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EAN : 9791026219033
291 pages
Librinova (18/06/2018)
3.5/5   5 notes
Résumé :
Alicia,  jeune violoniste virtuose, exulte à l'idée de jouer son premier grand concert à New York, sur un Stradivarius inestimable prêté par une fondation musicale. Malheureusement, à la joie succèdent les larmes, les fantômes du passé resurgissent et rien ne se déroule comme prévu.L'auteur nous plonge dans l'univers des grands interprètes et de leurs instruments fabuleux. Il nous embarque dans l'Histoire avec son cortège d'événements dramatiques et mêle le passé do... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
L'amateur de musique classique ne peut que se réjouir de voir enfin un roman qui prend pour sujet un instrument mythique entre tous, à savoir un violon issu de l'atelier du célèbre luthier de Crémone, le grand Stradivarius.
L'histoire tourne autour du "dei Conti" et d'entrée de jeu, il faut signaler qu'il s'agit d'un instrument fictif car la traçabilité des Stradivarius est telle qu'il est impossible de rester crédible en les intégrant dans une trame romanesque.
Ce violon prestigieux confié par une fondation suisse à une jeune concertiste talentueuse, est volé par celui qui s'en estime propriétaire puisqu'il a été soustrait à son grand-père par un officier allemand en 1941 à Cracovie.
Peu de suspense donc mais l 'amour de la musique qui irrigue tout le texte permet de pardonner les quelques maladresses qui se découvrent au fil des pages, notamment les fautes d'orthographe et les différences de nom propre de l'héroïne (Parker/Carter). Ah, cette satanée relecture qui laisse trop souvent des coquilles indésirables dans les meilleurs des textes !
J'ai apprécié à leur juste valeur les notes didactiques de l'auteur réunies en fin de volume qui permettent d'en savoir plus sur ce monde bien particulier et très fermé de la grande musique classique et des prestigieux interprètes sans oublier l'intéressant paragraphe consacré aux vols des Stradivarius.
Ce qui m'a par contre paru pesant, c'est quand l'auteur a cherché à intégrer des éléments d'information stricte dans le texte romanesque. Je pense notamment une description exhaustive du programme du concert donné par Alicia, précédé de l'exposé des raisons pour lesquelles Beethoven a dédié sa Symphonie N°9 opus 47 à Kreutzer et non à son destinataire initial. Tout ceci est passionnant , mais ne fait qu'irriter le lecteur qui souhaiterait un peu plus d'action et de tension dramatique.
La seconde partie du livre qui est consacrée à la description des "aventures du violon" dans le ghetto de Cracovie au moment de la Seconde Guerre mondiale m'a paru beaucoup plus profonde que la première et j'ai aimé la mise en avant du lien particulier qui se crée entre deux musiciens (le juif et le nazi) qui peut transcender les pires des antagonismes .
La superbe couverture de l'ouvrage ne peut qu'attirer l'oeil même si le titre m'interpelle. Quelle est la malédiction qui pèse sur le prestigieux instrument ? le changement de propriétaire dans des conditions qui s'apparentent plus à un chantage odieux qu'à une véritable transaction ? la fascination qu'il suscite chez le descendant de son possesseur alors qu'il ne pratique pas lui-même le violon ?
Ou alors le fait que ce pauvre violon finira comme tant d'autres sous une vitrine blindée, entouré de caméras de surveillance sophistiquées, sans que personne ne se saisisse de lui pour le faire vivre ?
Ca c'est vraiment la malédiction suprême !
