur en espérant obtenir des infos de 1er ordre....

Les dialogues entre Magritte et son épouse sont cocasses.

C'est un policier cosy très bien construit. C'est drôle, un peu déjanté, et c'est que j'aime dans les récits de Nadine Monfils.
Les dialogues sont justes, percutants, un brin irrévérencieux (des fois un gros brin :)), et ça fait du bien.

Les références à la Belgique, ses traditions culinaires mais pas que.., ses expressions typiques comme "non peut-être", ses personnages célèbres - ici Jacques Brel en plus de Magritte - à qui l'auteure rend un bel hommage, une intrigue intéressante truffée de surprises et de rebondissements, constituent l'assurance de passer un excellent moment.

C'est sûr je lirai les autres !


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Les folles enquêtes de Magritte et Georgette devraient s'appeler Les folles enquêtes de Georgette et René Magritte. Ce serait plus correct tant parce que René Magritte a donné son nom à Georgette Berger en l'épousant que parce que Georgette Magritte est celle qui relance l'enquête, par ses questions ou ses déductions.
Si René Magritte se rend sur le terrain et mêle ses tableaux, dont l'inspiration n'a jamais été Bruxelles. le mystère qui entoure son oeuvre correspond à une enquête policière "à la Maigret", en accordant plus d'importance aux protagonistes de l'histoire qu'à l'action ou la découverte du coupable.

Après Mémé Cornemuse, grand-mère indigne fan de Jean-Claude van Damme, Nadine Montfils crée avec Carmen, la femme-de-ménage-qui-se-fait-servir, un autre personnage féminin trucullent qui, je l'espère, reviendra hanter les enquêtes du couple Magritte.
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