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EAN : 9782375749791
252 pages
MxM Bookmark (11/12/2019)
3.92/5   24 notes
Résumé :
Appelé à la rescousse, Benjamin débarque chez sa sœur et son beau-frère pour garder son neveu le temps des fêtes de fin d’années. Seulement, Benjamin déteste Noël. Ce qui n’est pas le cas d’Alan, qui lui, est tout le contraire. Sa boutique de confiserie et salon de thé est un véritable temple à Noël et aux fêtes de fins d’années. Entre son neveu et le beau confiseur, Benjamin aura bien du mal à résister à l’appel des fêtes.
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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La gourmandise n'est pas un vilain défaut nous plonge avec délice dans les traditions de Noël, à travers une romance fort charmante. Sauf qu'ici, la romance concerne un couple homosexuel.
L'histoire nous déroule tous les clichés de la romance et surtout de la romance de Noël (patinoire, promenade au marché de Noël, protagoniste anti-Noël mais qui va finir par aimer la fête, ex qui débarque,...). Pourtant, avec ses personnages attachants, son contexte de saison et son intrigue plutôt bien ficelé, on se laisse facilement prendre au jeu, et l'on plonge sans complexe dans un bain de chocolat chaud (ou de vin chaud, chacun ses goûts) aux parfums de Noël.
Bref, j'ai passé de très bon moments en compagnie de Benjamin et Alan à travers une histoire sans prise de tête et pleine de charme.
Merci à Netgalley et aux éditions MxM BookMark pour cette jolie histoire.
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Que diriez-vous de profiter d'un avant-goût de la féérie des fêtes de fin d'année ? Encore faut-il aimer ça et ce n'est franchement pas le cas de Benjamin. Alors que sa soeur l'appelle à la rescousse pour s'occuper de son adorable neveu Noah, le parisien célibataire va prendre la direction de l'est de la France. le jeune garçon adore l'esprit de Noël et compte bien en profiter avec son oncle. Comment Benjamin pourrait dès lors y échapper ? Maintenant si vous ajoutez à cela Alan, un charmant pâtissier, papa de Emy, la toute jeune amoureuse de Noah... Ces quelques jours risquent bien de bouleverser le désamour de Benjamin pour l'ambiance de Noël !

L'autrice nous délivre ici une lecture doudou qui a enchanté mes heures de lecture. Son style est très agréable avec un bon rythme ni trop lent ni trop rapide. On prend le temps de bien connaître les différents personnages et on les quitte avec une pointe de regret. Ces pages font pétiller les sentiments avec de belles étoiles plein les yeux. Loin d'être mièvre ou trop sirupeux, le dosage est le bon. Des thèmes variés sont abordés comme la rencontre et les premiers émois, la séparation, l'amitié, les relations neveu-oncle ou frère-soeur, la garde partagée. Ils ne sont pas tous autant développés bien entendu mais ils permettent de ne jamais être dans la monotonie du récit.

Si vous recherchez un peu de douceur, ce livre est fait pour vous. Je vous en souhaite une très bonne lecture !
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Les conseils des gens heureux sont les pires.

Oui, je commence par une citation qui n'est pas forcément à prendre au pied de la lettre (le personnage qui la prononce est un peu ironique, du moins je l'espère) mais cette romance de Noël est un peu atypique. Peut-être parce que je lis peu de romances. Certes. Peut-être aussi parce que je n'aime pas vraiment ce genre. Mais surtout parce qu'il présente de grandes différences avec les romances auxquels on peut être habitués.
Déjà, le couple en devenir est homosexuel, et leur homosexualité est parfaitement accepté que ce soit par leur famille et leurs proches. Même les habitants ou les parents d'élèves de la vie où l'un et l'autre vivent, l'un définitivement, l'autre pour aider sa soeur qui est débordée – sa belle-mère, hospitalisée, ne peut plus lui donner un coup de main pour élever son fils – ne se permettent aucune remarque homophobe. Tout va pour le mieux, et je me prends à rêver d'une société où tout se passerait aussi bien – je vous rassure, je connais déjà des couples pour lesquels tout va pour le mieux, fort heureusement.

