Cristina Montescu
EAN : 9782896452101
Ecrits Forges (01/05/2012)
/5
1 notes
Ecrits Forges (01/05/2012)
Résumé :
Troisième recueil de Cristina Montescu aux Écrits des Forges, Qui ne naîtra pas, comme son titre l’indique, est une ode à un enfant jamais venu au monde. Une complainte cathartique qui veut redonner la vie à une femme ayant perdu l’espoir d’enfanter, après l’avoir ardemment souhaité, dans un corps «creusé par le rêve».
d’où prendre l’argile
et l’eau des paroles
qu’est-ce que je pourrais dire
pour te faire naître
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et l’eau des paroles
qu’est-ce que je pourrais dire
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Citations et extraits (5)
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j’ouvre de nouveau mon bocal plein de rêves
j’ose à peine les toucher du regard
je pense m’enfuir et revenir quelques années plus tard
je ne sais plus si à part l’ange gardien d’un enfant
sculpté dans le bois des désirs
il me reste d’autres vœux dans le fond du bocal
j’ose à peine les toucher du regard
je pense m’enfuir et revenir quelques années plus tard
je ne sais plus si à part l’ange gardien d’un enfant
sculpté dans le bois des désirs
il me reste d’autres vœux dans le fond du bocal
j’ai échoué dans l’amour corps à corps
je dérive parmi les herbes des désirs
irrépressibles irrespirables inoubliables
étrangère
à longue robe de syllabes nuageuses
je dérive parmi les herbes des désirs
irrépressibles irrespirables inoubliables
étrangère
à longue robe de syllabes nuageuses
le monde n’est pas un mouchoir à nouer
autour de la carte des blessures
autour de la carte des blessures
tisser ton sourire
à la machine à coudre des jours voyageurs
peindre de ta voix
les escaliers de chez nous les murs les trottoirs
lire dans les cadres poussés
à l’intérieur de tes mains
lire dans les veines de tes larmes
te lire mon absent
à la machine à coudre des jours voyageurs
peindre de ta voix
les escaliers de chez nous les murs les trottoirs
lire dans les cadres poussés
à l’intérieur de tes mains
lire dans les veines de tes larmes
te lire mon absent
l’heure dort sur la table
la tête allongée sur mes miettes de silence
je me compte une à une
je ne ferai jamais deux
une fenêtre
ouverte sur la cour des porteurs de lumière
cimente mes talons dans l’asphalte de la ville
comment trouver l’autre poignée du soleil
si je ne sais pas m’envoler
la tête allongée sur mes miettes de silence
je me compte une à une
je ne ferai jamais deux
une fenêtre
ouverte sur la cour des porteurs de lumière
cimente mes talons dans l’asphalte de la ville
comment trouver l’autre poignée du soleil
si je ne sais pas m’envoler
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