AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782290034149
315 pages
J'ai lu (06/07/2011)
3.07/5   7 notes
Résumé :
Ilianday est une chasseuse de primes. Kilney est un flic au bout du rouleau. Pour lui, c'est le seizième appel de la matinée. Pour elle, c'est le début d'une étrange enquête, à la poursuite d'un tueur insaisissable qui laisse sur son chemin des cadavres aux yeux rivés sur leur écran.

Dans ce thriller sensuel et violent, Viviane Moore nous entraîne au côté de son héroïne dans un univers urbain insolite, à mi-chemin entre Londres, Mitrovica et Tokyo.
Que lire après IliandayVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
"Le monde est sourd. Aristote était dans le vrai, il ne nous reste plus que nos yeux et c'est par là que nous mourrons."

Un bon roman de science-fiction qui se déroule dans le monde des jeux virtuels où une femme, une Agissante, Ilianday, tente de résoudre en compagnie de Day-Off, un Locked-In, une série de meurtres concernant des joueurs. Cela se passe dans un monde futuriste où tout est détruit, où des hommes ne sont plus que des résidus vivant dans des sous-sols ou des cabines exiguës, un monde où l'imagination a disparu et la recherche de peintures ouvrant l'esprit vers des univers flamboyants et perdus, une denrée à très forte valeur, tout comme des bibelots anciens. Tout ce que cette nouvelle civilisation n'a plus. J'ai beaucoup apprécié le lien entre l'Agissante, une personne de chair et d'os qui se lie d'amitié avec un Enfermé, un être qui a accepté de perdre son corps pour devenir un flux électrique, propriété du monde virtuel, partout à la fois et nulle part. La recherche des peintures qui seraient cachées dans des forteresses plombées, perdues à jamais fait penser aux zones franches où sont terrées des tableaux aujourd'hui déjà, propriété de nantis qui n'en profitent même pas et imposent l'obscurité à ces oeuvres qui ne peuvent plus être admirées par personne, attendant uniquement que les prix montent. Dans ce roman, certains se demandent si les toiles n'ont pas été cachées dans des sarcophages plombés, enfouis sous terre. Et cela m'a fait froid dans le dos d'imaginer que dans des années si lointaines, Tchernobyl continuerait d'émettre ses radiations mortelles. Est-ce la seule chose que nous laisseront survivre de notre monde, la mort en boite ?

"Seulement moi, vois-tu, je me sens d'hier. Un Terrien, une race en voie de disparition, périmée, épuisée."
Commenter  J’apprécie          300
Roman récupéré depuis quelques années dans une bibliothèque qui s'en séparait. Il aura fallu la pioche d'Août et le choix de Herchalex pour le sortir de ma pal. Cette auteure ne m'ait pourtant pas inconnue car je l'ai découverte et très appréciée avec Les gardiens de la Lagune (Masse Critique) dont j'attends la suite avec impatience. J'espère passer un aussi bon moment avec celui-ci.

L'univers de ce roman est un peu étrange, très cybernétique et avec peu d'explications. Je pensais trouver un thriller à l'ère contemporaine, j'ai été un peu surprise. D'autant plus que le style est bizarre, plusieurs narrateurs nous donnent du « je » ; ce n'est pas courant, encore moins quand il s'annonce en milieu de page. Finalement, ce n'est pas qu'un thriller, l'histoire se déroule dans un univers dystopique où le monde virtuel est devenu monnaie courante et les jeux, bien plus encore. le roman est certes court (300p) mais je n'accrochais ni aux personnages ni à l'univers créé. Il est très singulier avec son monde réel quasi détruit et des navettes dans l'espace. Par contre, on a très peu d'explications de l'ensemble. On change souvent de narrateur avec des « je » à la clé et des hologrammes pour certains. On nous parle de meurtres dans le cyberespace mais l'histoire avance tellement au ralenti que je n'arrivais pas à garder ma concentration dessus. A part le « je », le style est malgré tout agréable car les pages défilaient sans problème mais je ne retenais pas grand-chose tant je m'ennuyais avec l'histoire et les différents personnages. Dommage pour moi pour ce roman mais ça ne m'empêchera pas de retenter une autre lecture de cette auteure française. Elle a quelques séries à son actif.

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une déception pour moi, il a d'ailleurs été abandonné à même pas 60p. Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, je pense tenter la prochaine fois sa trilogie japonaise, dont le premier tome est Intramuros, ou avec La femme sans tête.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
Commenter  J’apprécie          230

Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Tu pensais être devenu un dieu, Day-Off ?
- Je...
- Peu importe d'ailleurs. La femme, Ilianday, elle est différente de toi ou de moi, elle m'a offert quelque chose que tu n'as jamais su me donner, que personne n'a jamais su me donner.
- ...
- L'espoir, Day-Off, l'espoir d'un monde meilleur.
Commenter  J’apprécie          60
Le « Bureau Virtuel d'investigation ». Des flics qui travaillaient à la surveillance de l'autre côté du miroir. Les flics bossaient sur la sécurité des corps, eux, sur la sécurité du mental. Chacun son secteur, il les connaissait de réputation, c'était pas des drôles.
Seulement voilà, entre eux, il y avait un putain de trait d'union, composé de tous les joueurs. C'étaient des hommes de chair, donc sous la responsabilité du 500, et, grâce au temps passé dans le virtuel, sous la leur en même temps. Peut-être devrait-il les appeler ? Quand aux Locked-In, c'était une autre histoire.
Commenter  J’apprécie          10
On était une dizaine à avoir réussi les tests d'envoi définitif en Cyberspace, on allait devenir des « Locked-In », des Enfermés.
On avait signé les décharges concernant nos corps. Dorénavant, c'est les Médics qui s'en occuperaient et ce, jusqu'à notre arrêt vital. Il n'y aurait pas de retour possible, nous le savions, nous allions passer de l'autre côté et ne reviendrons jamais.
Commenter  J’apprécie          10
Au-dessus de moi, près et loin à la fois, brillaient les lumières d'une des nombreuses stations orbitales qui gravitaient autour de la Terre. Mon seul regret était de ne plus être la-haut. Comme tous les Agissants, j'y avais fait une partie de mon entraînement, et découvert à quel point la Terre était notre seul bien.
Commenter  J’apprécie          10
Avant que la ville et les hommes n'en décident autrement, il existait des peintres. Des hommes et des femmes qui interprétaient le réel et le transcendaient.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Viviane Moore (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Viviane Moore
A l'occasion du salon "Rendez-vous de l'histoire" à Blois, rencontre avec Viviane Moore autour de son ouvrage "Les gardiens de la lagune" aux éditions 10-18.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2285183/viviane-moore-les-gardiens-de-la-lagune
Note de musique : © Scott Holmes
Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
+ Lire la suite
autres livres classés : cyberespaceVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (19) Voir plus



Quiz Voir plus

Viviane Moore, Le seigneur sans visage

Quel est l'animal de compagnie de Michel ?

une hermine
un chat
une salamandre
un chien

15 questions
814 lecteurs ont répondu
Thème : Le Seigneur sans visage de Viviane MooreCréer un quiz sur ce livre

{* *}