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Avoir un intégral des aventures d'Elric c'est sacrément satisfaisant. Ceci dit si vous voulez vous familiariser avec l'histoire je conseillerai de commencer par les meilleurs récits : L'épée Noire et Stormbringer (le vrai chef d'oeuvre).

Si vous accrochez bien avec l'univers et le style vous pouvez lire Elric le Nécromancien et La Sorcière dormante. Les 2 sont très bien et se lisent de manière indépendantes de la trame principale.

Le Navigateur sur les mers du destin est une trilogie d'histoires courtes avec un principe assez original. Si vous arrivez à passer le premier livre qui n'est pas très bon l'ensemble est finalement assez intéressant.

Le Dernier Enchantement est un récit court qui développe le Lore mais il est passable selon moi

Si vous avez la passion chevillée au corps vous pouvez tenter Elric des Dragons dont la première partie est une véritable purge mais avec des détails nécessaires et complémentaires de la trame principale.

La forteresse de la perle est une aventure annexe assez lourde et inutile.

On passe au meilleur du pire : La Revanche de la Rose qui est une aventure annexe que je conseil d'éviter, et enfin Elric à la fin des temps que je n'ai toujours pas compris et qui brise carrément l'expérience de lecture.

Du coup l'organisation chronologique de cet intégral n'est pas la meilleure manière d'appréhender l'oeuvre de Michael Moorcock qui pourtant est magistrale par bien des côtés. Commencer par les 2 premiers récits c'est vous planter une lame dans le pied avant d'escalader une montagne !
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Presque 3 ans… C'est le temps qu'il m'aura fallut pour venir à bout de ce cycle… Pourquoi avoir continué me direz vous? Tout simplement parce que j'aime aller au bout des livres que je lis (j'ai même réussi à lire Naissance de Yann Moix en entier, c'est vous dire…) et aussi parce que je gardais secrètement l'espoir d'être enfin emporté par cette saga de Fantasy qui sur le papier avait tout me plaire… Hélas, ce fut une déception pour moi. Pourquoi ? le style je pense, ou plutôt la traduction française. Ensuite l'univers et le concept du Multivers que je trouve tiré par les cheveux, bon en même temps c'est de la Fantasy ce n'est pas sensé être réaliste mais là ça va trop loin pour moi ;-) Grosse déception donc.
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Elric, monarque guerrier amoindri par son état de santé se voit obligé de combattre un vieil ennemi pour garder son trône et sauver sa bien aimée. Ambiance fantasy avec de magnifiques paysages mais... quelque chose cloche : la TRADUCTION est horrible. trop littérale, trop mot par mot. Impossible à continuer pour moi malgré toute la bonne volonté du monde ... l'histoire est prometteuse, les personnages aussi mais voilà. Déception
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J'ai mis du temps à finir cette intégrale que j'ai entrecoupée plusieurs fois d'autres lectures. Les pauses étaient nécessaires devant la redondance de nombreuses situations (j'ai bien conscience qu'il y a beaucoup de nouvelles dans ce cycle).
Si tout avait bien commencé avec Elric des Dragons, ça a été franchement dur ensuite, surtout avec La forteresse de la perle, dont j'ai trouvé l'écriture lourde dans ses tournures de phrases ; peut-être la faute du traducteur vu que je n'ai pas autant été gêné par le reste (écrit par différents traducteurs).

Évidemment le coeur du cycle ne m'a pas déçu, surtout Stormbringer qui défonce tout avec un final mémorable !
Souvent décrié, le roman La revanche de la Rose m'a pourtant emporté dans cette aventure aux bons personnages secondaires et à l'antagoniste réussi.

L'imagination déployée par Moorcock est formidable mais un peu trop poussée par moments (Le navigateur sur les mers du destin, Elric à la fin des temps). Mais le charme d'Elric nous enveloppe à chaque apparition, chaque introspection. Moorcock apporte un sens du tragique très prenant, même encore de nos jours et c'est une véritable torture d'assister, impuissant, au terrible destin du mythique albinos.
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J'abandonne cet omnibus, et je n'ai même pas fini Elric des Dragons. Mon expérience avec ce texte a juste été misérable, mais je ne la coterai pas, seulement parce que je ne l'ai pas finie. Je vais cependant décrire mes raisons pour l'avoir abandonné; je veux classer la chose et au moins mettre sur papier mon ressenti.

