La Petite Mort

La mort aussi à une famille, il ne faut pas croire. Petite mort est le fils de maman et papa mort. Dans la famille, dès le plus jeune âge on sait qu'elle va être sa destinée. Pas facile alors de devoir se faire des amis et avoir des projets de carrière.

La petite mort rentre au CP avec les humains car ces parents n'ont pas les moyens de lui offrir une école privée. Il se fait tout de suite rejeté par tous car ils savent qu'un jour il viendra les tuer. Seul Ludovic, malade gravement, veut sympathiser. Petite mort ne veut pas mélanger le travail et l'amitié car il sait que bientôt il va devoir le faucher. Seulement voilà, il va se laisser aller et ouvrir son coeur à ce jeune garçon si gentil. Son attachement va lui demande de faire un choix sentimental très difficile.

En parallèle de sa vie scolaire, il apprend le métier de Mort auprès de son père. Ce n'est pas si facile de bien tuer, on débute simple pour finir avec la totale. On tue les rêves et puis après on tue les êtres. Un apprentissage long mais on acquière un grand savoir-faire. Quand il sera adulte, il sera un grand faucheur comme papa. Pour le récompenser de ces efforts, ces parents vont lui offrir un chat, très particulier, car il adore roter. Cela va l'aider à mieux accepter la déception d'être rejeter par une fille qu'il aime.

Les strips de trois cases et plus parfois, en noir et blanc, se suivent pour nous raconter la vie de cette famille hors du commun. Maman mort est une femme parce qu'elle doit cuisiner et s'occuper de la maison. Quand son fils s'ennui, elle lui donne des conseils. Tu t'ennuies ? Va tuer des SDF. L'humour noir et cynique ne pouvait qu'être au rendez-vous. D'ailleurs, Davy, va faire quelques apartés comme par exemple sur Buzz Aldrin, le deuxième homme à avoir foulé le sol lunaire. le deuxième, celui que l'on oublie forcément. Et aussi avec des fausses publicités détournées morbide ment avec Hello Kitu et Naruto. Petit détail assez drôle aussi, à la fin de la bd un espace est prévu pour pouvoir se faire dédicacer l'ouvrage.

Un petit bijou de bd plein d'humour noir qui m'a fait beaucoup rire. En plus, le succès a tellement été au rendez-vous qu'un tome 2 est sorti qui est encore meilleure que le tome 1. Vivement le tome 3.
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J'avais beaucoup entendu parler de cette petite BD, autant sur Babelio, qu'autour de moi. Alors, lorsque je l'ai vu, trônant sur une des étagères de ma bibliothèque, je n'ai pas hésité, j'ai craquée devant sa couverture, et je l'ai empruntée.

La couverture est juste magnifique, jouant sur le noir et le blanc, un peu comme tout le reste de la BD d'ailleurs, constituée de case joliment découpées et de couleurs sombres, s'accordant très bien avec l'humour noir que l'on retrouve tout au long de sa lecture.
Les blagues font sourire et pouffer, certaines pages de pub sont juste hilarantes (Comme la "Vache qui frit" qui m'a fait mourir de rire).
Bref, un premier tome sombre et très, très drôle avec une fin triste mais bien.

Petite Remarque qui n'a (presque) rien à voir avec le film : Je m'étais étonnée de croiser Monsieur Poulpe en mannequin d'Hello Kittu mais, après vérification, Davy Mourier est bien "le" DAVY de Golden Moustache. Moi qui ne le connaissait que sur YouTube, je découvre qu'il est tout aussi marrant dans l'univers de la BD.

Génialissime cette bande dessinée ! Je connaissais Davy Mourier pour ces sketches à l'humour noir et un peu tordu, mais j'étais loin de connaître son talent pour la BD. Et je suis conquise ! On retrouve tout à fait son humour, avec une pointe de tendresse/tristesse ici et là, et quelques questions bien placées sur notre existence. le personnage de la petite mort, enfant de la grande faucheuse, qui souhaite être fleuriste plus tard, et de son super chat Sephi, sont juste trop attachants. Comme quoi, la vie de faucheuse c'est pas drôle tous les jours !

A lire, un petit bijou !

La Petite Mort c'est une BD d'humour noir, sur fond noir, en noir et blanc. Mais avec plein de pages en couleur qui font perdre le nord.

Je n'ai rien d'autre à dire que lisez le! Si vous aimez l'humour noir et les petits dessins mignons vous ne pourrez qu'aimer La Petite Mort.

