Pas une page - ou tant soit peu - où l'on ne se dise pas : "Ah, oui ! je me rappelle !". Ces vieux objets, vus, croisés, entraperçus, parfois touchés, cassés, palette certaine des caves et des greniers d'antan, tout est là, curiosités du magasin d'un enchanteur.
Un oncle boucher, et c'est tout qui revient, même l'odeur, les bruits, la vapeur d'eau, l'odeur des cuissons.Les nasses qu'on soulevaient juste pour rigoler de la tête du père Untel. Ces pots, ces fers, ces cannes, même les vieux biclous sans freins, rien ne manque à nos chers souvenirs émus.
Oh non ! pas besoin de grand discours sur la peine des femmes et de ces hommes dont c'était l'usage quotidien de manier la faux ou le joug, le rouet ou le boutron de la ruche. L'ouvrage de
Jean-Noël Mouret (photographies de
Richard Nourry) nous poussent vraiment à croire aux enfants gâtés que nous sommes devenus en si peu de temps.
Décapant, qui sait ?