Citations sur Les folles enquêtes de Magritte et Georgette, tome 3 :.. (25)
Si Dieu existe, c'est un bouffon, lâcha Magritte qui n'avait rien dit jusqu'ici. Parce que pour avoir raté les humains à ce point-là, faut être un sacré baltringue.
Un homme qui dessine une pipe et qui prétend que ce n'en est pas une, c'est qu'il est pas tout net
On ne quitte pas un porte-monnaie pour une chimère, parce que l'amour, ma fille, n'est rien d'autre que cela, lui avait dit sa mère qui savait de quoi elle parlait. Chez les bourgeois, les faux semblants se portent en broché sur le revers de l'élégance parfumée aux mensonges.
Elle faisait partie de ces gens très cons qui se croient plus intelligents que les autres parce qu'ils ont du pognon. Et donc, se sentent autorisés à émettre des opinions en n'y connaissant rien.
Tout au fond, engoncé dans un fauteuil en cuir usé, une araignée recroquevillée dans sa toile de cheveux gris, sourire crispé et pinces accrochées aux accoudoirs. Madame mère n'aimait pas les visites.
À ce sujet, Jos était rassuré, la vioque n’aurait pas fait bander un lapin piqué au Viagra.
- Il s'appelle comment ce cadavre?
On sentait que l'antiquaire les prenait pour des farfelus. Ou des illuminés, même si lui questionnant un automate sur son avenir en glissant une pièce dans une fente et en se basant sur des prédictions bidon figurant sur des petits papiers, du genre de ceux qu'on trouve dans les biscuits chinois. Les fous sont souvent les premiers à rire des autres fous , c'est bien connu.
La vérité est un bijou qui se porte en sautoir. Et je n'ai nulle envie de le cacher dans mon corsage.
- Tu crois qu'elle a eu le choix ?
- On l'a toujours. Fermer la porte au passé est dans l'ordre des possibilités. il suffit de le vouloir.
René alla d'abord faire pisser Loulou le long du canal. Georgette les attendait, assise à leur table, et prit le journal, histoire de lire les gros titres, juste pour voir si la reine d'Angleterre avait toujours ses chapeaux fleuris. Le reste ne l'intéressait guère. Elle disait que ce sont toujours les mêmes misères et que de toute façon, les hommes vont détruire la planète, puis ils iront faire pareil sur Mars. Elle terminait par "Du moment qu'ils ne touchent pas à la lune...Ca contrarierait mon mari".