- Premier point de mention, le style. Je n'accroche vraiment pas à la plume de Moorcock. Ça ne clique pas. Tout est froid, abrégé, saccadé, sans verve. J'ai abandonné un peu avant la fin du premier roman, et il m'a été impossible à tout moment de vraiment m'immerger dans le monde, comme si l'auteur sautait dans le texte et plantait une pancarte dans ma face qui dit « Interdiction d'immersion ». Il y avait aussi trop de tell au lieu de show.

Les combats sont plutôt banals, un peu flous, sans excitation ou frisson (tel qu'il m'en vient avec les combats chez Howard). Les descriptions sont plates, on dirait qu'il manquait toujours une ou deux phrase pour vraiment étoffer et donner plus de localisation, de détails plus importants et sensoriels qui complètent l'image mentale. Ça manque aussi de rythme et de démarche. Soudainement la narration va passer de lent à rapide en même pas un paragraphe, soudainement ils font l'amour, soudainement c'est deux mois plus tard, puis tout d'un coup on est de retour au présent, puis on accélère encore – c'est très saccadé, ça crée une impression que c'est un brouillon, que quelqu'un a pesé sur la manette et fait accélérer le film.

Je vois souvent ce que Moorcock essaye de faire, comment une telle scène s'imaginait, comment un tel concept devait représenter telle chose, mais tout me parait si maladroit, et en manque de peaufinage. Ça n'aide pas, donc, que je sois au courant de la réputation de Moorcock comme un écrivain ultra-rapide, reconnu pour la vitesse à laquelle il écrit et produit une histoire (ce qui est propice à mes complaintes).

- Deuxième point de mention, les idées et concepts. C'était là le point de vente du livre, pour moi, l'imagination de Moorcock, les concepts nouveaux et étranges, alors que le reste de l'oeuvre m'était souvent décrite comme banale : les idées étaient vraiment l'appel. Et ça l'aurait peut-être été la clef, et ce qui m'aurait gardé en lecture, ne serait-ce des nombreuses réinterprétations modernes de ses idées, notamment The Elder Scrolls (les Aedras et les Daedras sont essentiellement les Seigneurs de la Loi et les Élémentaires) et Donjons et Dragons.

L'influence de Howard était aussi bien ressentie; si j'avais le choix entre Elric et Kull, je prendrais Kull, car la Valusie et son monde m'apparaissent bien mieux développés que Imrryr qui n'a jamais fait grand sens à mes yeux. Toute civilisation fonctionne sur des systèmes et des lois, donc je m'imagine difficilement comment une telle civilisation a réussi à être fondée et à durer ainsi en étant axée sur le chaos. C'est une dure suspension d'incrédulité, ça m'en demande trop. Donc si les idées sont déjà faites et mieux faites ailleurs, il ne me reste plus beaucoup de raisons pour rester avec un récit ordinaire au style froid et impersonnel.

- Et comme dernier point de mention, Arioch. J'aime l'idée du Chaos contre la Loi, mais je n'ai pas l'impression que Moorcock a la même interprêtation que la mienne. Je m'imaginais surtout le progrès contre le conservatisme, l'extrémisme contre le modérantisme, la force de la nature contre la force de l'homme. Au lieu, ça m'apparait être juste une couche de peinture craquelée mise par-dessus le Bien contre le Mal. Dans la scène où Elric invoque Arioch, il suffit à changer le nom Arioch pour Satan et pratiquement rien ne change à la scène. La profondeur n'y était pas.

C'est tout ce que j'avais à dire. Je sens que Moorcock a de l'imagination, plus que l'écrivain moyen, mais ce n'est pas assez pour me garder dans son monde. Son style manque, c'est froid et plat, l'histoire n'a rien de spécial et bien que l'univers soit inventif et riche, il m'apparait mieux fait ailleurs et même avant. Peut-être que j'ai tort et que je rate immensément de bonnes idées qui viennent plus tard. Mais je ne crois pas, du moins pour l'instant, avoir l'envie ou la motivation de continuer à lire dans le vague espoir que ça s'améliore. J'ai Solomon Kane qui m'attend, bon sang, et ça fait depuis trop longtemps que je le remets.