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Un titre de roman avec le mot "Stradivarius" ? Mon coeur s'emballe. Une couverture éblouissante ? Je me jette aussitôt dessus. Violoniste amatrice, la musique est ma grande passion et j'ai tout de suite été intriguée par ce roman, impatiente à l'idée qu'il m'emmène dans les tourbillons fabuleux des plus grands violons au monde, et me permette d'effleurer par procuration celui qui me fascine le plus.
D'un côté on suit Alicia Carter, jeune violoniste virtuose de 26 ans, à qui l'on vient tout juste de prêter un majestueux Stradivarius de 1721, le "Dei Conti", ayant appartenu à un pape du XVIIIe siècle. de l'autre il y a Tim Lewin, la quarantaine, employé de banque à Wall Street, un peu égaré dans une vie sans saveur qui retrouve subitement un éclat furieux lorsqu'il apprend la réapparition de ce fameux violon. Dès lors, il développe une obsession étrange pour Alicia et – surtout – le précieux instrument.
Très vite, il n'a plus qu'une idée en tête : récupérer coûte que coûte ce fameux Stradivarius dont il est persuadé qu'il a appartenu à Janucz, son grand-père. L'histoire bascule alors et on se retrouve projeté plusieurs décennies en arrière, en pleine montée du nazisme…
Je ne m'attendais pas à ce que cette période de l'Histoire, si chère à mon coeur, apparaisse subitement et j'en ai été d'autant plus émue. Cette seconde partie du roman est pour moi la plus réussie : elle m'a envoûtée, terrifiée. Je ne peux pas en révéler davantage et c'est très frustrant mais nous croisons des actes d'une grande violence comme d'une grande beauté. Et puis on ne peut qu'être bouleversé lorsqu'on découvre l'histoire de Janusz et le secret intime que conserve le "Dei Conti" dans son délicat corps de bois.
Ecrit par un musicien – et c'est évident dès les premières pages –, ce livre est évidemment un régal pour les instrumentistes et passionnés de violons : on nous parle Stradivarius évidemment mais aussi Guarnerius del Gesù, Guadagnini, Vuillaume… On nous parle des grands maestros de la musique classique tels Heifetz, Milstein ou Rostropovitch, mais aussi d'interprètes beaucoup plus jeunes comme Joshua Bell, Lang Lang ou Nicola Benedetti.
Piazolla, Beethoven, Bach ou Monti, le roman est pailleté de ces oeuvres féeriques dont on entend les notes en tournant les pages. J'ai même réécouté certaines pièces lorsqu'elles étaient mentionnées pour joindre le carrousel des notes au récit. Et c'est merveilleux quand on aime cet univers, ce monde de travail acharné, d'émotions à vif et d'instants de grâce.
L'écriture de Philippe Morane est impeccable, aussi raffinée qu'un archet se posant sur les cordes. A mes yeux, il s'agit bien plus d'un thriller, c'est un vrai roman d'ambiance. On vogue entre curiosité et inquiétude, emmailloté par cette aura à la fois mystique et angoissante du "Dei Conti". C'est d'ailleurs fascinant de suivre les mille chemins empruntés par ces violons d'exception, transmis de générations en générations, prêtés, vendus, légués, perdus ou volés, puis retrouvés et revendus…
J'ai vraiment adoré ce livre, encore davantage que je ne m'y attendais, et je remercie Librinova et NetGalley pour cette lecture émouvante.
Lien : https://lechemindeslivres.wo..
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Voici un roman qui me laisse partagée. D'une part, il y a l'histoire d'Alicia, brillante violoniste à qui une fondation prête un Stradivarius aux origines mystérieuses, d'autre part, il y a l'Histoire dans l'histoire, le récit entourant les origines du fameux instrument. Je ne vais pas mentir c'est cette partie du récit qui m'a passionnée et que j'ai regretté de voir si courte et si peu présente au final.

