Voici mon retour de lecture sur
Cold case pour un mariage noir de
Jean Monnier.
Californie, années 1980.
Marc, un jeune Marseillais au fort caractère expatrié aux États-Unis, est le coupable idéal du meurtre de Julius Kashin, un éminent professeur de l'université de Berkeley.
En situation irrégulière et vivant plus ou moins au jour le jour, Marc, pour des raisons troubles, va se rendre chez ce professeur alors qu'il n'a a priori aucun lien avec lui. Il le retrouve gisant sur un tapis … exécuté d'une balle dans la tête… le début d'un engrenage funeste.
Sa petite amie Vanessa, une jeune Américaine de bonne famille, doute de sa culpabilité.
Entre trafic de drogue et culture pornographique, Marc et ses amis vont se retrouver plongés au coeur d'une réalité sombre et violente où les victimes pourraient bien être les véritables coupables.
Parviendront-ils à percer les mystères de cette étrange affaire ?
Cold case pour un mariage noir est un roman, qu'une fois n'est pas coutume, je n'ai pas apprécié. Mais alors.. pas du tout.. et j'en suis navrée.
Je suis pourtant bon public mais cette fois-ci j'ai l'impression d'être totalement passée à coté de ma lecture !
Je n'ai pas réussi à me croire à Berkeley dans les années 1980.
Les personnages m'ont semblé faux, avec une psychologie qui n'est pas du tout fouillée. Les aventures de Marc et Vanessa m'ont laissées totalement indifférentes ! J'ai préféré le personnage du flic même si là encore on ne sait pas grand chose de lui, c'est plat.
L'histoire n'est pas crédible.
Marc est arrêté pour le meurtre d'un professeur alors qu'il est en situation irrégulière sur le sol américain.
Sa petite amie Vanessa est la seule à croire en son innocence.
Un professeur qui se fait tuer, pourquoi pas.
Mais ce qu'il faisait autour, son lien avec un centre organisant en guise de thérapie des partouzes.. C'est un peu n'importe quoi lol
L'ensemble est brouillon, ça part dans tous les sens : secte, gang, trafic de drogues, orgies, enlèvement..
Bien que ce roman soit court, la lecture m'a semblée bien longue.
Le langage est très familier voir carrément grossier. Merde, je vous emmerde, grosse merde, connards, sont des termes employés ici et là.
Je n'ai rien contre la familiarité toutefois j'ai horreur de la grossièreté dans les romans.
Certains passages m'ont semblés trop long, comme celui dans la prison ; voir carrément inutiles. Notamment tout ce qui concerne l'irrigation du colon ! Mais qu'est ce que ça vient faire là !
Pour terminer, il y a des passages avec de nombreux dialogues. Or, c'est tout à fait ce que je n'apprécie pas !
Vous l'aurez compris
Cold case pour un mariage noir est une déception, que je note un tout petit deux étoiles.