Si j'avais une dernière note à décrire sur Moorcock, c'est qu'il semble être quelqu'un qui plante les graines. Il est le genre d'écrivain qui plante les graines, qui pointe dans la bonne direction, pour qu'ensuite viennent d'autres artistes qui élaborent et développent la base de sa vision artistique. Il servirait surtout d'inspiration et de plateforme pour de plus grands concepts fantastiques, comme une sorte d'outil pour d'autres écrivains, et moins comme un livre à lire pour tout le monde.
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Un chef d'oeuvre de l'Heroic Fantasy. Élric est l'une des nombreuses incarnations du héros de Michael Moorcock comme Corum, Hawkmoon et quelques autres. Un univers baroque de monde décadents et de sorcellerie, des personnages torturés, emportés malgré eux même par des destinées grandioses mais tragiques...
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Le cycle d'Elric, saga de plusieurs tomes est, selon moi, à inscrire également dans le panthéon de la fantasy. Je l'ai lu il y a quelques années et l'ensemble ne m'avait pas déplu, même si certains passages traînaient un peu en longueur. Malgré tout, l'histoire de ce prince albinos maintenu en vie grâce à des potions (si je me souviens bien) reste originale et innovante.
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Le premier volume est passionnant et puis la suite ne tient pas ses promesses : c'est un peu du style Elric à la plage, Elric à la montagne, Elric et ses amis, Elric en voyages… Lassant. Je me suis arrêté au 4ème. J'ai tenté le 5ème et puis NON !
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Un personnage surprenant, un univers noir. Une fantasy particulièrement sombre et lugubre. J'adore !
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Après une entrée en matière quelque peu difficile (l'action mettant une cinquantaine de pages à se mettre en place), je me suis passionnée pour les aventures d'Elric. C'est un héros qui a tout pour plaire : albinos, sorcier de talent, épéiste hors pair, héritier d'un royaume sur le déclin… Mais il est perçu comme quelqu'un de faible par son peuple. de constitution fragile, sa survie dépend des drogues qu'il doit ingurgiter quotidiennement, et il a eu la mauvaise idée d'être "trop gentil".

Il me rappelle un autre héros qui appartient lui aussi à une saga très connue en fantasy : Drizzt. Ces deux êtres sont issus d'une race cruelle, voire mauvaise, très puissante et qui manipule la magie, leurs deux espèces servent des dieux maléfiques, et tous deux entrent en opposition avec leur héritage. À noter aussi qu'ils ont des traits physiques qui les distinguent, l'un étant albinos, et l'autre ayant les yeux violets. Et évidemment, ce sont des guerriers sans égaux dotés d'un physique irréprochable...
Mais le cycle d'Elric a un ton beaucoup plus sombre que Les Royaumes oubliés : Elric est maudit, enchaîné à une épée maléfique à cause de sa santé défaillante et contraint de passer un pacte avec le plus puissant des Seigneurs du Chaos pour sauver celle qu'il aime (comme un petit air de Faust...). Les inspirations de Mickael Moorcock sont nombreuses et variées, et il est lui-même une grande source d'inspiration (le principe d'Inception ressemble curieusement à celui qui est exposé dans « La Forteresse de la Perle »).

Cette saga est loin d'être manichéenne. Ici, la lutte entre le Bien et le Mal n'a pas court, c'est plutôt la Loi et le Chaos qui s'affrontent en un combat sans fin. Ils ne sont ni bons, ni mauvais, puisque la Loi sans le Chaos n'est que vide absolu et le Chaos sans la Loi n'est que distorsion de la matière (sans aucune création). Tout être possède en lui une part de ces deux camps. Mais la neutralité existe aussi à travers la cité éternelle, Tanelorn, qui refuse de jurer fidélité à l'un des partis. C'est appréciable de voir une autre alternative dans la fantasy.

Tous les personnages ont une certaine profondeur. Elric est naturellement porté vers la Loi, mais son pacte avec le démon Arioch le contraint à servir le Chaos, ce qui en fait un héros déchiré, pieds et poings liés, manipulé par des puissances supérieures. Sa conscience le torture, et pourtant est-il vraiment responsable de ses agissements ?
Le seigneur Arioch, lui, est insaisissable, manipulateur, mesquin – je l'ai adoré ! Il joue avec Elric comme un chat avec un moineau blessé, lui accordant tantôt son aide, tantôt son indifférence, mais l'assurant toujours de son affection profonde. le destin de son petit protégé semble beaucoup l'amuser.
Quant aux compagnons d'Elric, ils ont chacun leurs particularités, leurs défauts, leurs limites… Tristelune et Wheldrake sont petits et rondouillards, l'un guerrier et l'autre poète, et leur proximité avec le prince des ruines les rend comiques. Les femmes sont souvent séduites par le romantisme et la fatalité qui émane du héros, mais qu'elles soient vertueuses ou entreprenantes, aucune ne saura combler le vide dans son coeur. Sauf…