Pour la critique en entier, c'est pas ici
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Ce n'est pas Halloween, non, mais ça tombe bien ; cette bande-dessinée sortie tout droit de l'imagination de Davy Mourier se lit à toute période et à toute heure, seul ou accompagné ! Premier opus d'une série, La Petite Mort se laisse lire en une heure, même pas, et pour cause ! Courte et simple, dépeignant le quotidien d'une faucheuse, ou plutôt dans ce cas-ci, d'une famille de faucheuses. Un monde comme vous ne l'aviez jamais pensé !

Aux prémisses de l'histoire en elle-même, quelques mots sur l'objet-livre et la bande-dessinée : entre les planches en noir et blanc dédiées à l'existence des faucheuses, on trouve quelques anomalies glissées ici et là qui servent d'interludes, ce sont les planches de fausses publicités calquées sur de vraies marques, altérées pour l'occasion. Et des planches en couleur pour quelques épisodes des faucheuses, parce que la Mort n'est pas qu'un long manteau noir et froid. Intéressant à noter également, et c'est ce qui permet de renouveler l'intérêt régulièrement, c'est l'usage de différents procédés pour obtenir une bande-dessinée qui n'est pas uniforme dans son visuel. Collages d'images réelles, dessins gribouillés à la main ou assistés par ordinateur, de quoi s'émerveiller à chaque page !

Toutes ces variations sont les bienvenues, parce qu'elles permettent de ne pas s'encrer dans une seule ambiance ; entre les techniques visuelles et l'humour noir, cynique, le lecteur regarde avec intérêt et se laisse plus facilement happer dans les épisodes trépidants d'une existence en tant que faucheuse. D'ailleurs, l'humour utilisé ne manquera pas de faire grogner, voire d'offusquer, certains lecteurs, tandis que d'autres s'en gausseront volontiers. Oui, c'est sombre et glauque, oui, les situations dépeintes n'ont rien d'amusant dans un contexte réel, mais ici, cet humour apaise tout en nous aidant à comprendre la gravité des faits.

On découvre avec Petite Mort, le plus jeune membre de la famille, le métier de faucheuse. Pas de bol, parce que ce jeune-là ne veut pas faire ce métier, lui qui préfère se voir fleuriste. C'est donc avec lui qu'on apprend le dur métier de faucher les vivants au bout de leur temps, parfois avec un humour décapant, parfois en se demandant qu'est-ce qui se passe entre ces pages. Pas de scénario au sens propre, juste des tranches d'existence pour Petite Mort junior qui doit gérer son futur travail, et sa vie sociale avec des mortels… entraînant de longs moments de solitude et de doutes pour cette jeune pousse. Et, mine de rien, de la réflexion profonde lorsqu'on voit au-delà de l'humour grinçant.

Sujets tournés en dérision et références à la Pop culture dans presque toutes les pages, parfois même trop, qu'en reste-t-il de ce petit moment ? Il reste l'humanité qu'on ressent dans ces êtres d'os et de temps. Il reste le sérieux dans chaque sourire, les thèmes chers à nos coeurs de vivants, et chers aux coeurs des morts, malgré tout. L'acceptation de soi, la confiance en soi, l'amitié. le regard des autres et les jugements biaisés, lancés par simples préjugés qui ne veulent rien dire, les maladies que l'on voudrait ne plus voir, si seulement on pouvait les contrôler. de la maturité entre ces lignes de noir et blanc, de quoi aborder des sujets forts avec humour, et, caché derrière, respect et attention, lorsqu'on se sent capable de ne pas prendre la chose au premier degré. À lire dans certaines conditions, donc.

Seul regret que j'y vois, à cette bande-dessinée bien sympathique et décalée ? Les interruptions régulières des épisodes « faucheuse » avec les fausses publicités, certes marrantes, mais qui ne m'ont pas plus intéressé que ça, je les ai même trouvés lourdes sur la fin. Un petit goût d'inutile, et en même temps, pas si dérangeant que ça. Juste… pas aussi savoureux que le reste. Alors, La Petite Mort Tome 1 ? Je suivrais la suite qu'a prévu Davy Mourier avec plaisir, j'ai d'ailleurs les autres opus qui m'attendent dans ma bibliothèque ! Petite Mort junior pourra-t-il imposer son choix de devenir fleuriste ?
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Davy Mourier est un grand...enfant. Son univers est unique, et il le prouve une fois de plus avec l'histoire de la petite mort.
Ce dernier doit succéder à son père et faucher les êtres humains mais lui veut devenir fleuriste. Voila une histoire pas banale.
Beaucoup d'humour mais aussi de vrais moments moins drôles mais qui nous touchent.
Du coup je me commande les deux autres BD de l'artiste :)
Et n'hésitez pas à le suivre sur Instagram et Youtube, en plus d'être un talentueux dessinateur/senariste il nous concocte des sketchs et des histoires, beaucoup de délires en perspective :)