Bref, revenons à cette romance de Noël avec cet homme qui, grâce à des parents anti-conformistes, n'aiment pas Noël et son côté commercial. Ils sont bien raison ! Seulement, ils auraient pu pousser cette détestation encore plus loin, en transformant Noël en moment de véritables solidarités. Ben n'aime pas Noël, alors que sa soeur Catherine l'adore – et son propre fils aussi. C'est du petit Noah, véritable pile électrique, que Ben prend donc soin, et c'est grâce à lui qu'il rencontre Alan, le père d'Emy. Confiseur de son état, il passe de longs moments avec Ben, et il n'y a vraiment que Ben pour ne pas se rendre compte qu'il tente de le séduire. Ouvrira-t-il les yeux ?
Vous l'aurez compris, ce livre est charmant, sympathique, il pose aussi des thèmes tels que le désir d'enfants chez les couples homosexuels. En effet, Ben et Sylvain, son ex, se sont séparés parce que Ben voulait un enfant, et Sylvain non, trouvant qu'ils devaient se suffire l'un à l'autre. Nouveau problème, si j'ose dire, pour ces couples, à l'heure où l'on peut espérer qu'eux aussi pourront fonder des familles, sans plus être considérés comme « atypiques » (si vous ne voyez pas à quoi je fais allusion, une petite recherche sur internet s'impose). le problème se pose moins en Angleterre, où de telles familles peuvent adopter, comme l'ont peut-être fait Alan et son ex-mari. Après tout, on demande rarement à un couple hétéro comment il a eu son enfant, non ?
Ce roman nous rappelle aussi qu'il est bon de penser aux siens, Noël ou pas. Ben rappelle à Catherine, sa soeur, que la réussite professionnelle, c'est bien, se ménager, penser aux siens, à ses enfants, c'est important aussi : il passe plus de temps avec son neveu que sa soeur ! Alors oui, les pédagogues des années 80/90 ont répété que la qualité des moments passés avec ses enfants valaient mieux que la quantité, et que l'on ne passait pas à côté de quelques choses en travaillant. Mais les parents ont-ils vraiment réussi à partager des moments privilégiés avec leurs enfants ? Pas tous.
Bref, je m'égare, je m'égare, parce que ce roman n'est pas seulement une romance de Noël, il est un livre très intéressant.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Une douce romance, qui malgré quelques longueurs, m'a fait passer un agréable moment.
Une histoire plutôt simple mais qui a le mérite de ne pas tomber dans le cliché de personnages trop abîmés et imperméables aux sentiments.

Benjamin est un jeune parisien qui se rend chez sa soeur et son beau-frère pour garder leur fils Noah pendant la période des fêtes car leur travail les accapare.
Si Noël n'est pas la période préférée de Benjamin, il fait l'effort de participer à des activités avec son neveu qu'il adore.
Benjamin rencontre Alan, le père d'Emy, l'amoureuse et camarade de classe de son neveu.
Alan est confiseur, et leur propose régulièrement de venir faire le goûter à la boutique. Rien de tel qu'un bon chocolat chaud et une part de gâteau pour se poser et se rendre compte qu'Alan ne le laisse pas indifférent.

C'est une romance qui se met en place doucement, naturellement, sans trop d'embûches (même les ex sont sympas) et que l'on savoure.
J'ai apprécié que l'homosexualité des protagonistes soit acceptée par les deux familles. Il n'y a pas de jugement, ni d'arrières pensées de l'entourage, ce qui m'a été également plaisant dans cette lecture.
Une belle histoire qui rappelle l'importance de se donner du temps pour profiter de ceux qu'on aime.
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Benjamin est un traducteur free lance parisien. Fin Novembre, sa soeur et son beau-frère, propriétaires d'une auberge dans l'est, l'appellent à l'aide pour s'occuper de Noah, leur fils, la grand-mère de l'enfant, qui le garde habituellement, s'étant fracturé la hanche. Célibataire, son boulot pouvant être fait de n'importe où, il accepte de venir passer quelques semaines pour les aider, même si passer un mois dans une ville réputée pour son marché de Noel ne le réjouit pas, le jeune homme étant plutôt imperméable à la magie des fêtes...

Mais Alan, propriétaire d'un salon de thé et pâtissier, père d'Emy (le grand amour de son neveu Noah), risque fort de le faire revoir sa position sur les fêtes... et sur la province.