En effet, le récit se concentre pour la majeure partie sur l'héroïne, quoi de plus normal, mais j'ai trouvé cette dernière insipide. Peut-être trop parfaite sous tout rapport? Il faut dire que tout le monde est un peu beau, intelligent, instruit, charmant, dans ce récit. Cela donne au texte une ambiance peu réaliste qui empêche le lecteur de s'identifier aux personnages. Un effet accentué par les nombreuses descriptions musicales trop approfondie pour le lecteur néophyte. J'ai beau aimé la musique et particulièrement le violon, j'ai souvent senti l'ennui poindre durant ma lecture. Mais après tout, le livre est écrit par un musicien averti et j'imagine combien il doit être difficile de mettre à portée du lecteur lambda des connaissances aussi précises.

Ces nombreuses descriptions donnent au texte quelques longueurs que l'écriture, certes parfaite et riche, de l'écrivain peine à faire oublier, notamment par un cruel manque de fluidité.

Néanmoins, le récit est intéressant, passionnant concernant la partie sur la Seconde Guerre Mondiale, et j'ai pris plaisir à lire cette partie du roman particulièrement bien documentée. J'ai d'ailleurs quitté à regret « ces fantômes du passé ».

Cependant, pour la défense de l'auteur, je dois dire que le titre du roman et la quatrième de couverture m'avaient fait supposé que j'allais avoir à faire à un récit mêlant horreur et Histoire. Ce côté horrifique étant totalement absent du récit, le terme « malédiction » me semble un choix de titre un peu maladroit.

Quoi qu'il en soit, si vous aimez la musique et que vous avez quelques bases en la matière, ce titre pourra vous faire passer une agréable moment. Mais, si vous cherchez un récit un peu plus sombre, passez votre chemin.
Lien : https://belykhalilcriticizes..
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Il est question de violon, de musique. L'auteur semble bien connaître ce domaine. Il parsème son roman de morceaux de musique.
Deux histoires vont se côtoyer et se réunir par la suite. D'un côté, nous avons Alicia, jeune violoniste virtuose qui se prépare pour un récital à New York. Mais avant de partir, elle est attendue en Suisse, où on va lui confier un violon particulier, un Stradivarius de 1721, le « Dei Conti ».
De l'autre côté, nous suivons un jeune homme, Tim qui recherche activement ce violon , ce Stradivarius, ayant appartenu à son grand-père. Il s'emballe quand il apprend la réapparition de ce violon-ci. Il le veut, le retrouver, il fera tout pour cela.
L'histoire nous entraînera dans un univers particulier, au temps de la guerre où les peuples s'affrontent, mais aussi où deux êtres partagent malgré leur différence l'amour de la musique.
Un incident va se produire à la fin du récital. A sa sortie, un homme attendait Alicia, il lui déroba le violon en neutralisant la personne qui l'accompagnait.
Tout est parfaitement » orchestré ». le violon sera -t-il retrouvé ? aura t-il sa place dans sa famille d'origine ? ou ira t-il ailleurs ? Vous saurez la fin de l'histoire en lisant ce livre.
J'ai aimé les notes de l'auteur sur le Stradivarius, sur sa fabrication.
Je ne peux finir qu'en musique en écoutant "Chaconne " de J.S.Bach.
Lien : https://livresdunjourblog.wo..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
La sonnerie retentit, le concert allait bientôt commencer. Dans son for intérieur Tim était dans un grand état d’exaltation : il allait voir et entendre pour la première fois de sa vie le violon que son grand-père avait tant aimé. Au travers de ses yeux, il en était certain, Janucz recevrait les vibrations de son violon au fond de son lit éternel. Il en éprouva une satisfaction extrême ; il avait retrouvé le Dei Conti, rempli la moitié de son serment plus de trente ans après la mort de son héros, de l’être qu’il avait le plus aimé après sa mère. "Il ne faut jamais oublier." Combien de fois avait-il entendu ce leitmotiv ? Non il n’oublierait jamais : c’était le sens de sa quête, c’était son Graal.
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— Je suis très curieuse d’essayer ce Stradivarius. Vous le connaissez bien n'est-ce pas ?
— Oui… j’ai fait des concerts avec, c’est un instrument merveilleux, vous verrez. Il a l’avantage d’avoir été joué juste ce qu’il faut ; pas trop pour ne pas l’épuiser, mais pas trop peu, il est parfaitement… comment vous dites, en anglais ripe ? mûr ! mais vous savez les Stradivarius sont capricieux. Soit ils sont faits pour vous, pour votre jeu, soit ils ne vous conviennent pas : vous le sentirez tout de suite.
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L’excitation des Noël de son enfance lui revint en mémoire. Elle souleva lentement le couvercle, savourant l’instant, comme pour retarder le bonheur de la découverte. Il gisait là, offert, dans toute sa splendeur. Elle contempla sa couleur blonde aux reflets cuivrés, la perfection de ses formes, elle laissa ses doigts vagabonder sur ses courbes sensuelles ; son ouïe réclama alors sa part du butin et elle se mit à jouer.
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