Croyez-le ou non, cette bande dessinée va vous faire mourir de rire ! Sans mauvais jeu de mots, je ne pensais pas être aussi réceptive à l'humour de cet ouvrage.

C'est qu'on le trouverait presque mignon, la Petite Mort ! Bien que son destin soit tout tracé et qu'il se prépare petit à petit à reprendre le rôle de Faucheuse de son père, ce dernier préférerait devenir fleuriste, tomber amoureux et se faire des amis. On se retrouve alors face à un personnage attachant, coincé entre sa véritable nature et ses envies d'enfant.

L'humour noir est très bien maîtrisé, les jeux de mots vraiment bien trouvés. Pourtant, je ne suis pas une grande amatrice de ce genre d'humour, mais je dois avouer que c'est plutôt appréciable de lire un ouvrage où la mort est abordée avec légèreté et ironie. Quant aux illustrations, elles s'accordent parfaitement avec l'histoire : le coup de crayon est travaillé mais garde un style assez enfantin. Les planches sont en noirs et blancs, entrecoupées d'épisodes en couleurs sur l'enfance de la Petite Mort par exemple ou bien de fausses pages publicitaires.

C'est donc un premier tome assez complet qui donne beaucoup envie de découvrir la suite !
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La Petite Mort c'est une BD qui me tentait depuis pas mal de temps, surtout au vu des chronique de cette chère Oukouloumougnou... Cette BD me faisait tellement envie que lorsque je l'ai vue sur le salon de Montreuil, je n'ai pas pu résister, alors voilà !

Comme dit dans le résumé, la Petite Mort n'est pas un enfant comme les autres. Il est destiné à prendre la relève de son père comme Faucheuse. Cependant il n'en a pas franchement envie, surtout lorsqu'il doit tuer des personnes qu'il connait.

Vous vous en doutez, à voir la couverture et le titre que ce livre ne va pas parler d'amour et de poney... Quoi que, on peut être surpris parfois.
Cette BD est vraiment remplie d'humour noir, ce qui n'est pas pour me déplaire, mais qui je sais ne plaira pas à tout le monde. Donc si vous n'êtes pas fan de ce genre de choses, passez votre chemin cela vaut mieux.

J'avoue que je n'étais pas écroulée de rire à chaque planche, mais j'ai trouvé la BD assez sympathique à suivre dans son ensemble. Et puis il faut dire qu'on s'attache assez facilement à la Petite Mort.

Ensuite il faut avouer que les dessins sont assez sympa, et parfois même mignons, ce qui tranche (c'est le cas de le dire) vraiment avec les sujet abordé (on se retrouve à parler d'euthanasie, de leucémie, mais également d'amitié). Mais le contraste fait que l'on se retrouve avec quelque chose d'assez atypique dans les mains, et assez intéressant aussi. le mélange des deux est assez réussi.

Et puis, esthétiquement, cette BD est une pure merveille ! La couverture, la reliure et les dessins ! Tout est fait pour attirer le lecteur, et j'avoue que dans mon cas, c'est assez réussi !

Davy Mourier a un véritable talent, et je vous invite à le découvrir !
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La petite mort a beaucoup de choses à apprendre: communiquer avec le Grand Tout, tuer les gens proprement, se faire des amis à l'école... Un enfant presque comme les autres en somme si ce n'est sa lourde hérédité.

Délicieusement cynique! J'adore!

Être la faucheuse, c'est pas évident tous les jours. Surtout quand on souhaite devenir fleuriste. Parce que s'occuper de fleurs c'est quand même beaucoup plus sympa que d'aller faucher les âmes des gens qui viennent de mourir.
On découvre ici la Petite Mort, en plein apprentissage pour devenir un jour le successeur de Papa Mort.
J'ai adoré l'univers dépeint par Davy Mourier dans cette BD humoristique, qui nous fait voir un oeil différent sur la mort et ce qui l'entoure !