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Naja tome 3 sur 6
EAN : 9782505005988
48 pages
Dargaud (17/04/2009)
3.91/5   11 notes
Résumé :
Quand le tueur n°1 d'une organisation a un contrat sur le n°3, comment réagit le n°2 ?
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Une fois n'est pas coutume, et c'est quelque part logique, Jean David Morvan nous présente le troisième belligérant de l'affaire, le tueur numéro 2 mais il insiste moins sur lui. Il y a moins de détails, sa personnalité n'est aussi fouillé que pour Naja ou Max. On apprend simplement que lui aime tuer les humains.
La confrontation se fera forcément dans le sang, et à l'image de la poussière qui dérègle une horloge minutieusement réglée, le scénario de Morvan prend son propre contrecoup. Depuis le tome 1, l'auteur nous installait dans une sorte de rythme un peu peinard où l'on découvrait les personnages mais jusque là aucun lien entre eux si ce n'est qu'ils vont devoir s'affronter. L'assertion " Quand le tueur numéro 1 d'une organisation a un contrat sur le numéro 3, comment réagit le numéro 2?" prend une partie de son sens et Morvan surprend et aime surprendre son lecteur en jouant sur les interprétations de celle ci.
Donc un premier bouleversement qui en dit long sur les intentions de l'auteur et un dénouement qui va encore plus loin et qui promet de bons moments jouissifs.
J'aime beaucoup le style de l'auteur qui révèle des informations, jouent avec le temps, n'en dit jamais trop justement pour jouer avec nous et nos interprétations. Ils jouent aussi avec les codes du genre, ce qui rend son récit surprenant pratiquement à chaque page. Même s'ils sont peu caractérisés, les personnages principaux, à l'exception de Naja dont il affine le portrait dans chaque tome, sont passionnants parce que définis simplement et uniquement parce qu'ils sont. Ce sont des tueurs. Point. Cela renforce d'autant plus le parallèle entre la vie et la mort qui lane sur la bd, et qui interroge incidemment le lecteur. Naja se cherche entre un ici qu'elle déteste, et un ailleurs qu'elle adule. Mais sa recherche de la souffrance n'est elle pas une recherche de la vie, elle qui est déjà morte une fois? Naja n'a donc pas d'autres moyens que de passer par les extrêmes, d'où les scènes masochistes d'auto mutilation. Mais peut on parler réellement de masochisme?
Jean David Morvan nous propose là une expérience de la vie et de la mort, entre douleur, souffrance, amour, haine, recherche de soi et de sa propre existence, recherche d'un sens en fin de compte. Et c'est juste magnifique....
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Le troisième tome de cette saga prévue en cinq tomes tient à nouveau toutes ses promesses.

Après avoir présenté Naja, l'héroïne de la série et la une tueuse N°3 d'une mystérieuse organisation, lors du premier tome, et Max, le tueur N°1, lors du volet précédent, le duo Morvan-Bengal ("Meka", "T.O.O") nous invite à faire connaissance avec le N°2 de cette organisation dirigée par le mystérieux Zéro. Outre ce nouveau tueur à gages qui n'a rien à envier à ses deux collègues au niveau de l'efficacité, ce troisième album marque également le retour de l'énigmatique « il ».

Le système narratif en voix-off est toujours aussi efficace et procure un certain recul vis-à-vis des événements, tout en demeurant très proche du lecteur. Tout en continuant à jouer avec la continuité du récit et avec le lecteur, Jean-David Morvan parvient ainsi à donner beaucoup de froideur à ses tueurs, tout en donnant l'impression au lecteur qu'il ne lit pas l'album tout seul. Combiné avec une construction irréprochable, cette narration efficace insuffle un excellent rythme au récit. L'auteur est d'ailleurs moins bavard que lors des tomes précédents, laissant souvent place à l'action et à un récit encore plus dynamique que les précédents.

Graphiquement, Bengal contribue indéniablement au dynamisme que dégage cet album: un découpage aéré qui lui laisse suffisamment de place pour s'exprimer, des scènes d'action très fluides et une mise en couleur splendide et très efficace lors des flashbacks.

Dynamique, moderne, efficace et prenante ... et que dire de cette dernière planche, assez frustrante pour celui qui n'a pas le quatrième tome sous la main, et qui permet à cette saloperie de voix-off de prendre congé sur un beau pied de nez ...
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Naja est tout là haut maintenant. Elle devrait même se trouver sur ce très confortable siège de première classe. Mais elle y passe le moins de temps possible. Car Naja déteste les gens qui prennent l'avion. Ceux qui voyagent en classe éco sont pour la plupart des touristes qui, en partant, ne savent que parler avec emphase de ce qu'ils vont visiter, en repérant bêtement ce qu'ils ont lu dans leurs guides mal foutus. Et, en revenant, ils égrènent leurs déceptions sur l'état des monuments, la complexité des transports sur place et la bêtise des autochtones. Enfin, à l'aller comme au retour, ils s'étalent, rient trop fort, ronflent, dégoulinent, pètent sans complexe, beuglent, se plaignent, puent des pieds, écoutent de la musique malgré leurs casques. En un mot, ils vivent. Et c'est trop pour Naja.
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Ceux de la business sont différents, mais guère mieux. Ils se croient importants, comme s'ils incarnaient la puissance des multinationales qui leur payent cet avantage. Plus isolés que les classes éco, dans leurs larges fauteuils, ils ont l'impression de sortir du troupeau. Se prendre au sérieux pour de l'argent.. Ce n'est déjà pas une grande preuve d'intelligence. Mais en plus ce n'est même pas leur argent! Ils descendent même bien bas quand on sait qu'ils sont, de plus, envieux de ceux qui sont de l'autre côté du rideau devant eux... Les premières. Des vieux snobs, des nouveaux riches, des patrons internationaux qui ont oubliés que leur puissance leur vient de ceux qu'ils exploitent... et qui pour la plupart ne peuvent même pas se payer un billet d'avion.
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Elle vécut là son expérience la plus extrême depuis qu'elle avait entrepris sa quête de la souffrance. Cette lame émotionnelle, dans cet océan de fatigue, lui fit reperdre conscience... Je m'avance un peu, mais il me semble que, durant cette opération, Naja a été secouée par plusieurs orgasmes. Quatre peut être. Ce dont je suis certain, s'ils eurent lieu, c'est qu'ils furent les premiers de son existence. Si bien qu'elle prit ce plaisir fulgurant pour un mal paroxysmique. Avouons qu'il est parfois bien difficile, même avec quelque expérience, de faire la part des choses dans ces instants de perdition. Laissons à chacun le soin d'analyser à sa manière ces ondes si intimes...
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Dans tout les cas, souvenez-vous bien de la leçon : il ne faut jamais croire tout ce qu'on vous dit.
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