L'univers de Moorcock est extrêmement développé et je m'y suis même perdue quelques fois. La dimension dans laquelle vit Elric n'est pas la seule : il en existe une infinité d'autres, et le héros "tombe" accidentellement dans diverses d'entre elles. Chacune a ses particularités et ses bizarreries (un soleil bleu, des Seigneurs d'En-Haut plus ou moins forts, la Nation Tzigane, qui ne peut s'empêcher d'avancer, encore et encore, pour prouver son indépendance…). Mais toutes ont une version d'Elric.
Car Elric, héros de l'histoire, est aussi une des multiples incarnations du Champion Éternel, voué à se battre toute sa vie pour la Loi et le Chaos. C'est donc un Héros au sens strict du terme : il est important, il est puissant, il a une chance et une malchance hors normes, son destin est prédéfini, il est le jouet de forces qui le dépassent… Et pourtant, son comportement n'est pas celui d'un Héros : corrompu par son épée, il a soif de carnage. Il lui arrive de prendre des décisions égoïstes, et il se laisse dominer par cette lame qu'il s'était pourtant juré de maîtriser. C'est une contradiction vivante !
La dimension épique fait partie intégrante du texte (les personnages principaux affrontent des ennemis titanesques et des situations désespérées, ne craignent pas la mort est se battent avec honneur), mais pourtant, elle est remise en cause plusieurs fois. Erekosë pose cette question fataliste si juste : « Pourquoi ne pouvons-nous jamais nous trouver devant un problème mineur ? Un problème domestique ? Pourquoi faut-il donc toujours que le sort de l'univers soit en jeu ? ». Ce à quoi un ami lui répond : « Peut-être les problèmes domestiques sont-ils pis encore ? Qui peut le dire ? »

Un très bon livre, donc. Mais...
Souvent, l'auteur fait référence aux traits si particuliers des Melnibonéens – c'est même un élément très important de l'histoire, compte tenu du fait que l'ascendance d'Elric sera toujours reconnue des habitants des Jeunes Royaumes, qui le repousseront. Cette race n'est même pas considérée comme humaine, mais on ne sait pas ce qui la distingue des êtres humains ! Outre le fait que les Melnibonéens soient des sorciers, qu'ils soient cruels et que tous ceux qu'on rencontre soient beaux, qu'est-ce qui permet de les différencier au premier regard ? J'ai regretté de ne pas avoir une meilleure vue d'ensemble, et je me suis contentée de les imaginer comme des elfes.
Les tournures de phrases de l'auteur sont lourdes et vieillottes, un lecteur peu entraîné aurait du mal à persévérer. L'intérêt que j'ai porté aux différents livres était assez inégal (ceux que j'ai le moins aimé sont La Revanche de la Rose et Elric à la fin des Temps : le premier parce qu'il est long, que l'histoire avance difficilement et qu'il est confus, le deuxième parce que j'ai l'impression qu'il ne sert à rien et qu'il a été rajouté un peu par hasard). La saga se termine véritablement avec Stormbringer : le destin du héros est accompli, le monde est en grand changement suite à ses actes, et il découvre enfin le destin que les Dieux lui ont préparé (et quelle ironie…). La Fin des Temps, en revanche, est très loin du ton sombre et désespéré du livre précédent. Elric renaît littéralement de ses cendres (comment ? Pourquoi ? On ne sait pas) pour arriver dans une dimension où les gens sont omnipotents, tordus et immatures, ce qui donne lieu à de nombreux quiproquos. L'esprit de ce livre m'a paru en totale contradiction avec les autres.


Elric des dragons est un grand classique de la fantasy, une pierre d'angle sur laquelle s'appuient de nombreux imaginaires. Je suis très heureuse d'avoir découvert cette saga-fleuve (un mois et demi avant d'arriver au bout de cette lecture : record !) Merci aux éditions Omnibus et à Babelio pour m'avoir offert cette occasion :) D'autant que l'objet-livre en lui-même est très beau et que c'est la seule édition intégrale de cette saga.
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