Plutôt bien écrit, l'auteur nous propose un mignon petit conte de Noel rempli de bons sentiments, de sucreries, de tendresse et de familles heureuses. Les relations sont simples, franches, pas de drames, pas de crises, tout se fait naturellement et sereinement, bref, à déguster sans modération pour un joli moment feel good.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Confus, Benjamin se passa une main dans les cheveux avant de se retenir de rire devant l’allure de l’homme qui lui faisait face. Bien bâti, il dépassait Benjamin d’une bonne tête. Et ce dernier n’avait aucun doute sur le fait qu’il avait largement dépassé la trentaine. Pourtant, il affichait un pull aux couleurs des fêtes que Benjamin n’aurait pas pu décrire comme autrement que moche. D’un vert criard, il représentait deux bâtons de sucre d’orge rouge et blanc disposés en X dont le message était « Candy Xmas ».

Détachant son regard du pull, Benjamin le reporta sur le visage de l’homme. Ce ne fut guère mieux. Ce dernier portait, pour compléter sa tenue, un bonnet vert à grelot.

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Noah se tourna vers son oncle qui hocha la tête et il partit en direction des poufs à la recherche de son amie. Restés seuls, les deux hommes se sourirent. Alors qu’Alan se redressait, Benjamin remarqua qu’il portait encore une fois un pull à la thématique hivernale. Il était néanmoins beaucoup plus sobre que le dernier avec lequel il l’avait vu, se contentant cette fois d’un liséré au motif de sapin. Benjamin se fit alors la réflexion que sans son accoutrement, Alan était plutôt bel homme.

— Je suis désolé pour la façon dont Noah vous a abordé, dit-il en reportant son regard sur son visage.

Alan écarta la remarque d’un rire chaleureux.

— Mais non voyons, aucun souci. On se connaît bien lui et moi.
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Le garçon hocha la tête.

— Oui, je veux faire des décorations de Noël. Et puis dimanche on va à la patinoire. J’ai trop hâte.

Benjamin sourit.

— Oui, moi aussi j’ai hâte.

— Parce que comme ça tu verras le papa d’Emy ?

L’homme hocha la tête.

— Oui et aussi parce que tu vas apprendre à patiner.

Le petit garçon fronça les sourcils.

— Dis, tonton… Est-ce que Alan c’est ton amoureux ?

Benjamin ouvrit la bouche avant de la refermer sans qu’aucun son n’ait franchi ses lèvres. Voilà que Noah s’y mettait aussi.

— Pourquoi est-ce que tu me demandes ça ?

— Parce que vous parlez tout le temps tous les deux et tu souris beaucoup quand tu es avec Alan.

Devant la tête que faisait son neveu, il lui ébouriffa les cheveux en lui souriant.

— Non, Noah, Alan n’est pas mon amoureux. On est juste amis tous les deux.

L’enfant lâcha un soupir.

— C’est dommage. Je veux que tu retrouves un amoureux toi aussi.
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Noah se tourna vers son oncle qui hocha la tête et il partit en direction des poufs à la recherche de son amie. Restés seuls, les deux hommes se sourirent. Alors qu’Alan se redressait, Benjamin remarqua qu’il portait encore une fois un pull à la thématique hivernale. Il était néanmoins beaucoup plus sobre que le dernier avec lequel il l’avait vu, se contentant cette fois d’un liséré au motif de sapin. Benjamin se fit alors la réflexion que sans son accoutrement, Alan était plutôt bel homme.

— Je suis désolé pour la façon dont Noah vous a abordé, dit-il en reportant son regard sur son visage.

Alan écarta la remarque d’un rire chaleureux.

— Mais non voyons, aucun souci. On se connaît bien lui et moi.
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Nous étions fin novembre. Autant dire en pleines fêtes de Noël. Et s’il y avait bien une chose que Benjamin détestait, c’était Noël. Il ne comprenait tout simplement pas pourquoi cette période devait être différente du reste de l’année. Pourquoi c’était à ce moment que l’on faisait plus attention à ses proches ? Plus attention aux nécessiteux et aux personnes dans la détresse ? Comme s’il n’y avait qu’à Noël que ce genre de choses comptait et que l’on pouvait s’en ficher le reste de l’année. Et tout ça, c’était sans compter la grande course à la consommation. Entre les jouets, la nourriture et l’alcool, Benjamin avait l’impression d’assister à une orgie d’un mois.
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En attendant [...] je te rappelle qu'on a des courses de Noël à faire. Ce sera déjà un supplice pour moi sans que tu viennes me harceler sur le désert qu'est ma vie amoureuse, avec un joli mirage.
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